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  • Compagnons de Roubichoux, à vos sécateurs !

    compagnons saint andré de roubichouxUne nouvelle vendange pour Caoline, guidée par Jean-Claude Peinado son maître (photo archives septembre 2019).

    La 18e édition de la fête du hameau de Roubichoux sera célébrée dimanche 27 septembre, avec en point d’orgue, la vendange à l’ancienne du chardonnay de la vigne paysagère. Un clos d’exception riche de 1000 pieds de cépage chardonnay plantés en mars 2000, et qui vont célébrer leur vingt ans d’existence dans le cliquetis des sécateurs.

    Comme tous les premiers dimanches d’automne, les Compagnons et leurs invités vont procéder à la cueillette à l’ancienne du Clos Roubichoux. Pour l’occasion, Caoline, jument comtoise, descendra de Rouze afin d’assurer le transport d’une colle de néophytes, jusqu’à la vigne qui en 2019 avait donné une récolte 1400 kg.

  • Journée inaugurale au Calvaire, avec Monseigneur Planet

    ensemble pour le calvaire,monseigneur planet,abbé raymond cazaban,michel alegreLe tableau restauré a été dévoilé par Monseigneur Planet.

    Samedi 12 septembre, le chemin de croix permettant d’accéder à la petite chapelle dédiée à Notre Dame des Sept Douleurs retrouvait ses pèlerins, invités à découvrir le travail de sauvegarde du patrimoine entrepris par l’association Ensemble pour le Calvaire. Entre les mains d’un groupe de bénévoles fédérés depuis 2007, l’héritage légué par la congrégation des marguilliers fait depuis l’objet d’attentions régulières. Afin que ce lieu de prières qui servait autrefois à la réparation des âmes, retrouve un peu de son lustre d'antan.

    Aux quatre vents depuis 1849, date de leur dernière restauration, les quatorze stations du chemin de croix ont été réhabilitées et de plus, portent l’oeuvre créée par l’artiste Henri Guérin, disparu en 2009. Quatorze lavis d’encre, inspirés du texte « Le Chemin de la Croix » de Paul Claudel, pour une superbe réalisation, présentée au terme d’une messe célébrée en la chapelle par Monseigneur Planet, évêque de Carcassonne, assisté de l’abbé Raymond Cazaban.

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    Autre temps fort de cette journée cultuelle et culturelle, le dévoilement d’un tableau datant du XVIIe siècle et représentant Le Repas de la Sainte Famille, restauré par Elisa Hermer Pietri (photo ci-dessus). Rendue à la lumière, cette huile sur toile non signée met en scène Marie, Joseph et Jésus, accompagnés de l’ange Gabriel, juste avant la fuite en Egypte. Les étapes de la restauration ont été présentées dans le détail par Elisa Hermer Pietri, avant que chacun ne se retrouve sur le belvédère faisant face aux petites Pyrénées, sous la cloche donnée par Jehan Antoine de Bruyères en 1630. Auparavant, Michel Alegre président de l’association Ensemble pour le Calvaire avait dressé un historique de la chapelle, et adressé des remerciements en direction de l’ensemble des partenaires associés à ces réalisations.

    Un repas partagé aux abords de l’ermitage a permis de conclure une journée riche en temps forts, pour laquelle les successeurs du Sieur Joseph Fontanilles, marguillier en 1691, méritent les plus vives félicitations.

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    Rassemblement avant le départ vers le chemin de croix

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    Les pèlerins se sont succédés afin de donner lecture du texte de Paul Claudel, à chacune des stations du Calvaire. Gille Romero intervient au pied de la quatorzième et ultime station.  

