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  • Georges Fabre n’est plus

    G. Fabre Juillet 2012.jpgGeorges Fabre en juillet 2012, lors de l’inauguration de la fresque de l’Ehpad.

    L’église Saint-Pierre accueillait jeudi 3 janvier dernier, une assistance recueillie, venue adresser un dernier adieu à Georges Fabre, décédé à l'âge de 87 ans. Né à Limoux le 28 mai 1925, Georges Fabre avait fait ses classes dans les bonnes pâtisseries de la cité blanquetière, avant de venir s’installer en Kercorb. Avec le concours de Claire, son épouse, il avait assuré la succession de la Maison Magna, pérennisant pour le plaisir des fins gourmets, l’excellente réputation d’une enseigne sise sur le Cours Henri d’Aguesseau.

    Tous deux étaient à présent pensionnaires de l’hôpital local des Hauts de Bon-Accueil, prenant part aux nombreuses activités proposées. Georges Fabre avait été choisi par ses pairs pour assurer la présidence d’un atelier de céramique, qui avait offert en juillet dernier, une oeuvre remarquable intitulée « Lumière matinale ». Une fresque qui orne désormais le grand salon de l’hôpital, pour prolonger le souvenir d’un maître-pâtissier, qui n’avait pas son pareil pour confectionner les fameuses meringues aux pignons.

    georges fabre,chalabreLe regretté Georges Fabre était également un habitué des concours de belote (Photo Archives Novembre 1994, Café Tournois)

    Précédé par les drapeaux des anciens combattants, rappelant son implication aux côtés de ses compagnons de combat de la section « Rhin et Danube », le cortège a accompagné Georges Fabre vers le caveau familial où il a été inhumé aux côtés de son fils Gérard, décédé en mars 2010. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Claire son épouse, à Martine sa fille, à Paulette sa sœur, à toutes les personnes que ce deuil afflige.  

  • Du Blau au Chalabreil

    Fernand Lara n’est plus.

     

    La cité chalabroise a accompagné vers sa dernière demeure, Fernand Lara, enlevé à l’affection des siens le 27 décembre, à l’âge de 86 ans. Natif du village de Agon, province espagnole de Zaragosse, où il avait vu le jour le 18 avril 1926, Fernand Lara s’était installé vers la fin des années 1950, dans le village voisin de Léran (Ariège). Il retournera ensuite vers son pays d’origine, puis retrouvera l’Ariège, et le village de Belloc, avant de venir s'établir définitivement à Chalabre avec sa famille. Après les travaux de la terre, Fernand Lara avait intégré les effectifs de l’usine Canat où il avait fait valoir ses droits à la retraite. Résidant de la cité des Genêts, militant engagé, au sein de la section socialiste du Chalabrais, Fernand Lara était également un grand passionné de pêche.

     

    fernand lara,aappma du quercorb,fnaca chalabreEn mai 1995, le regretté Fernand Lara (à gauche), ici en compagnie de son voisin Corrado Crovetti (†), avait pêché un silure de 20,5 kg dans les eaux de Montbel (photo Archives Mai 1995).

    Samedi 29 décembre, les parents et les amis de Fernand sont venus lui adresser un dernier adieu, sous les cèdres du cimetière de Saint-Pierre. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Marie-Rose son épouse, à Rosette, Yvonne, Jacqueline, Anne-Marie, Michel et Christian ses enfants, à Stani son frère, à sa sœur Marie, à ses petits enfants, ses arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    Football : L’école du FCC seule en lice.

    Après leur belle qualification en coupe Favre, les seniors du FCC ont laissé la vedette à leurs cadets, engagés hier samedi 12 janvier dans un tournoi triangulaire à Villemoustaussou. Ils étaient tour à tour opposés au Trapel F.C II, et à l’E.S du Fresquel II (résultats à suivre).

    Avec les anciens d’Algérie.

    Le comité cantonal de la FNACA de Chalabre tiendra son assemblée générale le vendredi 18 janvier à 17 h à la mairie, cours Sully. Tous les anciens combattants ainsi que les veuves d’anciens combattants sont les bienvenus à cette réunion. A l’ordre du jour, compte rendu moral et financier de l'exercice 2012, informations et questions diverses, démission du bureau et appels à candidatures pour l’élection d’un nouveau bureau. Election du nouveau bureau. Préparation de la célébration du  mardi 19 mars 2013. La vente des cartes d’adhésion se tiendra en début de réunion. Le président Gérard Couteau, le conseil d’administration et le bureau souhaitent aux Chalabroises et aux Chalabrois une heureuse année 2013. Les membres du comité sont invités à participer nombreux à cette assemblée, la galette des rois et le verre de l’amitié clôtureront le rassemblement.

