Depuis le dimanche 16 février 2020, date de leur dernière sortie sur une pelouse (OS Saint-Papoul vs FCC 1-4), les footballeurs du FC Chalabre jusqu’alors invaincus au terme de douze journées de championnat D2 (1ère division), restent dans l’expectative. Après la décision d’arrêter toutes les compétitions, en application des dispositions destinées à freiner la propagation du Covid-19, le District de l’Aude planche désormais afin d’établir le classement final de tous les championnats départementaux. Le FC Chalabre montera-t-il dans l’ascenseur des équipes promues ?

En attendant une information qui devrait bientôt valider les palmarès d’une saison 2019-2020 tronquée, retour vers la saison 1976-1977, lorsque le FCC avait décroché une place en finale de la Coupe Victor-Lopez. Après avoir éliminé en demi-finale Rieux-Minervois (1-0), alors tout nouveau champion de Première Division, le onze entraîné par Eric Martin retrouvait en finale l’US Axat, vainqueur de l’US Villasavary (1-0). Pour une rencontre qui prenait les allures d’une belle, puisque les deux formations engagées dans le même championnat (1ère division), avaient triomphé l’une de l’autre sur le même score de 2 à 0.
Placée sous l’égide de l’ES Carcassonne, organisatrice de l’événement, cette finale disputée en nocturne avait pour cadre le stade Albert-Domec. Les nombreux supporters de la Haute-Vallée et du Kercorb présents à la « Pépinière » assureront l’ambiance sous la pluie, tandis que sur le terrain, le trio Boutier-Peytavi-Rouquet assurera l’arbitrage. Avec une moyenne d’âge de 21 ans pour Chalabre et 24 ans pour Axat, le duel tournera à l’avantage des Axatois, vainqueurs sur la marque de 3 à 1. Déception pour un FCC qui remportera la Coupe Georges-Favre deux ans plus tard, mais qui pour l'heure n'a pas réussi à inscrire la Coupe Victor-Lopez à son palmarès.

Le FC Chalabre peu avant le coup d'envoi
De gauche à droite. Debout : Eric Martin (entraîneur), Raymond Dumay, Jean-Louis Sanchez, Claude Mot, Philippe Gérard, François Lorca, Patrick Pizon.
Accroupis : Jean-Claude Bazzo, José Planas, Jacques Garcia, Guy Sanchez, Jean-Philippe Discala, Guy Dumay, Michel Maugard.
L'animation musicale était assurée en tribunes
(Yvan Bastard à la trompette, Serge Sibra aux percussions, Jean-Paul Subreville au saxo, Jean-Jacques Conte à la trompette, Jean-Marc Almécija aux cymbales, Patrice Rodriguez à la grosse-caisse)
Les supportrices sont au rendez-vous. Assises au 1er rang :
Carole Chrétien, Anne-Marie Garcia, Inès Rodriguez, Jacky Muros, Carmen Planas, Nelly Fort

La formation de l'US Axat, saison 1976-1977
(Photo Thierry Meynier)
Un onze emmené par le quintet Samper, Pereira, Isern, Rigoni, Michelou
Lundi 11 mai, les hauts de Roubichoux adressaient un dernier adieu à Adrienne Bénet née Mamet, enlevée à l’affection des siens à l’âge de 97 ans. Née le 3 novembre 1922 à Morteau (Haut Doubs), elle avait quitté la Franche Comté à l’âge de 10 ans, lorsque ses parents agriculteurs et ses sept frères et sœurs étaient venus s’installer à la métairie de Falgas. Elle participera aux travaux de la ferme et c’est en pays chalabrais qu’elle fera la connaissance de Jean Camille Bénet, jeune permissionnaire engagé dans la Royale, qu’elle épouse le 11 août 1945 en l’église Saint-Pierre de Chalabre. En octobre suivant le marin embarque pour le Vietnam, puis le jeune foyer va accueillir trois garçons, Christian, Paul et Pierre, avant d’aller s’installer à Toulon où la petite famille va grandir avec les naissances de Noëlle, Bernard, Jean-Luc et Dominique. Adrienne Bénet élèvera ses sept enfants presque seule, tandis que Jean navigue sur les mers du globe.
