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Chalabre - Page 2721

  • Les descendants de Fluris ont rendez-vous avec la tradition

    Fluris.JPGLes «arrossegaïres» seront de retour dimanche à la tombée de la nuit. (photo archives décembre 1998)

    « Le Sieur Jacques Fleury de Montpellier contrôleur au grenier à sel de Chalabre est mort le treizième et a été enseveli le quinzième décembre 1697 dans le cimetière de cette paroisse avec les prières et les cérémonies prescrites ». Ces quelques lignes manuscrites retrouvées dans les registres paroissiaux de Chalabre constituent le seul lien crédible autour de la légende de « Fluris », mort à l'âge de 48 ans. Trois siècles et douze ans ont passé depuis, sans qu'il soit possible de savoir pour quelle raison notre homme fut expédié dans l'autre monde.  Seule certitude, ce fait divers a donné naissance à un grand charivari. Depuis lors, ni guerre, ni épidémie, ni occupation n'ont pu interrompre cette bruyante commémoration.

    Fluris bis.JPGTerry, un petit "arrossegaïre" parmi les "arrossegaïres".  

    « En ce temps là, le sel était à Chalabre le moins cher de toute la province du Languedoc. Certains contrôleurs en poste à la « chambre à sel » de Chalabre ne purent résister à la tentation de tirer profit de cette situation particulière. Sur chaque minot de sel vendu, le receveur peu scrupuleux détournait un peu de sel qu'il vendait aux gens de Limoux et Mirepoix au prix fort » (Patrick Lasseube, 1987). Le contrôleur Jacques Fleury aurait-il été rattrapé par des justiciers expéditifs ? Ou bien encore : «le Sieur Flury se comportant mal auprès d'une veuve nommée madame de Duranat de fort bonne famille où il logea laquelle fut découverte ensainte de ses hoeuvres. Le bruit a toujours couru que cestoit quelquun de ses frères qui estoit dans le service quy le tua du coup de fusil le jour de Ste Luce vers les dix à onze hures du soir » (Jean Batirat, Consul à la ville de Chalabre, 1722). Voilà deux des multiples versions avancées pour expliquer la mort de Jacques Fleury. Mais en fait, les petits Chalabrois se soucient peu de connaître la vérité, seul compte pour eux le bonheur de faire du bruit, beaucoup de bruit, rien que du bruit. Cet épisode de l'histoire locale réunira demain dimanche 13 décembre, plusieurs générations « d'arrossegaïres ». Les tireurs de traîneau emmenés par Clément et ses amis ont rendez-vous à 18h sous la halle, et comme dit l'ami Robert : « Asclaïres, s'abstenir ! ».   

  • Baisse des effectifs : le collège Antoine-Pons inquiet pour son avenir

    Collège Divisions I.JPGMarie-Thérèse Roque, principale du collège et l'équipe éducative, ont dressé un constat inquiétant.

    Lundi dernier, en soirée, se tenait une réunion d'information au collège Antoine-Pons, en présence de l'équipe éducative et des parents d'élèves. Objectif : communiquer des informations susceptibles de remettre en cause le devenir de l'établissement, le plus petit du département. Chiffres à l'appui, Marie-Thérèse Roque, la principale, présentait l'évolution à la baisse de l'effectif : de 136 élèves en 2008, à 125 en 2009, avec une prévision de 122 pour la rentrée 2010.

    Une ou deux classes supprimées à la rentrée 2010 ? Sur la base de ce constat et après la réunion des chefs d'établissement qui s'est tenue le 30 novembre, il apparaît comme une certitude que le collège Antoine-Pons perdra dès la rentrée de septembre 2010, une division (4e), voire deux (3e).

     Par la voix de Sandra Petitjean, les enseignants ont tenu à alerter les parents et à faire le point avec eux sur les conséquences, à court et à long terme, de ces décisions. A ce jour, le collège compte huit classes, deux par niveau, de la 6e à la 3e. Pour les professeurs, la dispariton d'une ou deux d'entre elles, signerait la fin d'une pédagogie individualisée, et signifierait moins de temps à consacrer aux élèves en difficulté. De plus, les enseignants verraient diminuer leur volume d'heures d'enseignement à Antoine-Pons, notamment en français et mathématiques. Ils seraient ainsi amenés à effectuer des compléments de service dans d'autres établissements, avec le risque d'une dispersion de leur implication. Autre conséquence, les petites unités devraient, d'ici trois ans, être rattachées à un pôle administratif. Antoine-Pons changerait alors de statut pour dépendre de Couiza ou Quillan. Pour l'équipe pédagogique, cela peut laisser entrevoir une fermeture physique de l'établissement.

    Ce tableau une fois dressé, la direction et les enseignants ont abordé avec les parents d'élèves les actions à mener face à cette situation. Première initiative : demander une audience auprès de l'Inspection académique, afin d'obtenir l'élargissement du réseau de ramassage, notamment vers l'Ariège. En février prochain, une journée portes ouvertes devrait être organisée, conjointement avec l'école primaire Louis-Pergaud. Une ébauche de projet pour l'établissement sera présentée, ainsi qu'une demande de création d'une section « sport nature », projet transversal, de la 6e à la 3e dans lequel serait impliqué l'ensemble des élèves du collège. Un dernier point qui aura pu surprendre les parents d'élèves dont les enfants fréquentaient il y a peu une section créée et animée depuis la rentrée de septembre 2007 par Monique et Patrick Rault.