    Avis aux pêcheurs.

    L'association de pêche du Quercorb tiendra son assemblée générale annuelle le vendredi 18 janvier à 18 h salle de la mairie, cours Sully. A l’ordre du jour, bilan 2012 (cartes vendues, alevinages, projets non aboutis), perspectives pour 2013 (dates d'ouverture, choix des dates d'alevinage, application du plan de gestion piscicole, questions diverses). Le président Christian Courdil invite les pêcheurs à venir nombreux, afin de préparer une nouvelle saison. 

  • Voilà deux siècles, mourrait le Baron de la Prade

    raymond viviès,baron de la pradeRaymond Viviès de La Prade, dans son costume de général de brigade.

    L'Histoire n’a pas retenu le parcours de Raymond Viviès, « oublié de la Grande Armée », né en « Terre Privilégiée ». Commencée le 3 novembre 1763 à Sainte-Colombe-sur-l'Hers, sa vie se terminera près d’un demi-siècle plus tard, à 2.500 kilomètres de sa terre natale, à l'issue de la désastreuse campagne de Russie.

    Au début de l’année 1792, il est âgé de 30 ans lorsque l’esprit patriotique le pousse à s'enrôler dans les volontaires de l'Aude, afin d’enrayer l’invasion espagnole. Raymond Viviès est nommé quartier-maître-trésorier, 1er grade d'officier au 8e Bataillon des Volontaires de l’Aude, le 13 avril 1793. Incorporé dans l’armée des Pyrénées Orientales, comme tous les Audois, il étrenne son grade à Peyrestortes, porte d’accès vers Perpignan. Le 17 septembre 1793, il mène une charge à la baïonnette qui permet la prise du camp espagnol et la mise en déroute des troupes ennemies. Il a comme compagnon d’armes Jean Lannes, futur maréchal d'Empire et duc de Montebello. Et c’est à Nice, le 27 mars 1796, qu’il entend pour la première fois la voix de Bonaparte, un petit jeune de 27 ans.

    Le 11 novembre 1799, il est promu Chef de Brigade (l’équivalent de colonel), onze mois plus tard, il prend le commandement du 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne, à la tête duquel il se distingue au combat de Pozzolo. Le 11 décembre 1803, il est fait chevalier de la Légion d'Honneur, distinction créée en 1802 par le Premier Consul. Raymond Viviès fait ainsi partie des premiers récipiendaires, il devient le premier en Kercorb, à recevoir cette décoration.

    A la veille de Noël 1805, il est promu général de Brigade à Austerlitz. Puis c’est la bataille d'Iéna, qui marque le début de la campagne de Pologne, au cours de laquelle Viviès se distingue à nouveau. A la tête du 46ème de Ligne, il enfonce les lignes russes massées sur le plateau du Ziegelhof (à 2 km avant Eylau), et pénètre le premier dans le cimetière, point clef de la bataille. Malgré une âpre résistance des Russes positionnés derrière l'église, il parvient à maintenir le moral de ses troupes, et à s'emparer du village.

    Eté 1808, il recevra un nouveau gage de confiance de la part de l'Empereur et devient baron de La Prade, du nom d'une propriété située à Rivel entre Chalabre et Sainte-Colombe, héritée de son père par lettres patentes du 11 août 1808. 

    La Grande Armée s’élance le 24 juin 1812 depuis Kaunas (Lituanie), puis franchit le Niémen, frontière naturelle entre la Pologne et la Russie. La première confrontation entre les deux forces armées a lieu le 7 septembre à la bataille de la Moskowa (ou Borodino). La suite est connue de tous, et cinq semaines après avoir quitté Moscou, les troupes napoléoniennes, harcelées par les Cosaques du maréchal Koutouzov, se retrouvent face à un obstacle de taille, la rivière Bérézina.

