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  • Carnaval : Triste fin pour un triste sire

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 9 mai 2011.

    badaluc 2011Les magistrats n’ont pas marché dans la combine de « Badaluc le 43e » (Photos archives, Avril et Mai 2011).

    Il faut imaginer « Badaluc XLIII » filant à la vitesse de la lumière et pour l’éternité, dans les couloirs d’un monde sidéral, après une visite en Kercorb qui aura tourné au fiasco en ce premier dimanche de mai. Surprise, incompréhension, révolte même, ont en effet submergé les carnavaliers du cru, à l’heure où ils assistaient, gorge nouée, au départ de « Badaluc » le 43e du nom, apôtre de la fête et, depuis plusieurs lustres, prince attitré du carnaval de la cité de « Eissalabra ». Certes le spectacle fut beau à en pleurer, à l’heure où l’illustre invité, saluant d’une main sur la piste d’envol de l’aérodrome Charles Amouroux, mettait les gaz de l’autre. Hélas, loin d’offrir le spectacle de haute voltige escompté par tous, le supposé prince des airs, le prétendu roi de la samba aérienne, l’hypothétique toréador des cumulo-nimbus s’est lamentablement esquivé, laissant ses hôtes sur leur faim.

    Il avait pourtant réussi la veille, à conquérir son monde, en se posant avec une aisance insolente, sans soulever un seul grain de poussière, devant les enfants émerveillés et admiratifs. Les musiciens de l’OPVC et leurs amis, bardés d’un sac bien plein de partitions avaient offert l’aubade, donnant le coup d’envoi de la fête. Et la liesse s’était aussitôt emparée des rues de la riante cité du Kercorb, avec le renfort d’une multitude de masques paradant autour de notre providentiel spationaute et de son cosmique aéronef, jusqu’à fort tard dans la nuit étoilée. Hélas, et comme dit précédemment, le lendemain serait moins brillant pour notre héros ou du moins celui qui était présenté comme tel par un trio de notables au-dessus de tout soupçon.

    Une fois de plus, la capitale du Kercorb, habituée à accueillir en son sein tout ce que le territoire recèle de personnages providentiels, se sera retrouvée roulée dans une farine immaculée. Jurant que l’on ne l’y reprendrait plus, elle désignait un tribunal de bric et de broc qui n’avait plus qu’à valider la sentence réclamée à grands cris par les enfants des « Kercorbates », floués, courroucés, mais bientôt débarrassés. En dépit des effets de manche de « Mestre Refresco Barrals », le sinistre « Badaluc » était condamné à graviter "ad vitam aeternam", au-dessus de nos têtes. L’honneur de tous était bel et bien sauf. Badaluc XLIII est mort, vive Badaluc XLIV !

    badaluc 2011

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  • Le monument du sculpteur Jean Magrou

    Le 30 avril 1919, « La Section des Vétérans de Chalabre, après entente avec la municipalité, et certaine d'ailleurs de répondre aux voeux de la population, a formé le projet d'élever par souscription, un monument aux enfants de Chalabre morts pour la France ... /... ». Signé le président Olive.

    Le dimanche 29 avril 1923, « par devant M. le Maire assisté de deux conseillers municipaux, du Voyer communal et du Receveur municipal », était procédé à l'adjudication des travaux pour l'érection du monument. La réalisation de l’ouvrage d’art sera confiée au sculpteur Jean Magrou, pour une somme de 44.360 francs. Au terme de la même année, le maire Jean Amiel et son conseil municipal présideront à la cérémonie inaugurale.

    En cette journée du samedi 8 mai 2021, qui ne permettra pas de réunion au pied du monument aux Morts, retour sur un article de presse rédigé sous forme de dialogue et publié le 29 octobre 1923 dans le journal L'Eclair.

    jean magrou

  • C'était hier : Le vote du budget 2011 est reporté

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du 8 mai 2011.

    Le conseil municipal a reporté sa décision sur le budget primitif de l'année.

    DSC_2609.JPGLes taux d’imposition ont été au centre des débats (Photos archives, Avril 2011)

    Vendredi 29 avril se tenait une réunion du conseil municipal, sous la direction de Christian Guilhamat maire, entouré de onze conseillers et du personnel du secrétariat de la mairie. Avant d’évoquer les points forts inscrits à l’ordre du jour (vote du compte administratif 2010, vote du budget primitif 2011 et vote des taux), l’assemblée élue abordait le chapitre des questions diverses. Il était décidé à l’unanimité, d’engager un géomètre afin de définir l’assiette de la voie communale n°2 de Chalabre à Montbel, de solliciter une délégation de maîtrise d’ouvrage pour un ralentisseur à l’entrée de la rue du Capitaine Danjou, et un rétrécissement de la chaussée, rue du Pont-de-l’Hers. La signature d’une convention avec le Département, pour le passage des randonneurs était également acceptée.

