Jacques Laffont a succédé à Roger Dumay, le 23 juin 1995.
En fin d’année 2013 et à l’occasion des vœux que Jacques Laffont maire de Montjardin a adressé par courrier à toute la population, celui-ci a fait part de sa décision de ne pas briguer un quatrième mandat. Après dix-neuf années à la tête de la commune, dont sept ans comme vice-président de la communauté des communes du Chalabrais, quinze ans au syndicat d’électrification comme vice-président, puis président et actuellement représentant le canton dans la nouvelle structure du Syaden, Jacques Laffont a fait le choix de se retirer de la vie municipale. Une décision qu'il accompagne avec la déclaration suivante :
"J’ai eu la chance de passer de très bons moments auprès de mes administrés, j'ai bien travaillé avec le conseil municipal, les maires du canton, les représentants du conseil général, cette tâche m’a beaucoup appris, apporté dans tous les domaines, dans les rapports personnels, mais aussi dans les difficultés qu’entraîne la fonction, où il faut être présent à tous les niveaux et savoir aussi prendre des coups, s’acharner pour défendre les projets de la commune.
Nous avons pendant ces trois mandats je pense bien travaillé avec les divers conseillers municipaux (effacement des réseaux électriques et télécom, réalisation d’un réseau d’eau potable de cinq kms pour desservir quatre habitations dans les hauts de la commune, création d’une nouvelle station d’épuration et le raccordement au lotissement de la Strade avec la création d’un poste de relevage, informatisation, réhabilitation totale du logement de l’ancienne école, travaux d’éclairage public, création et aménagement du chemin reliant la Piche au village avec deux gués, réfection de la voirie dont une partie reste à faire, travaux en façade de l’église, aménagement de la mairie et création d’une salle de réunion à l’étage, et tout récemment prolongation des réseaux (eau, téléphone, électrification, pluvial et voirie à la Strade où de nouvelles habitations se sont créées).
Tout ceci avec bien sûr l’aide de subventions de l’état, du conseil général, du personnel technique de la communauté des communes, mais aussi d’un emprunt en cours de remboursement. A ce jour, la santé financière de la commune est on ne peut plus saine, car selon certains esprits chagrins et mal renseignés, l’endettement serait excessif. Les comptes ont été et sont à la disposition des habitants, mais j’ajoute que ceux-ci ont été validés par les organismes compétents. Il est donc dommageable que certaines personnes se déversent en conjonctures suspicieuses tenant à semer le trouble en période électorales.
En conclusion, j’arrête pour des raisons personnelles auxquelles s’ajoute l’usure de ces années certes enrichissantes, mais de plus en plus exigeantes. Cela m’emmène à considérer qu’il ne peut y avoir de sens positif que si l’on adhère totalement à l’esprit de cohésion, de dynamisme et d’écoute qui est nécessaire. Je souhaite que de nouvelles énergies se mettent en place avec la motivation qui doit être de mon point de vue le moteur essentiel. L’implication de toute une équipe est une évidence".