L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 23 octobre 2011.
L’ex vice-président conserve sa place sur le boulodrome (Photo archives, octobre 2010).
Samedi 17 octobre, la place Charles Amouroux était ballottée par un petit séisme intervenu lors de l’assemblée générale annuelle du Pétanque-Club du Chalabrais. Réunis autour du président Michel Guirao, les sociétaires enregistraient la demande de mise en congé émanant de leur vice-président, Alfred Hernandez. Après 31 saisons de bons et loyaux services, consacrées au renouvellement des licences, à l’organisation des concours hebdomadaires et annuels, à l’ouverture et la fermeture des locaux réservés aux pétanqueurs ou aux beloteurs, l’inamovible Alfred avait choisit de décrocher. Requête qu’une assistance respectueuse du travail réalisé ne pouvait qu’accepter, en saluant le sacerdoce accompli par l’un des leurs. Il faut rappeler qu’en octobre 2010, l’ami Alfred avait reçu un diplôme d’honneur de la fédération nationale, remis par Alain Valéro, président du Comité départemental de l’Aude.
Alfred Hernandez aux côtés du président Michel Guirao
A l’heure du bilan d’activités, le président Guirao également sur la brèche depuis le début des années 1980, éprouvait un petit moment de solitude, avant d’évoquer la tenue et la réussite des concours du lundi réservés aux vétérans, les concours nocturnes de l’été et enfin le concours intégré dans le programme des fêtes de l’Ascension. Avec la participation aux animations proposées par les clubs voisins ainsi qu’aux phases qualificatives du championnat départemental. A l’image du rapport moral, le bilan financier était tout aussi positif, le bureau pouvait sereinement annoncer sa démission.
Avant de prendre leurs quartiers d’hiver, les « pieds tanqués » élisaient une nouvelle équipe, composée comme suit : président Michel Guirao, vice-président Angel Urdiales, trésorier Nicolas Serrano, secrétaire, Jean-José Garcia, membres actifs, Claude Fernandez, Ludovic Julia, Yvan Carbonneau. Cette réunion de fin de saison devait se prolonger autour du traditionnel repas partagé sous la charpente quasi bicentenaire des anciens abattoirs chalabrois.