    Les sept compagnies de pontonniers du général Eblé, auxquelles se sont joints des sapeurs, soit près de mille hommes au total, travaillent dans la nuit du 25 au 26 novembre 1812 à la construction des ponts dans la Bérézina, qui continue à charrier des glaçons. Le 27 novembre, dans la matinée, l'Empereur et son état-major passent sur la rive droite. Raymond Viviès et ses hommes franchissent le premier pont, et prennent pied sur l'autre rive en couverture. Après avoir débarrassé l'endroit des quelques soldats russes qui s'y trouvent, ils prennent position pour sécuriser le passage du reste de la Grande Armée. Mais ces « rescapés » sont loin d'être au bout de leurs peines. La route de Vilnius leur est certes ouverte, mais il leur reste encore près de 250 km à parcourir. Raymond Viviès, accompagné de son fidèle cuisinier Cousinet, originaire de Saint-Benoît, poursuit ainsi la route, lorsqu'à l'orée d'un bois, ils sont brutalement entourés de Cosaques et faits prisonniers. Raymond Viviès, déjà très affaibli est emmené à Vilnius. La température affiche moins 35°, et les cadavres s'entassent dans les rues. Des milliers de dépouilles furent ainsi entassées pêle-mêle dans les sous-sols de certaines églises, le sol étant trop dur pour y creuser la moindre sépulture. C'est dans cette atmosphère apocalyptique que Raymond Viviès vécut ses derniers instants. Le 13 janvier 1813, après quelques semaines durant lesquelles il lutte contre les convulsions de plus en plus nombreuses, la fièvre aura raison de lui. Sa dépouille n’a jamais été rapatriée, sur une pierre tombale, entre quatre grand cyprès du cimetière de Saint Colombe-sur-l’Hers, ces quelques mots sont écrits : « Il est mort loin des siens ».  

    raymond viviès,baron de la prade

    Pour plus de détails sur la vie de Raymond Viviès, voir le site de Serge Fournié, "Si Chalabre m'était conté".

  • Les randonneurs du Kercorb ont retrouvé leur refuge

    St Barth 28 Déc. 2012 Retour au refuge.jpgLa controverse du St Barthélémy a fait rage, dans un refuge riche en souvenirs.

    Un peu avant que l’année 2012 ne fasse ses adieux, les randonneurs du Kercorb se sont transportés sur les pentes de leur pic fétiche. Un sommet ariégeois qu’ils honorent de leur présence entre Noël et 1er de l’An, quelle que soit l’épaisseur du manteau neigeux.

    Le Pog de Montségur se dégageait à peine de l’obscurité lorsque les six marcheurs apercevront l’étang de Moulzoune, premier palier de l’ascension vers le pic Saint-Barthélémy, via les mines de Fangas et de la Porteille. L’énorme quantité de poudreuse va sérieusement ralentir la progression de la cordée, munie de crampons, mais dépourvue de raquettes. Un oubli volontaire puisque l’objectif de cette journée n’était pas de rallier un St Barth immaculé, mais plutôt de rejoindre à l’heure dite, le refuge des Cimes (club d’initiation à la montagne escalade et ski). Lieu fixé pour une rencontre avec Jean, Annie, Maryse et Muriel, partis sur les traces du groupe de six, un peu plus tard dans la matinée.

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    Après la jonction réussie aux abords de l’énigmatique Monument aux Vivantes, l’équipée rassemblée ouvrira la porte d’un lieu mythique, théâtre voilà bientôt trente ans, de mémorables veillées. Lorsque les sociétaires du « Pitcharra Club » emmenés par leur président Christian Amouroux, passaient prendre la clef chez Victor Arcens à Montferrier, avant de préparer l’ascension vers le pic, autour d’une nécessaire flambée et éventuellement, d’une fondue bourguignonne.

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    Réunis en ce 28 décembre 2012 autour d’une table convenablement garnie, les légataires du « Pitcharra Club » n’auront pas échappé à la question récurrente, qui aura maintes fois par le passé, mis en péril la cohésion du club : « Lequel du Soularac et du St Barthélémy, est-il le pic le plus haut ? ». En réalité, la réponse a été donnée depuis longtemps, par Adelin Moulis, chantre de l’Ariège né au pied de Montségur. Le Soularac est composé de trois sommets : d’est en ouest, la pique d’Estang Tort, le menhir du Soularac et la pique du Diable. Lors de la réalisation d’une carte d’état-major au 1/80 000e, un officier soucieux de ne pas la surcharger, choisit l’une des trois altitudes et commit une erreur, en prenant la plus basse, en l’occurrence, la pique du Diable. Avec 2370 m pour le Soularac, contre 2348 m pour le St Barth, la discussion était définitivement close, et la cordée pouvait refermer la porte du refuge, avant le retour vers le Pays d’Olmes et le Kercorb.   

    Un album Saint-Barthélémy Décembre 2012 a été mis en ligne. 

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