Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • C'était hier : Haro sur Maître Goupil

    Battue Renards.jpg1er rang : Claude Subreville, André Naudy, Michel Mathieu dit Tistet, François Sanchez, Lazare Hernandez, André Sicre.

    2e rang : René Loupia, Emilien Boulbès, Sébastien Hernandez, Jeannot Rivière, Alfred Arnou, Pierrot Courdil, Victor Tisseyre.

    Il faut imaginer le Cours Colbert accueillant les nemrods chalabrois, de retour d'une matinée consacrée à une battue aux renards. L'année 1961 était bien engagée, et les membres de la société de chasse présidée par Alfred Arnou, bénéficiaient d'une autorisation leur permettant d'aller harceler Maître Renard sur les terres voisines de La Mouillère, commune de Chalabre. Après avoir envoyé deux goupils "ad patres", et avant de remiser les fusils, l'équipe pose devant l'objectif de Maurice Mazon, sur les marches du cabinet du docteur Lazare Anduze-Acher. A l'aide d'un fusil espagnol de marque Ugartechea, et d'un calibre 16 muni de canons juxtaposés (chevrotines), André Naudy et François Sanchez avaient, ce jour-là, porté deux coups fatals à la colonie de ce que d'aucuns appellent nuisibles. Quant aux chiens présents sur le cliché, pas cabots pour deux sous, ils avaient simplement l'habitude d'accompagner leur maître photographe sur chaque événement enrichissant le quotidien de la cité chalabroise.

    Un grand merci à Francine Sanchez Gayet pour la photo, et à André Naudy pour la précision de ses souvenirs.

  • C’était hier : Rugby : L’US Kercorb déjoue et quitte la scène en 16e

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 25 mai 2005.

    us kercorb xvLes Chalabrois n’ont pu jouer leur partition habituelle (photos archives, Mai 2005).

    La belle aventure de l’USK s’est terminée dimanche sur le terrain de Cugnaux (Haute-Garonne) face à la bonne, mais pas imprenable équipe de Gondrin (Gers). Les deux formations ayant les mêmes couleurs, les Chalabrois avaient revêtu une tenue noire, signe prémonitoire d’un après-midi aux couleurs de temps.

    Au coup de sifflet de M. Lansalot (Côte basque), Olivier Saint-Martin donne le coup d’envoi du match sous une pluie discontinue. Dans le premier quart d’heure, l’équipe de Gondrin profite de l’appui du vent et des nombreuses pénalités sifflées contre les Chalabrois, pour occuper le terrain adverse.

    us kercorb xv

    Les Gersois ouvriront la marque dès la cinquième minute pour un hors-jeu dans un regroupement. Après ces moments de flottement, l’USK va réagir et une très belle attaque partie des 22 mètres aboutira très près de la ligne d’en-but. Olivier Saint-Martin fera fructifier cette première incursion en passant la pénalité qui ramène son équipe à égalité 3 à 3. C’est à compter de ce moment que l’USK va balbutier son rugby.

    Dès le renvoi au centre, un mauvais dégagement qui ne trouve pas la touche, une relance gersoise, un coup de pied à suivre dans l’angle étrangement déserté par la défense du Kercorb, et Gondrin marque un essai qui porte le score à 8-3. Les Chalabrois vont revenir un instant sous les poteaux gersois, mais une pénalité bien placée ne sera pas tentée. Gondrin se dégage et arrive à la mi-temps avec cinq points d’avance.

    A l’entame de la deuxième période, les hommes d’Olivier Carbonneau vont essayer de reprendre le match en main pour revenir au score. Une domination de quelques instants qui ne donnera rien, les Gondrinois ayant posé des barbelés en défense. Profitant des nombreuses fautes de mains des Chalabrois, les gars du Gers vont par de petits, mais précis coups de pied en touche, camper dans les quarante mètres audois. Ces derniers vont encaisser un deuxième essai qui porte le score à 13-3. A dix minutes du trille final, une énième pénalité augmentera l’écart entre les deux équipes (16-3), et ne laissera plus planer aucun doute sur l’issue de cette rencontre. D’autant que les jeunes Chalabrois multiplient les fautes de main dans leurs tentatives d’attaque et donnent trop de ballons de relance en ne trouvant pas les touches, face à une équipe gersoise qui n’en demandait pas autant.

