Sous ce titre avait été publié ce même 15 avril 1997, un billet envoyé par un fervent carnavalier, reproduit ci-après. L’occasion de nous associer à ce message, tellement et toujours d’actualité, pour adresser de vives félicitations à la jeune garde qui a œuvré pour donner naissance à sa majesté Carnaval 2017, attendue aujourd'hui samedi 15 avril, aux alentours de 17 h 30.

Un Chalabrois amoureux de son carnaval, nous prie de communiquer : « Badaluc n’est plus très loin de Chalabre d’après les renseignements généraux. Mais pour perpétuer cette superbe et merveilleuse tradition, que d’efforts, de volonté, d’amitié, afin qu’au jour prévu, il soit là, présent au rendez-vous. Que d’agitation ! Chacun dans l’ombre apporte sa pierre à l’élaboration de ce Badaluc nouveau, car il va arriver le Badaluc nouveau ! Merci, merci à tous ! Je sais que cette année nous ne serons pas déçus ; chacun y a apporté le meilleur de lui-même. Par avance, toutes nos pensées vont vers tous ces créateurs, ces élèves et leurs maîtres, la chorale, les chauffeurs et le comité de réception, ainsi que vers les dévoués musiciens de l’OPVC.

Vous qui êtes amoureux de cette tradition chalabroise, vous qui aimez Badaluc, qui l’avez vu mourir de nombreuses années, faites que sa sortie soit une réussite et que votre présence encourage Badaluc à renaître de nombreuses années encore. Nous vivons un très beau carnaval populaire parmi les plus beaux de la région. C’est notre carnaval ! ».

Photo archives, Gabriel Gallardo, Roger Raynaud, René Berland et René Maugard, un exceptionnel tribunal d’exception.

Photo archives, les préparatifs de Carnaval 2007.

Ces trois escrocs de haut vol se faisaient passer pour les ambassadeurs de Badaluc.

C’est le plus pur des hasards qui a permis de déjouer un véritable complot fomenté par les forces de l’axe « Tataoubas-Tustomargue-Treboulina », destiné à ruiner les espoirs que les Chalabrois misent sur la providentielle venue de sa majesté Badaluc le 49e de la lignée. Cette visite amicale prévue pour les 15 et 16 avril prochain fera-t-elle long feu ? Sera-t-elle la visite de tous les dangers pour l’illustre hôte de la capitale du Kercorb ?

C’est bien ce que l’on peut craindre après les révélations obtenues auprès des autorités civiles, militaires et ecclésiastiques, qui ont aussitôt installé une cellule de crise. A l’heure où nous mettons sous presse, nous savons qu’un trio d’escogriffes à la solde des Trois T sus-nommés, vient d’être mis hors d’état de nuire et interné dans les cachots de la citadelle du cours Sully. Il faut féliciter le commandant d’armes de la maréchaussée, qui a déclaré dans un éclair de lucidité : « C’est une véritable pétaudière ! »

Contacté par téléphone, le chef du protocole a tout de même confirmé la venue de Badaluc, et délivré le programme de la visite. Samedi 15 avril, à partir de 17 h 30, accueil sous la halle de sa majesté Badaluc XLIX. Les notables rendront les honneurs officiels, avant un tours de fécos, prévu à 21h avec les musiciens de la banda « Entre-nous » et leurs amis, suivi d’une sauterie au théâtre Georges Méliès. Dimanche 16 avril à 15 h, animations sous la halle pour petits et grands, suivies du jugement de sa Majesté Carnaval. La place Charles Amouroux pourrait servir de cadre à une belle flambée, suivie du verre de l’amitié.

31 mars 1946, un petit âne conduit par Papillotte (Emile Hernandez), emmène au-devant des notables de la ville, sa Majesté Carnaval, qui ne porte pas encore le nom de Badaluc (photo collection Serge Sibra). Guy Huillet porte son fils Pierrot dans les bras. 

Nicolas Azam stoppé, et les « bleu et rouge » échouent à faire sauter le verrou brensol (Photos Patrick Pierron, Compte-rendu glané au fil des minutes sur les réseaux sociaux).

