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Chalabre - Page 2489

  • Premier roman, premières dédicaces

    crime dans la mode,marie-christine lacube,editions mélibéeMarie-Christine Lacube était très entourée, lors de ce premier contact avec les lecteurs.

    La scène est éclairée par un puits de lumière qui inonde de clarté, des rangées de livres minutieusement alignés. Sur une table, un livre, mais surtout une couverture rouge sang, attirent l’attention. L’image pourrait renvoyer à la scène mythique du film  « Psychose », seul manque le rideau transparent, grand absent du décor. Et pour cause, ce qui fut autrefois le rendez-vous des bains-douches, s’est effacé pour céder la place à la bibliothèque municipale.

    C’est là, accueillie par Noëlle Danjou, que Marie-Christine Lacube, jeune romancière d’origine chalabroise, a choisi de présenter « Crime dans la mode ». Un « thriller » dont l’intrigue a pour cadre le milieu de la mode new-yorkaise. A partir d’un horrible fait-divers, dont la victime est une jeune et talentueuse styliste, Marie-Christine Lacube signe ses premiers écrits, fruits d’une riche imagination qui va emmener le lecteur de surprise en surprise.

    Crime dans la mode,Marie-Christine Lacube,Editions Mélibée

    Après une enfance vécue dans le quartier de la Côte du Château à Chalabre, puis des études de modéliste effectuées durant deux ans à Paris, l’auteur s’est inspiré d’un milieu qu’elle connaît bien. En marge de sa passion pour la littérature, elle est en effet créatrice de vêtements pour enfants.

    Venir à la rencontre de ses premiers lecteurs au pays de ses racines, pouvait sembler risqué, mais Marie-Christine Lacube a fait mentir l’adage selon lequel « nul n’est prophète en son pays ». Pour preuve les nombreuses dédicaces qu’elle a eu le plaisir de signer en ce vendredi 11 mai. Publié aux Editions Mélibée, « Crime dans la mode » est disponible sur tous les bons sites de vente en ligne. Meilleurs vœux de réussite à Marie-Christine Lacube, qui a exceptionnellement levé tout suspense, en avouant qu’elle travaillait sur un deuxième ouvrage.  

  • Le bolet nouveau est arrivé

    L'article ci-dessous avait été publié dans l'édition de l'Indépendant du samedi 15 juin 2002. A l'évidence, les sous-bois du pays chalabrais avaient reçu le quota règlementaire de précipitations, du moins juste assez pour permettre à "une génération spontanée", de faire quelques heureux.

    Richard et Fabien Cèpes I.JPGRichard et Fabien ont réalisé une belle cueillette (photo archives Juin 2002).

    Certains diront qu’il possède plusieurs cordes à son arc, ou plusieurs casquettes, d’aucuns diraient képi, cet éminent personnage qui incarne un certain esprit d'initiative, n’en finit pas de nous étonner.

    Alors que la plupart d’entre les amateurs de champignons en sont encore à admirer les bocaux de l’automne 2001, l’ami Richard Conte et son fils Fabien ramenaient ce lundi, une impressionnante collection de cryptogames. De superbes cèpes de fleur cueillis en parfaite santé à l’orée d’une forêt bien difficile à localiser, malgré les explications pleines de bonne volonté, fournies par notre paire de chercheurs de trésors.

  • L’hommage des collégiens aux « indésirables »

    Les adolescents se sont rendus au camp de Rivel où ont été emprisonnés des résistants et des prisonniers politiques, de 1940 à 1944.  

    camp d'internement de rivel,arac,ardiep Andrée Zdrojower a retracé l’historique du camp d’internement (Porte-drapeaux, de g. à d., Françoise Pagès pour l'Arac, Pepita Leòn, présidente de l'Amicale des Guerrilleros Espagnols des Pyrénées-Orientales).

    Lundi 14 mai, l’association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques (Ardiep) et l’Arac, association républicaine des anciens combattants, honoraient la mémoire des victimes du système vichyssois, internées de 1940 à 1944, dans l’enceinte du camp de Rivel, au lieu-dit « la scierie de la Prade ».

