Dans l'antre de la Cazalette, où Marie-Madeleine fait l'objet de toutes les attentions
Dans la perspective des fêtes de Sainte Marie-Madeleine du Cazal programmées les 19, 20 et 21 juillet prochain, la Cazalette, le fief des quinzistes du cru gracieusement mis à disposition, accueillait une assemblée générale devant définir les modalités de l'édition 2024. En préambule, et pour confirmer les résolutions prises lors d'une réunion préparatoire tenue en février dernier, la mise en place d'un triumvirat est devenue pleinement officielle.
L'ensemble des points élémentaires à la réussite de la fête ayant été abordés dans leur chronologie, toujours dans le respect d'un cadre perpétué par les Festejaïres del Cazal, trois éléments moteur du collectif prenaient leurs fonctions. Ainsi, Arnaud Molini, Pierre Rossi et Romain Sicre ont coiffé leur casquette de président, devant un parterre de bénévoles acquis à la cause. Bénévoles au nombre desquels Titou Cnocquart, président sortant au terme de huit années d'exercice, lequel reste membre actif de la nouvelle troupe. Comme déjà précisé par l'ami du Pech del Bouich, « Le bureau a une valeur purement administrative, et le fonctionnement du Cazal est et reste identique à ce qui se fait depuis quatre décennies : toutes les initiatives personnelles sont les bienvenues et participent à cette synergie et cette spontanéité qui donnent un cachet singulier aux fêtes du vieil hameau blotti au pied de la colline du Tatauba ».
Aude, Romain, Arnaud, Pierre et Jean-Paul, administrateurs des Festejaïres
Les festivités 2024 vont se mettre progressivement en place, avec dans un premier temps un chantier destiné à poursuivre l'amélioration des infrastructures dans et autour de l'emblématique grange des Festejaïres. Le bureau est complété par Aude Padet, secrétaire, et Jean-Paul Subreville, trésorier. Les membres actifs, pointés sur une liste non exhaustive : Carla Cnocquart, Léa Izart, Victoria Mamet, Romane Toustou, Mathieu Canal, Quentin Gérard, Joël Lafitte, Tom Molini, Patrice Flamand, Léo et Loik Rosich... Rendez-vous à la mi-juillet, pour de nouvelles réjouissances cazaliennes.
Au fil du temps, la course à la brouette aura été appelée à évoluer
Comme le précise le « Barioto Club », organisateur de la course, dans l'article publié le samedi 26 juillet 1902 dans Lo Gaveù, journal de Bollène (Vaucluse) : « Le gagnant aura droit à 50% prélevé sur la somme totale des engagements, le second au 25%, le 3e au 15%. On est prié de payer son engagement en espèces sonnantes : les billets seront rigoureusement refusés. Il est défendu de galoper, on devra marcher au trot légal ». Signé le président, Jean Harpagon.