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    L'accueil de Monseigneur Planet sur le parvis de la chapelle, aux côtés de l’abbé Raymond Cazaban

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    Monseigneur Planet et l’abbé Raymond Cazaban ont célébré une messe, assistés de Françoise Avargues 

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    A l'issue de la messe, un historique de la chapelle a été présenté par Ensemble pour le Calvaire et son président

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    L'assistance attentive aux explications données par Elisa Hermer Pietri

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    Sophie Guérin Gasc a proposé une analyse des créations d'Henri Guérin, apposées sur les stations : « La figuration reste symbolique, les attitudes construisent les scènes et permettent de les identifier »

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    Michel Alegre tient dans sa main un des derniers sinon le dernier vestige de l'ancien chemin de croix

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    Monseigneur Planet libéré lui aussi de son masque, sous l'œil bienveillant de la Vierge

  • Don Quichotte et Sancho Panza pressentis sur le Cours Sully

    alain poincheval,don quichotte

    Gravure de Gustave Doré

    Vendredi 18 septembre à 17 h, la municipalité chalabroise accueillera en ses murs, deux personnages nés de l’imagination du romancier espagnol Miguel de Cervantès, en présence de l’artiste Suzonpoinchevalegre (Alain Poincheval) : «  Par tous les temps l’amour, l’art et la culture, l’amitié, le rêve et l’utopie, vous permettent de traverser l’espace ».

    Ce rendez-vous avec deux compères mythiques de la littérature, s’accompagnera du dévoilement de la sculpture équestre « Don Quichotte et Sancho Panza ». En mars 2006, « la semaine Cervantès » organisée à l’initiative de Manuel Menèndez, professeur d’espagnol au collège Antoine-Pons, avait permis de célébrer le 400e anniversaire de la parution de ce roman de chevalerie. Les potaches avaient grandement apprécié la rencontre avec le plus noble et le plus simple des hommes, en quête de l’inaccessible étoile. Demain vendredi 18 septembre, le chevalier à la triste figure et son écuyer, qui chevauchent par-delà les frontières, seront de retour en Kercorb. Comme une invitation à partir à leurs côtés, à l’assaut des moulins à vent.

  • Invitation à « bodegambaler » sous la halle

    La Sofia Ter.jpgSamedi 19 septembre sous la halle, place Espérance-Folchet, sera proposé un petit « concert sul mercat » entre 10 heures et 12 heures. Cette animation entre dans le cadre de l’opération « 100 spectacles pour l’été dans l’Aude », soutenue par le Département, pour encourager la diffusion du spectacle vivant.

    « La bodega zonzona apassionadament… » (Prosper Estieu, Lou terradour, 1895). Bodegam’Bal propose un bal résolument traditionnel, énergique et dédié à la bodega. Il existe plus d’une centaine de type de cornemuses dans le monde. Mais la bodega, elle, est de chez nous, de la Montagne Noire et du Lauragais. Cet instrument patrimonial a deux noms, la Craba (chèvre en Occitan), au nord côté Mazamet, ou la Bodega (« outre », francisé en boudègue) au sud, côté Carcassonne. La bodega, une des plus volumineuses des cornemuses et devenue emblématique de notre Occitanie et de sa culture, a une sonorité à la fois puissante, chaude et envoûtante.

    Avec Bodegam’Bal, vous allez « bodegambaler », un verbe inventé mais tellement évocateur. Le groupe est composé de quatre musiciens. Sòfia Jacques Serano à la bodega, la boha, le tuba et au chant. Pascale Théron à la bodega, la flûte traversière, la clarinette basse, au graile de la Montagne Noire et au chant. Hervé Capel à l’accordéon chromatique et aux percussions. Zoé Durand au tambourin à sonnailles, aux « pieds » et au chant. A la croisée de leurs univers musicaux, ces quatre musiciens unissent leurs instruments et leurs voix pour tisser un bal au service de cette magnifique cornemuse, un bal original, énergique et varié.

    Parce que la tradition, nourrie de l’héritage des anciens, est celle qui se vit aujourd’hui, quelques compositions personnelles s’intercalent entre des airs et des danses traditionnels du répertoire de l’instrument. Comme le précisent nos musiciens, « Nous proposons à la fois un bal qui s’écoute et une musique qui se danse ».