    Le compte administratif 2010 était ensuite détaillé par Christian Guilhamat, avec des résultats faisant état d’un solde positif de 205.197, 84 €, pour 260.000€ d’investissements réalisés. Les chiffres cédaient très vite la place aux remarques, et aux divergences, de toute évidence, deux conceptions de la gestion des deniers publics étaient en train de partager l’équipe municipale. Un premier intermède animé qui n’empêchait pas le vote à l’unanimité du compte administratif 2010.

    Dans le point suivant inscrit à l’ordre du jour et concernant le budget primitif 2011, les taux d’imposition vont faire office de détonateur, déclenchant une série d’échanges argumentés. D’où il résulte qu’en l’état actuel des finances de la commune, une majorité de conseillers s’est clairement déterminée en faveur de la baisse des taux pour le calcul de la taxe foncière et de la taxe d’habitation. Un vent de fronde va se lever d’autant que la modification de ces taux, réclamée à plusieurs reprises, n’a toujours pas été actée dans le nouveau budget primitif, dont le vote doit intervenir avant le 30 avril 2011, soit le lendemain.

    Article à l’appui, extrait de la « bible » du budget communal, Christian Guilhamat se verra reprocher d’avoir joué avec les dates, ce dont il se défendra énergiquement, tout en ne se faisant guère d’illusions, quant à l’issue du vote à venir. Un vote qui au final n’interviendra pas, l’assemblée demandant au premier magistrat de proposer une nouvelle copie du budget primitif, revue et corrigée. Copie qui était présentée jeudi 5 mai dernier, à la mairie, cours Sully.

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  • C’était hier : Carnaval : L’idole des houles stoppée en rade du Blau

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 8 mai 2006.

    badaluc 2006 Le grand inquisiteur Saint-Dominique refusant le pardon à notre hérétique, Badaluc XXXVIII a accepté la sentence sans sourciller. (Photos archives, Avril 2006).

    Reçu avec tous les honneurs dus à son rang, le prince du carnaval 2006 a accumulé les erreurs au cours de sa visite en Kercorb. Enveloppé dans les flammes infernales, Badaluc 38e de la lignée, a emporté avec lui une multitude de promesses faites la veille devant une population chalabroise séduite par ce seigneur des mers,  porteur de bonnes nouvelles.

    Les faits remontent à dimanche, pourtant, samedi tout allait à merveille, pour le roi des tempêtes et le prince des fjords, lequel allait à sa guise sur les cours chalabrois dans son superbe drakkar. Guidé par Thor et Odin, mais plus sûrement par ses deux « manhac pimpinots », Badaluc avait remonté la vallée du Blau, évitant les pièges qui pullulent dans les méandres du fleuve Chalabreil.

    Son arrivée en Kercorb, sous les acclamations d’une foule gagnée par le délire, avait offert aux solistes de l’OPVC soutenus par leurs comparses des « Grapp’s del Negret », des Hauts de l’Aude et de Paco, de Tonton à Faim, l’occasion de prouver qu’ils connaissent la musique. La fête serait belle, d’autant que l’air du pays chalabrais semblait avoir des vertus tranquillisantes sur les hordes de Vikings et leur chef de bande Hägar Dünor, venus soumettre la cité du Kercorb.

    Hélas, le contrat signé dans le plus grand secret avec Aristide, l’homme aux mille élixirs, allait précipiter la perte de Badaluc. Ronflant toute la nuit, les alambics dressés ça et là sur les cours Colbert, Sully et d’Aguesseau, allaient déverser leurs flots d’hydromel, transformant la capitale du « tougnol », en une pétaudière sans nom. C’en était trop pour le tribunal d’inquisition. Successeur d’une illustre dynastie, Badaluc XXXVIII allait dignement s’évanouir dans des volutes de fumée blanche, muni d’un billet sans retour pour la vaste enceinte du Valhalla.

    Badaluc XXXVIII a vécu, vive Badaluc le XXXIXe.

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    Hägar Dünor et son épouse Hildegarde ont assuré l'accueil de Badaluc XXXVIII

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    La triste fin du viking Hägar Dünor