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  • C’était hier : Les tenniswomen sont championnes de l’Aude

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 10 juin 1999.

    tc du chalabraisGisèle, Laurence, Gaëlle, Catherine et Frédérique ont ramené le titre à leur président Bernard Lanes (photo archives juin 1999).

    Pour un coup d’essai, c’est véritablement un coup de maître que l’équipe féminine du Tennis Club Chalabrois a réussi dimanche à Gruissan où elle disputait la finale du championnat départemental de 4e série. Par deux victoires à une, les protégées du président Bernard Lanes ont brillamment remporté leur premier titre face aux représentantes du TC Argeliers. Deux simples décisifs et extrêmement disputés ont mis les Chalabroises sur le chemin du succès, le redoutable privilège d’engager les « hostilités » et de marquer le premier point revenant à Laurence Bérenguer, sereine malgré l’enjeu. La deuxième rencontre opposant Frédérique Falcou à une Argeliésoise classée 30/1 (meilleur niveau en 4e série), allait être tout aussi serrée et au terme d’un suspense haletant, le résultat final donnait 7/5, 6/1 en faveur de Frédérique qui signait là une nouvelle performance. Avec deux succès au bout de la raquette, les Chalabroises étaient assurées du titre, et ce malgré la courte défaite concédée lors du double.

    Mmes Gisèle Courthez, Catherine Bérenguer et Mlles Gaëlle Rosich, Laurence Bérenguer et Frédérique Falcou pouvaient alors mesurer le chemin parcouru depuis le mois de janvier et cette première victoire face aux représentantes de la Malepère. Invaincues depuis, éliminant le TC Minervois en quart et le TC Tuchan en demi-finale, les féminines du TCC obtiennent une récompense méritée et très encourageante. Inutile de le préciser, l’accueil réservé aux championnes fut des plus chauds, bises, félicitations, accolades, il ne restait plus alors qu’à sabrer le champagne. Pour fêter dignement le titre et partager le bonheur de la victoire en compagnie des sociétaires du club. 

  • Les rendez-vous de l’Upek

    Une nouvelle rencontre à l’initiative de l’Université populaire en Kercorb est programmée dimanche 9 juin à 16 h, au théâtre Georges-Méliès. La conférence animée par Jean Cros permettra d’évoquer la situation des finances publiques et l’avenir des collectivités locales.

    Retraité de la fonction publique territoriale, Jean Cros est docteur en économie et administrateur territorial. Il a fait l'essentiel de sa carrière dans une grande collectivité (plus d'un million d'habitants) et a eu la responsabilité pendant 27 ans des finances (budget supérieur au milliard d'euros), et du personnel (5500 agents). Il a ainsi pu observer l'évolution et la place des collectivités depuis la décentralisation Deferre de 1981-1982, jusqu'aux événements récents de redistribution des compétences entre collectivités, et de tentative de réduction de la dette publique.

    Financeurs au travers de nos impôts, et bénéficiaires via de nombreux services publics au quotidien, l'avenir des collectivités locales nous concerne tous de près. Qu'est-ce qui distingue l'organisation territoriale de la France et des autres grands pays européens ? Pourquoi parle t-on de difficultés voire de crise des finances publiques locales ? Pourquoi la dette publique explose t-elle ? Faut-il la maîtriser ou pas, et si oui comment ? L’Upek propose de s’interroger sur l'avenir de nos collectivités, à travers ces questions citoyennes.

    Un moment de convivialité clôturera la manifestation à 18 h avec des boissons offertes. Entrée gratuite pour les adhérents, participation libre pour les non adhérents. 

    Contact : upek11@laposte.net, blog : http://upek.over-blog.com

  • Puivert : Musiques itinérantes avec le Festival Ligat

    Vendredi 21 juin, Puivert servira de cadre au lancement du Festival Ligat, festival de musique itinérant organisé par La Claranda en partenariat avec le musée du Quercorb et la MJC. Au programme, le groupe Yidjam (18 h), dans les jardins du musée. Une musique portée par les vents de Mongolie et des confins de la Chine. La voix du chanteur diphonique de Mongolie Mandaakhai s’entrelace avec celle de sa vièle. Ensorceleuse, Jiang Nan fait rugir les sonorités fauves de l’envoûtante cithare chinoise. Un spectacle empreint d’une spiritualité hors du temps et de l’espace, animé par l’impétuosité des vents d’est.

    A 19 h 30 au départ du musée, la fanfare déambulatoire The Super Klaxons Brass Band invitera à danser dans les rues. A 21 h aux abords du lac, l’ensemble vocal puivertain chantera avec amour et convivialité. Si ça vous chante, transportera son auditoire d'un monde à l'autre, de l'Occident à l'Orient, de l'Europe à l'Asie, de l'Afrique à l'Amérique. 

    A 21 h 30, le groupe ‘Ndiaz (musique bretonne à danser) prendra le relais sur les berges du plan d’eau. Youn Kamm ( trompette), Yann Le Corre ( forrò brésilien), Jérôme Kerihuel (percussions) et Timothée Le Bour (saxophone) inviteront à la danse en rond, avec les musiques populaires du monde comme horizon.

  • Une journée dans le souvenir d’Auguste Cathala

    auguste cathalaLes ruines du Roudié restent habitées par le visage d’un martyr de la Résistance.

    La cérémonie à la mémoire d’Auguste Cathala, assassiné le 23 mai 1944 par les nazis, a été célébrée dimanche 2 juin à Montjardin, face à la stèle érigée à l’initiative des Anciens FTPF. Aux côtés de sa famille, des associations d’anciens combattants, de Jean Tailhan dit Lapébie, vétéran du Maquis Faïta, de Jean-Jacques Aulombard maire de Chalabre, de Michel Molhérat, Patrick Bacot et Henry Garino pour l’ANACR, des drapeaux de la Fnaca et de l’Amicale des Guerilleros Espagnols-FFI section de l’Aude, Francis Routelous maire de Montjardin et Serge Fournié, ont évoqué les dernières heures d’Auguste Cathala, seul face à ses bourreaux venus de Chalabre, conduits par la milice locale.

    auguste cathala

    Après les chants interprétés par l’ensemble vocal Eissalabra, les sonneries et le dépôt de gerbes, l’hommage s’est poursuivi sur les lieux de la tragédie, à la ferme du Roudié. Dans le cadre de verdure entourant les vestiges d’un camp alors occupé par les partisans du Maquis Faïta, Serge Fournié est revenu sur les heures ayant précédé ce mardi 23 mai 1944. Evoquant les mouvements de troupes nazies sur le Chalabrais, puis l’intrusion au petit matin de la soldatesque dans la ferme familiale des Vinsous. Jusqu’au tragique épilogue et le crime atroce perpétré par l’occupant sur un enfant de dix-neuf ans.

    auguste cathala

    Au hasard des inscriptions gravées ça et là sur les murs encore dressés de la ferme, chacun a essayé d’imaginer le calvaire subi par Auguste Cathala, dont le sacrifice préservait la capacité d’action des hommes du Maquis Faïta. Au pied de ce qui fut un escalier, à l’endroit même où le corps mutilé de leur grand frère était retrouvé au soir du 23 mai, les soeurs d’Auguste ont déposé un bouquet de roses.

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    Francis Routelous, maire de Montjardin

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    Serge Fournié

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    Jean Tailhan dit Lapébie, vétéran du maquis Faïta

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