    En présence de nombreuses délégations venues du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées, représentants des maquis de la Montagne-Noire, des Guerrilleros et républicains espagnols, de l’ANACR, UFAC, FNDIRP, FMD, et des élus locaux, Andrée Zdrojower (Ardiep) et Serge Pagès (Arac) ont présidé une cérémonie à laquelle participaient les élèves du collège Antoine-Pons et leurs professeurs, ainsi que les élèves du groupement scolaire de Rivel. Cette journée placée sous le triptyque « mémoire-transmission-vigilance », s’est ouverte sous la forme d’une  rencontre-débat  qui a permis aux intervenants et aux collégiens, de débattre sur ce que fut le quotidien des internés, réfugiés espagnols et juifs apatrides, communistes, francs-maçons, résistants, nomades, qualifiés par le gouvernement pétainiste « d’indésirables » ou encore « d’anti-France »

    camp d'internement de rivel,arac,ardiep

    Poèmes et chants ont rythmé l’hommage des élèves du collège Antoine-Pons à leurs aînés.

    Avec les mots d'Aragon     Cette incursion dans une période sombre du passé, s’est poursuivie autour de la stèle érigée en 1996 par les Limouxins Michel Salinas et Gaston Delpech, réhabilitée en avril dernier, et au pied de laquelle les collégiens ont offert à la nombreuse assistance, les mots du poète Louis Aragon. Après « l’Affiche rouge » et l’hommage rendu à Missak Manouchian et à ses compagnons d’infortune, les collégiens poursuivaient avec l’interprétation du Chant des Marais.  

    L’assemblée se transportaient ensuite jusqu’au monument aux Morts de Rivel, où elle était accueillie par Jean-Pierre Salvat, maire de la commune. Ce dernier rappelait les périls que sont racisme et xénophobie, invitant les jeunes générations à ne rien ignorer de ce qui fit la trame d’une douloureuse période de notre Histoire. Après le dépôt de gerbe et le salut aux drapeaux, les collégiens apportaient une touche finale à cette journée avec l’interprétation de la Marseillaise. Une participation très appréciée et unanimement saluée par l’ensemble des participants à ce rendez-vous annuel toujours empreint d’émotion.   

    Camp de Rivel Mai 2012 026.jpgLa cérémonie s’est poursuivie au monument aux Morts de Rivel.

  • Le collège Antoine-Pons dans la peine

    N. Idjellidaine.jpgLe regretté Nicolas Idjellidaine.

    La communauté enseignante et les élèves du collège Antoine-Pons ont appris avec une profonde émotion, la disparition de Nicolas Idjellidaine, professeur d’EPS, décédé le 7 mai à l’âge de 33 ans à Espira-de-l’Agly (Pyrénées-Orientales). Originaire de Salses-le-Château, il avait débuté sa carrière de professeur d’éducation physique en région parisienne, avant de se rapprocher du pays catalan. La rentrée scolaire de septembre 2010 lui avait permis de découvrir le Kercorb, où il s’était parfaitement intégré au sein de l’équipe pédagogique du collège Antoine-Pons. Très apprécié par ses élèves et ses collègues, Nicolas Idjellidaine avait rejoint à la rentrée dernière, le collège catalan Le Ribéral de Saint-Estève, où il exerçait actuellement.

    Sportif et passionné de rugby, il était également très investi dans le club quinziste de l’Entente Espira-Baixas-Peyrestortes, en qualités d’entraîneur et joueur. Le club de ses débuts sportifs, qui bénéficiait de sa compétence, sa gentillesse et son sens des relations humaines. Samedi 12 mai, ses anciens jeunes élèves du pays chalabrais, licenciés au Football Club Chalabrois, ont observé une minute de silence à sa mémoire.

    La cérémonie des obsèques religieuses a été célébrée le mercredi 9 mai, en l'église d'Espira-de-l'Agly. La direction du collège Antoine-Pons, les élèves et leurs professeurs, adressent leurs très sincères condoléances aux familles frappées par ce deuil cruel.