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  • Huguette Tisseyre crochète encore et encore

    Huguette TisseyreLe bassin du cours d’Aguesseau et son sapin décoré.

    Avec la mise en place des décorations de Noël, assurée par les services techniques municipaux, la cité du Kercorb ne déroge pas à la tradition et soigne ses habits de fête. Les créations originales tout droit sorties des ateliers de la gare illuminent le soir, rehaussées cette année par une initiative aussi originale que généreuse.

    Orné depuis l’automne 2004 par la création du sculpteur Ariel Moscovici, le bassin du cours d’Aguesseau renvoie depuis le dernier jour de novembre, de superbes reflets de lumière. Ils émanent d’un petit sapin sur lequel une résidente de la rue des Cloutiers a disposé des éléments de décoration du plus bel effet. Elle avait participé l’été dernier à la conception de quarante-quatre cercles au crochet pour la 3e édition du festival Chalabre en Sérénade, Huguette Tisseyre, dynamique octogénaire, a repris pelotes de laine et aiguilles. Pour réaliser cette fois des boules décoratives, réalisées à la main et au crochet, qu’elle a souhaité offrir au sapin le plus proche de chez elle. Le soir venu et grâce à des décos « made in Huguette », le bassin s’habille de lumière, disposé à accueillir de la plus belle des façons, le millésime 2021.

  • C'était hier : Les tambours de la Plaine

    Au mois de décembre 1995, venus de l'usine de la Plaine à Quillan, les employés de T2L Chimie « n’étaient qu’une petite poignée dans la gigantesque manifestation » de soutien à l’égard des « Myrys », mais ils avaient choisi d’être là. Loin d’imaginer qu’une petite décennie plus tard, ils seraient ailleurs. Où qu’ils soient aujourd’hui, ils auront une pensée pour Hervé et Philippe.

    Les atomes crochus de T2L Chimie

    Sous ce titre, l'article qui suit avait été publié dans l’Indépendant, édition des premiers jours de décembre. A l'image des fameux tambours du Bronx, et sur une partition improvisée, les « T2L » avaient assuré le tempo sur l'esplanade du lycée de Limoux.

    T2L 1995.jpgLes salariés de T2L Chimie ont manifesté leur soutien sur l’Esplanade à Limoux (Archives, Décembre 1995).

    C’était il y a huit ans, c’était un vendredi 13 et ce jour là, un vilain nuage de fumée bien noire emportait au gré du vent et vers un sort inconnu, une unité chimique implantée jusqu’alors dans la vallée du Kercorb. En renaissant de ses cendres dans la Haute-Vallée de l’Aude, T2L, a depuis retrouvé un second souffle mais ne reste pas pour autant insensible aux multiples difficultés que rencontre autour d’elle l’industrie de la chaussure. Canat-Hutchinson en 1975, Myrys et la Chausséria en 1995, la mauvaise histoire à tendance à se répéter et c’est peut-être pour tenter d’enrayer cette fatalité que les ouvriers de T2L Chimie ont voulu eux aussi apporter leur soutien à leurs collègues du Limouxin et du Quillanais, victimes d’un sinistre dont les retombées vont obscurcir davantage encore l’horizon de la Haute-Vallée.

    t2l chimie

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    L'article ci-dessous avait été publié dans la Dépêche du Midi, édition du mercredi 29 novembre 1995, sous la plume du journaliste Didier Babou. Il rendait compte d'une manifestation à Limoux, à laquelle participaient les ouvriers de T2L Chimie, basés à Quillan, après qu'un incendie ait ravagé l'unité de production de Chalabre (1987). Présents dans la cité blanquetière, ils étaient venus soutenir leurs collègues des Ets Myrys, menacés de licenciement. Un geste de solidarité qui ne suffira pas, le combat perdu des Myrys est désormais solidement ancré dans la mémoire collective. Un peu moins de dix ans plus tard (30 juin 2004), T2L Chimie qui avait été rachetée en juillet 2003 (!) par la multinationale américaine Huntsman, fermera à son tour ses portes.

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  • Plantation d’une haie au collège Antoine-Pons

    atout fruit,collège antoine-ponsLes fruitiers vont transformer le profil de l’allée Pierre-Louis Fabre.

    Mardi 1er décembre, les élèves de 3e puis de 4e, ont procédé à la plantation d'une haie fruitière (70 végétaux), aidés de parents et guidés avec expertise par Solène Callarec et Patrice Salerno, membres actifs de l'association Atout Fruit.

    Ils ont ainsi appris l'utilité d'une haie, pour la préservation de la biodiversité, et comme contribution au ralentissement du changement climatique. Sous cet aspect, une telle initiative étaiera le travail effectué par les enfants et leurs professeurs, dans le cadre du projet fédérateur de l’établissement, et des Cordées de la Réussite, avec l’école d’ingénieurs Supaéro.

    Les élèves ont également mis en pratique les différentes étapes de la plantation, avant de procéder au paillage et au nettoyage des outils. A la faveur d’une météo indulgente, les collégiens à l’ouvrage ont conclu une matinée enrichissante, avant que leur travail ne soit salué par Edwige Lloanci, principale de l’établissement : « Nous les félicitons pour l'énergie investie dans le projet et remercions vivement les parents venus nous aider. Les futures générations de collégiens auront à entretenir le travail de leurs prédécesseurs, et profiteront en même temps des fruits produits ».

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    Sur un terrain préalablement préparé par Nicolas Discala, agent technique du collège, les élèves ont planté 70 végétaux, avec l'aide et les conseils de Solène Callarec et Patrice Salerno (Atout Fruit) 

  • C’était hier : « Car’Al’oulo » et la lanterne magique

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 3 décembre 1995.

    car'al'ouloAvant le premier tour de manivelle (Photos archives, Novembre 1995).

    Dans le cadre de la programmation de spectacles vivants, mise sur pied en octobre dernier par le réseau culturel du Chalabrais, la compagnie Avant-Quart et le théâtre des Bords de Saône présentaient le dimanche 19 novembre au foyer de Ste Colombe-sur-l’Hers, une pièce de théâtre de Jean-Paul Cathala, intitulée « Lumière et Moisson ».

    Les nombreux spectateurs réunis dans le foyer rural de la cité du Plantaurel ont eu le privilège de célébrer cent ans de vie cinématographique, grâce au jeu talentueux de Nicolas Duplot et Jean-Pierre Rigaud. Deux comédiens qui ont parfaitement su restituer la complicité créatrice entre Louis Lumière, le cerveau de l’invention de la caméra, et Charles Moisson, qui en fut les mains constructrices.

    En alternance avec un texte de Jean-Paul Cathala, l’assistance était invitée à visionner les dix films qui constituaient le programme de la première projection publique au « Grand Café » à Paris, le 28 décembre 1895. La lanterne magique s’est animée comme aux premiers jours, pour le plaisir de ceux qui avaient répondu nombreux à l’invitation de « Car’al’Oulo ». L’exposition proposée en fin de spectacle a elle aussi bénéficié d’un beau succès.

    car'al'oulo

    car'al'oulo