Faute de relève, les bénévoles chargés du carnaval sont inquiets pour l'avenir de cette tradition. les jeunes sont appelés au secours.
Faut-il d'ores et déjà imaginer un printemps sans sa Majesté Carnaval ?
C'est la question qu'il faut se poser après la réunion organisée tout dernièrement en mairie, à la demande des sociétaires de l'O.P.V.C. A l'ordre du jour, la mise en place du protocole permettant de pourvoir à la réception de sa Majesté Badaluc, héritier d’une flamboyante lignée. Une responsabilité qui pourrait paraître simple routine, à ceci près que l'équipe en place, aujourd'hui diminuée par le "poids des ans", souhaite (depuis au moins un petit lustre), passer le témoin à ses cadets.
Successeurs espérés, mais qui pointent hélas aux abonnés absents, pour preuve la maigre participation à la rencontre programmée en ce samedi 12 janvier. Hormis la présence saluée de deux représentants du comité des fêtes, les ambassadeurs de sa sérénissime excellence Badaluc, auront attendu encore et en vain, l'arrivée d'une relève qui ne vient pas.
Des animations à sauver Qui pourrait ignorer que l'accueil de ce prince de l’éphémère, entraîne une succession d'initiatives, allant de son assemblage jusqu'aux pots de vin alloués aux magistrats, en passant par sa réception, son escorte en musique, la restauration de ses courtisans, la petite sauterie à l'attention des carnavaliers, ou encore les compromis avec les notables pensionnaires de l'hôtel de ville.
En ce deuxième samedi de l'année 2013, et face à un inquiétant constat d'échec, le coeur était loin d'être à la fête. Badaluc le 45e visitera-t-il cette année encore notre riante cité chalabroise ? Il est fort probable que la réponse soit bel et bien négative. Une mince lueur d'espoir demeure, puisque sous leur casquette de musiciens, les solistes de l'OPVC tiennent à préciser qu'ils se feront un plaisir de ressortir leurs partitions, au cas où un sursaut viendrait agiter la capitale du Kercorb. A l'image des colons filant vers l'ouest, il apparaît que les légataires de René, Gérard et Robert, ne tiendront plus très longtemps. A moins que la cavalerie ...