    L'heure est donc à la mobilisation dans cet établissement qui a fêté ses 30 ans en 2008, et affiche des résultats au brevet des collèges, supérieurs à la moyenne académique. Collège Divisions II.JPG     

    Les parents ont été invités à se mobiliser aux côtés de l'équipe éducative.  

  • Rugby : L’U.S.C.K prise de vitesse à Aucamville

    Romain.jpgRomain Sicre (à droite) a fait les frais d'un poing perdu.

    Le dernier déplacement de l'année 2009 emmenait dimanche 6 décembre le quinze du Kercorb jusqu'au stade des Violettes à Aucamville, pour une rencontre de promotion honneur de Midi-Pyrénées, face au Toulouse-Lalande-Aucamville XV. Cette visite du cinquième chez le sixième, supervisée par Franck Brettes, sera agrémentée par cinq passages derrière la ligne, quatre à l'actif du TLA XV, un seul pour les Chalabrois, avec un score final de 29 à 11 en faveur des « rouge et bleu » de la Haute-Garonne.

     Dans un match engagé des deux côtés, il apparaît très vite que le groupe de Xavier Pinho-Teixeira peine à se mettre en place, ce dont profitent les locaux qui ouvrent une première brèche à la 17e minute, avec un essai non transformé (5-0). L'USCK ballottée, flotte mais ne coule pas et parvient à réagir en se procurant deux occasions d'essai par Fabrice Calvène puis Julien Bachelard, qui échouent hélas, à quelques mètres de la ligne. Derrière, le TLA va redoubler les attaques et inscrire coup sur coup deux essais transformés (31e et 34e) qui assomment l'USCK, malgré deux pénalités réussies par Paul Franzone aux 37e et 40e minutes. Aux citrons, le planchot affiche 19-6.

    La deuxième période sera plus hachée, avec une succession d'échanges peu orthodoxes, sur un stade des Violettes où le plaisir de donner allait trop souvent prendre le pas sur le plaisir de recevoir. Un contexte dont Romain Sicre va faire les frais, cueilli par un traître gauche alors qu'il rejoignait son banc de touche. Diagnostic immédiat, K.O et nez cassé, tandis que le tableau affichait une nouvelle pénalité et un essai du Toulousain Jérôme Delrieu pour le TLA. Maigre consolation, la clôture de la marque revenait à l'USCK, avec un essai de Daniel Pirès à la 65e minute. Au final, l'U.S.C Kercorb s'incline sur le score de 11 à 29. Prochaine rencontre, dimanche 13 décembre face à l'U.S. L'Arize (Daumazan), au stade Lolo Mazon.   

     

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  • Football : Victoire sur le fil pour le F.C.C à Fanjeaux

    Le club du président Raymond Dumay engagé sur quatre fronts en ce premier week-end de décembre n'aura pu totalement s'exprimer en raison du report de deux rencontres. Philippe Gérard et les Moins de 13 ans, Olivier Cazas et les Moins de 15 ans sont en effet restés au chaud pour cause de pelouses impraticables (à Chalabre et à Pexiora).

    Les seniors du FCC II engagés en 3e division se rendaient à Preixan où ils se sont inclinés sur le score de 1 à 3. Une nouvelle fois contraints de se déplacer avec un effectif réduit au maximum, les réservistes drivés par Raymond Dumay tenaient le nul jusqu'à la 89e minute. Malgré une magistrale reprise de volée aux 30 mètres de Davy Dumay (1-1), Preixan-Rouffiac s'adjuge la victoire en inscrivant deux buts dans le temps additionnel (3-1).

    Dans le même temps à Fanjeaux, Philip Brown et Fabrice Canal présentaient la feuille du match de première division opposant le FCC I à son homologue de l'Etoile Sportive Fanjuvéenne. L'ensemble de la rencontre sera très serré, entre des locaux à la recherche d'un premier succès en neuf confrontations et des visiteurs faisant la course au sein du trio de tête depuis le 13 septembre. Le déclic en faveur des Chalabrois interviendra à l'entrée du dernier quart d'heure de jeu, lorsqu'un ballon de Philippe Lara qui prenait la direction des filets sera stoppé de la main par un défenseur « jaune et noir ». L'arbitre Fabien Vacher indiquera le point de pénalty, le coup de pied de réparation sera transformé par Aurélien Moralès (0-1). Plus rien ne sera marqué et le FCC signe sur la terrasse du Seignadou, un septième succès bienvenu, avant le choc au sommet programmé samedi 12 décembre prochain au stade Lolo Mazon, où le leader Saissac viendra défier son dauphin (16h 30). 

    FCC I.jpgLe team fanion du Kercorb va préparer la venue d'un C.O. Saissac conquérant.   

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