    Ce 1/16e de finale de championnat de France perdu 16 à 3 laissera comme un goût d’inachevé et nourrira quelques regrets dans le camp du président Thomas Cuaresma. Mais cette équipe est jeune, et capable de réserver encore quelques belles émotions, pour la saison prochaine, tel ce titre de Champion des Pyrénées acquis de haute lutte après une finale intense qui reste une très belle récompense pour les « Bleu et Blanc ».

    us kercorb xv

    us kercorb xv

    us kercorb xv

    us kercorb xv

    us kercorb xv

    Supporters sur la pelouse de Cugnaux

    us kercorb xv

    us kercorb xv

    us kercorb xv

    Défaite et frustration 

    us kercorb xv

    Un président...

    us kercorb xv

    ... peut précéder un autre président

  • En route vers le Pas

    cars mot

    L'ouverture de l'accès au Pas-de-la-case annoncée pour le lundi 1er juin prochain, offre l'occasion d'un petit retour en arrière, quand les Cars Mot emmenaient les jeunes Chalabrois vers les sommets. Ils observent ici une pause dans le Port d'Envalira.

    cars mot

    Tous ne peuvent être cités, mais sont reconnaissables sur la photo, Tony Mot et Maurice Mazon (à gauche), José Garcia, Jean Ferrier, Laurent Trujillo, Joseph Faure, Jean Montoro, Robert Berland, Jean Triat, Roger Laffont, Daniel Valença, Yves Saddier, Louis Icre, Gérard Martinez, Claude Huillet, Henri Lopez, Christian Conte,...

  • Lettre en vie, lettre morte ? Mais l’être pour sûr

    Au matin d’un mardi 12 mai, de l’année 2020, un message déposé par une ou plusieurs mains anonymes, est venu souiller la sérénité que d'ordinaire la cité chalabroise inspire. Delphine Meyrignac, céramiste porcelainière installée rue Saint-Antoine, a souhaité exprimer son sentiment à l'égard d'une bien piteuse expédition.

     

    delphine meyrignac,chalabre en sérénade« Je m’adresse à la couleur qui a été utilisée par un anonyme de Chalabre, entité singulière ou plurielle, ce drôle d’oiseau qui ne semble pas aimer le blues. Il l’a écrit en Bleu, mais son message prête à confusion.

    Cher Bleu foncé, bleu au cœur pour mes amis Jennifer et Vinx, pour moi-même, pour tous ceux qui ont aimé la joie et l’énergie de musiciens qui ont traversé l’Atlantique pour offrir à Chalabre un festival de sons, de créations, de belles rencontres, et à coup sûr un avenir possible. L’horizon semblait bleu profond.

    Cher Bleu, je n’ai pas compris ton message. Suis-je, moi aussi, invitée à partir car pour tout dire, je ne suis que Corrézienne. Cet automne, tard dans la nuit, un de tes enfants (enfants de Chalabre) heureux de vivre dans son village, avec ses amis, a « molardé » sur ma vitrine. A-t-il voulu transmettre son message. Un petit bleu en devenir ! L’horizon se grise.

    Illustre inconnu, illustre étranger : ne trouves-tu pas que ces mots se ressemblent ?

    Cher bleu, nuancé, plus clair, bleu pastel tu es le bleu des enfants, doux et tendre contre la tourmente.

    Chère couleur bleue, si belle lorsque tu nous apparaît, scintillante, à la surface du lac de Montbel, teintée de verts.

    Chers Bleus (car vous êtes nombreux) qu’as-tu voulu dire ? Est-ce toi que je rencontre et salue sincèrement, chaque jour, dans les rues du village ? Dis-nous ! Où se trouve le chez-soi de chacun ?

    Oh, chères couleurs ! Elles illuminent la Terre, le monde, tout le monde, infinies et complexes dans leurs différences.

    Chères couleurs, vous allez manquer à Chalabre non seulement à travers l’absence des notes de musique, des sourires, des visiteurs qui animaient (âmes) ces rues mais aussi soutenaient financièrement les commerces, vos commerces, nos commerces.

    Ah, cher Bleu, si tu pouvais parler, tu nous dirais pourquoi ?

    Pour moi, tu restes la couleur du ciel, des océans et des mers, la couleur bénie des dauphins.

    Bien sûr, à chacun ses couleurs !

    Merci à tous ceux qui créent, imaginent un avenir vivant et Partagé pour Chalabre. Son histoire est riche. Les Tisserandes de l’époque auraient parlé haut et franc. Elles m’en « couragent » à le faire.

    Ce village est magnifique. Il a besoin de tous les possibles et imaginables, en harmonie entre ce qui était et ce qui sera.

    delphine meyrignac,chalabre en sérénadeS’il te plaît cher Bleu, de laisser Chalabre retrouver ces couleurs vives et de participer toi aussi à l’embellir, l’accord parfait est difficile à trouver mais il peut facilement être un accord juste ».

    Delphine, potière de Chalabre