De la cathédrale à la grange étable, les louveteaux ont fait un bond de 2000 ans dans le temps.
Vendredi 19 juillet, enhardis par la lecture de la gazette du Cazal libre, les disciples de Robert Baden Powell avaient investi en nombre le pied du Tataubas, avec l'agréable impression de débarquer au paradis du scoutisme.
Encadré par des ecclésiastiques patentés, le groupe a aussitôt entrepris l’érection d'un camp aussi proche que possible de la nature. Afin de développer l'esprit de vie en communauté, bien que le coin douche ne semble un peu primitif.
D’abord accueillis chez l’habitant, les petits baroudeurs effectueront une balade découverte, pour développer leur notion d'orientation. Un premier exercice à la boussole les mènera tout droit vers la terrasse de Laura et Manu, puis, dans l’impossibilité de retrouver le nord dans le noir, ils dresseront un bivouac chez Valentin, en musique toujours. Rallié bien plus tard à la lumière de la torche, le cantonnement dressé sur les hauts du Cazal sera le théâtre d’un feu de joie sous les étoiles, tandis que les préposés à l'intendance s'affairaient sur la table à feu.
Hélas au réveil, nos louveteaux n’auront d’autre choix que de déguerpir, pris à partie par les natifs du hameau, hermétiques à toute forme de communion, mais surtout passablement énervés par le projet de reconstruction sur la grand-place, de la cathédrale de Notre-Dame (voir édition Cazal libre du 16 juillet). Une rumeur à peu près fausse au final, démentie par un vicaire du Cazal au sourire retrouvé, qu’une absolue dévotion à Marie-Madeleine honore. Les clameurs se sont tues sur la grand-place, les scouts éparpillés à travers champs oubliant dans leur précipitation, de remonter dans un bus qui sera mis aux enchères à la bougie, le jeudi 1er août.
Un album-photos 2019 Camp de scouts du Cazal a été mis en ligne