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Chalabre - Page 2718

  • Mickaël Carbou nous a quittés

    Micka.jpgMickaël en novembre 2000, aux côtés des juniors de l'USCK XV (6e premier rang à partir de la gauche) 

    La tristesse et la consternation ont submergé le village tout entier à l'annonce du décès brutal de Mickaël Carbou, survenu au bout de la nuit de ce dimanche 20 décembre, dans un accident de la circulation. La vie de Mickaël âgé de 23 ans s'est arrêtée aux portes de Ste Colombe sur l'Hers et les premières pensées de chacun vont vers Geneviève et Michel ses parents, Julie sa petite sœur, anéantis par cette nouvelle épreuve. En 2007, Mickaël avait eu à souffrir de multiples et très graves traumatismes qu'il avait très courageusement réussi à surmonter. Il avait ainsi retrouvé une activité professionnelle dans l'entreprise familiale de travaux publics aux côtés de Michel son père. Comme nombre de copains de son âge, le regretté Mickaël avait fait ses premières classes sportives au sein de l'école de football du FCC, rejoignant ensuite l'équipe des juniors de l'USK XV. Egalement passionné par les deux roues, il s'était essayé à l'exigeante épreuve du vétathlon, coaché en cela par « l'oncle » Robert, avant de s'orienter vers des sports plus mécaniques.

    La cérémonie des obsèques célébrée mardi 22 décembre en l'église St Pierre, a permis à une nombreuse assistance de manifester tout son soutien à une famille cruellement éprouvée et de rendre un ultime hommage à Mickaël, avant son inhumation dans le caveau de famille.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Geneviève et Michel ses parents, à sa soeur Julie, à ses grand-parents, à toutes les personnes que ce deuil afflige. 

  • Jean-Claude Sicre et la chose métallique, ou la fusion parfaite

    J.C Sicre.JPGJean-Claude Sicre aux côtés d'une de ses créations originales.

     

    Après avoir longtemps tenu le siège du "Pog de Montségur" pour le compte d'une entreprise basée chez les « Cabos » de Bélesta, Jean-Claude Sicre profite d'une retraite tranquille dans son quartier du Pont Rouge. Mais cet ancien tourneur fraiseur ne s'est toujours pas résolu à tourner la page. C'est ainsi qu'il rallume fréquemment son poste à souder, tout en prenant un malin plaisir à laisser son imagination faire des siennes. Loin de toutes contraintes professionnelles et autres impératifs imposés par les cotes d'alésage et de fraisage.

    Voilà comment la vieille passerelle jetée sur le pont du Chalabreil recevra un beau matin de 2006 la visite inopinée d'un gladiateur et de son char, tout droit sortis d'un cirque romain (photo en bas à gauche). Depuis, les oeuvres nées de l'inspiration d'un artiste passé maître dans l'art de détourner la fonction initiale de l'outil métallique, font l'objet de nombreuses expositions. La dernière en date se tient actuellement dans le grand salon de l'hôtel de France mais aussi à la Maison Pierre Baby, où chacun peut retrouver à travers des réalisations très originales la symbolique qui lui convient.Voilier.jpg

    Poule.JPGCréées à partir d'éléments tristement destinés à la ferraille auxquels il offre une deuxième vie, Jean-Claude Sicre confirme la maxime selon laquelle « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Un soc de charrue, une lame de  faux, une enclume, quelques coups de marteau avisés, et c'est une autruche plus vraie que nature qui accueille aujourd'hui les visiteurs à l'hôpital local des Hauts de Bon Accueil. A l'heure du tout recyclage, notre heureux retraité cultive une passion qui s'inscrit parfaitement dans l'air du temps.Chouette.JPGChariot.JPG

    Passerelle.jpg   Carnavalier.jpg

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    Lien permanent Catégories : Art
  • Ecole de foot du FCC : La recette du loto envolée.

    Les amateurs de loto et les supporters du club de football chalabrois s'étaient donné rendez-vous ce samedi 19 décembre à Ste Colombe sur l'Hers afin de participer au loto annuel organisé par les responsables de l'école de football du F.C.C. Pleine réussite pour une soirée qui  se déroulera dans une excellente ambiance, jusqu'à ce que les responsables de l'animation ne constatent la disparition de la caisse contenant la recette, alors qu'étaient annoncés  les derniers numéros.

    Vol Ecole de foot.jpg

    Selon les premières constatations, le préjudice s'élèverait à 2000 € environ, une somme correspondant à la vente des planches, plus un fond de caisse de 350 €.

    Le club a déposé une plainte auprès de la gendarmerie de Chalabre et envisage malgré un grand sentiment de découragement, l'organisation d'une nouvelle soirée, afin que les petits sportifs ne subissent aucun préjudice.

    Comme l'année dernière, la soirée était organisée au foyer rural de Ste Colombe.

    Lien permanent Catégories : Echos
  • Ils ont fait Fluris !

    Fluris 2009 .jpgUne tradition vieille de 312 ans a été perpétuée. 

    Le charivari annuel organisé à la mémoire du Sieur Jacques Fleury, collecteur d'impôt fauché par la camarde le 13 décembre 1697 dans la nuit chalabroise, s'est déroulé comme prévu en ce froid dimanche de Ste Luce. Le tout dans une ambiance très bonne enfant, il faut dire que la moyenne d'âge des tireurs de traîneaux n'était guère élevée, les adultes préférant se tenir à distance, comme s'ils avaient voulu déléguer à leurs cadets l'entière gestion de l'événement.

    A 18h précises et autour d'une halle enveloppée dans la pénombre, là-même où notre collecteur à la chambre à sel devait tristement pratiquer le coupable forfait qui lui coûterait la vie, les petits « arrossegaïres » ont entamé un tour d'honneur endiablé. Au premier « Vei fan les ans que tueron Fluris ! », les traîneaux ont commencé à virevolter sur un pavé aussi étincelant que la nuit était ténébreuse. Un trio de meneurs composé de Clément, Thomas et Pierre allait très vite passer aux commandes, emmenant vers les cours Colbert, Sully et d'Aguesseau leurs compagnons de charivari. Arrivés à hauteur de l'ancienne épicerie La Ruche, que les plus de soixante-dix ans ont bien connu, la jeune troupe recevait un renfort de choix en la personne de Maurice. Comme aux plus beaux jours de ses jeunes années, ce dernier haranguait le cortège, faisant monter un nouveau et tonitruant « Vei fan les ans que tueron Fluris ! ».

    Fluris Blog II.jpg« Arrossegaïre » un jour, « Arrossegaïre » toujours.

    La bruyante commémoration allait continuer de plus belle, jusqu'à ce que la fatigue n'ait raison des petits organismes. L'heure était venue de rejoindre la table familiale où une bonne soupe, salée mais sans plus, allait ranimer des organismes mis à rude épreuve par une tradition qui semble avoir quelques beaux jours devant elle.