Dimanche 9 avril, le quart de finale de championnat de 4e série Midi-Pyrénées mettant aux prises les rugbymen de l’US Kercorb-Bastide-Peyrat à leurs homologues du Brens Olympique, a vu la victoire des Tarnais, sur la marque de 16 à 11 (mi-temps 0-6). Sur la pelouse de Labastide-Beauvoir et sous la direction de M. Olivier Baduel, chaque formation aura eu une mi-temps à son avantage, le BO venant coiffer sur le fil, un quinze des Trois Clochers qui aura trop tardé à capitaliser ses temps forts.

L’entame sera difficile face à un solide pack, mais les « bleu et rouge » répondent présents et composent avec un léger vent favorable. Une mêlée à cinq dans le camp tarnais ne donne rien, l’Entente est bousculée mais c’est elle qui produit le jeu. Bien que sevrée de ballons en touche, l’USKBP progresse et son buteur Eliot Floch ouvre la marque sur pénalité (0-3, photo ci-dessus). S’ils occupent bien le terrain, les « bleu et rouge » ne font pas fructifier leurs ballons d'attaque. Après un carton blanc infligé aux Brensols, une pénalité d’Eliot Floch porte la marque à 0-6.

De retour sur le pré, les Tarnais adossés au vent signent une pénalité (3-6), mais sont tenus à distance grâce à un essai de Pierre Rossi (3-11, photo ci-dessus). Cette réalisation favorise du beau jeu mais c’est pourtant Brens qui réduit la marque, sur coup de pied face aux poteaux (6-11). Après un drop manqué, les « blanc » jouent leur va-tout et mettent l’Entente sous pression, pour réussir un essai en coin, transformé (13-11). Brens mène au score pour première fois de la partie, et validera sa qualification pour la demi-finale en concluant par une ultime pénalité (16-11).

Elie Franot blessé aura droit à quelques points de suture.

La formation : Brice Garcia, Gauthier Rougé, Mickaël Cathala, Bastien Garcia, Christophe Servant, Grégory Amiel, Anthony Rodrigues, Maxime Batistella, Mathias Verganzonès, Johann Rivals, Alex Dumay, Fabien Conte, Pierre Rossi, Eliot Floch, Benjamin Jammet. Le banc : Nicolas Azam, Jean-Charles Nozières, Benjamin Defernez, Cyril Servant, Frédéric Lacanal, Elie Franot, Damien Pécheu.

Gauthier Rougé sauve un ballon, avant sa projection en touche.

Christophe Servant aiguillonne les troupes.

Un ballon couvé par Elie Franot et Gauthier Rougé, sur un bon travail collectif.

Fabien Conte cloué au sol.

Les Brensols sur la route de Pierre Rossi.

Ouverture de Benjamin Jammet, l'essai est au bout.

Johann Rivals et Cyril Servant dans la tenaille rouge et blanche.

Anthony Rodrigues sait que les lois de la physique sont difficilement contournables.

Nouveau départ sur l'aile de Benjamin Jammet.

Johann Rivals « s'arrache » mais ne passe pas. 

Maxime Batistella stoppé dans sa course, et le chrono tourne.

Eliot Floch et Fabien Conte pour un ultime rush, et pour entretenir l'espoir.

Objectif une nouvelle fois atteint pour les dirigeants du FCC.

La 4e édition du stage « Foot Nature » s'est déroulée du lundi 3 au mardi 4 avril, à la faveur des vacances de Pâques. Le club du président Olivier Cazas avait ouvert en grand la porte des vestiaires du stade Lolo Mazon, afin d’accueillir au mieux les petits footballeurs âgés de cinq à quatorze ans, et ayant signé un contrat avec le FCC. Une météo idéale a permis à 41 graines de champion, de profiter des conseils des éducateurs présents à leurs côtés.

Au programme de ces deux journées d’initiation, football le matin, repas en commun préparé par les « cuisinières » du FCC, et activités nature l'après-midi, avec randonnées, courses d'orientation et chasse au trésors pour les tout petits. Au final, le président n'avait plus qu'à remercier les artisans d’un stage réussi.