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  • Au revoir Fabrice

    fabrice canalLa crainte avait laissé la place à l’espoir, l’espoir de retrouver Fabrice tel qu’en lui-même, heureux de vivre parmi les siens et ses nombreuses amitiés. Mais le combat a été une fois de trop inégal, et la terrible nouvelle à laquelle nul ne voulait se résigner est tombée en ce dernier vendredi d’octobre 2021. A l’âge de 44 ans, Fabrice Canal était enlevé à l’affection de ses proches, le mal avait eu raison d’une volonté usée par les épreuves.

    Né le 6 janvier 1977 à Toulouse, Fabrice Canal était issu d’une famille chalabroise et avait grandi au pays, passant par les bancs de l’école Louis-Pergaud, le collège Antoine-Pons, puis le lycée professionnel François-Andréossy de Castelnaudary. Son entrée dans la vie active lui avait permis de mettre ses compétences au service de la communauté, avant sa titularisation en juin 2004, au sein de l’équipe des employés communaux de la ville. A présent responsable des services techniques de la municipalité, Fabrice savait se rendre disponible et ses contributions étaient très appréciées de chacun.

    Très impliqué aussi dans le domaine sportif, il était devenu au fil des saisons, un élément incontournable dans le milieu du ballon rond. Présent aux côtés des formations seniors du FCC qu’il avait intégrées dès l’âge de 16 ans, il excellait également avec ses jeunes pousses de l’école de football, emmenant notamment les Moins de 15 ans vers un titre de champion de l’Aude en juin 1998. Bénévole infatigable, joueur polyvalent et fair-play, ayant fait les beaux jours du « Feuceuceu » durant près de trois décennies, Fabrice était un adversaire tout aussi redouté que respecté. La présence de nombreux représentants du football audois venus lui rendre un dernier hommage en ce lundi 1er novembre de deuil, en a été le touchant témoignage.

    fabrice canalLe sport mais encore, les amis et la fête, autant de moments heureux que Fabrice partageait avec Christelle. Ainsi était née une tendre complicité, officialisée le 28 juillet 2012 sous la nef de Saint-Pierre, en compagnie de leurs deux beaux petits garçons Ilan et Ethan. 

    Avec les messages d’amitié et d’affection témoignés lors de la bénédiction, chacun s’est associé au chagrin d’une famille cruellement éprouvée, avant d’adresser un émouvant au revoir à Fabrice.

    En ces circonstances douloureuses, nos pensées vont vers Christelle son épouse, Ilan et Ethan ses jeunes fils, Francis et Martine ses parents, son frère Mathieu. En les assurant de toute notre sympathie, nous leur adressons nos plus sincères condoléances, ainsi qu’à toutes les personnes que cette disparition afflige.

    fabrice canal

    Mars 1996 FCC I

    fabrice canal

    Octobre 1998 Moins de 15 ans

    fabrice canal

    20 mai 2018 FCC I vs FC Alzonne I

  • Les plaies grandes ou vertes

    Avec la tenue du sommet COP26 qui s’est ouvert le lundi 1er novembre dernier à Glasgow, jugé vital pour faire face à la menace du réchauffement climatique, JIEL évoque ces menaces qui pèsent sur l’avenir de l’humanité.

    Les plaies grandes ou vertes

    Décapitées, écorchées vives, les victimes 
    D’un génocide universel immonde ;
    Tant de troncs mutilés, de douleurs ultimes,
    Les charniers sont partout dans le monde.

    Entassés sans égard malgré leur grand âge,
    Certains à l’agonie, saignent encore la résine.
    Impassible, le bourreau poursuit son ouvrage
    De destruction intensive et jamais ne se résigne.

    A martyriser sans relâche les forêts séculaires,
    Dans sa folie de vils desseins mercantiles,
    L’humain détruit les poumons planétaires,
    La terre suffoque, infectée par ce virus hostile.

    Dans la jungle dépouillée de ses secrets profonds,
    La vie sauvage s’éteint... Seule compte l’industrie !
    Celle que nourrit le soja prolifique sur ces fonds,
    En gavant l’animal impotent torturé en batterie.

    En jetant au sol un arbre, nous érigeons une potence ;
    La nature endolorie vacille sur ses fondements,
    L’homme dans sa turpitude prononce la sentence
    Il est grand temps de réagir pour casser le jugement.

    JIEL

  • C’était hier : Dernière escapade en roue libre pour les cyclos

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 5 novembre 2001.

    cyclo vtt club du chalabraisLes cyclos du Kercorb ont trouvé un « redol » de ceps (Photo archives, octobre 2001). De gauche à droite, Francis Amouroux, Jean-Christophe Garros, Christian Courdil, Raymond Rivals, Yves Bérenguer, Monique et Patrick Rault, Jean Quério, Maryse Amouroux, Robert Béret, César Martinez.

    Les membres du Cyclo VTT club du Chalabrais participaient dimanche 28 octobre à l’ultime sortie prévue au calendrier, empruntant à cette occasion, les routes voisines du Pays d’Olmes. Un final marqué par un temps estival, pour 67 km parcourus avec la facilité qui caractérise le « cyclo » en fin de saison.

    Après un rapide passage au pied du Castellas, coup de périscope aux abords des Quatre Chemins, cap sur le Sautel et Rapy, Tanière et Raissac. Et en deux coups de cuillère à pot, le peloton va prendre d’assaut un point stratégique qui domine la vallée du Touyre, et ouvre la voie vers la route du drap. C’est là que les mordus du pédalier vont s’accorder une pause, au pied de l’antique abreuvoir local. Infiltrés dans le groupe, quelques nostalgiques du bon vieux temps en profiteront pour mettre sournoisement le doigt là où ça fait mal. Faisant très justement remarquer la méchante entorse faite à la tradition, qui veut que les CCC bouclent l’année au coeur des Corbières et en compagnie du président d’honneur, François Lopez. Mais alors, que faisaient donc les troupes du président Yves Bérenguer, au pays de la laine et du chardon ? En quête d’une réponse, nos cyclotouristes vont tomber nez à nez avec une des rares vignes poussant sur la terre courage, noyée au beau milieu des plantations de maïs. Un heureux hasard qui aura pour effet de calmer les tonnes de mauvaise conscience faisant rage sous les casques, nos douze « cyclos » retournant le coeur plus léger vers le Kercorb et le siège café de la Paix où ils ont pris congé de leur petite reine.   

  • Serge Rey n’est plus

    serge reyIl avait passé enfance et adolescence en pays chalabrais, Serge Rey s’est éteint lundi 1er novembre à l’hôpital Joseph Ducuing de Toulouse, à l’âge de 69 ans. Né le 17 mars 1952 à Chalabre, et après une scolarité à la communale puis au groupe d’observation dirigée (collège Antoine-Pons), Serge Rey résidait à présent à Cugnaux, après une carrière professionnelle effectuée en qualité de fonctionnaire de police. Il avait ainsi exercé de 1974 à 2005, d’abord à Périgueux, puis à Toulouse, avant de rejoindre le commissariat central de la ville rose, où il avait pris sa retraite. Très affecté par le décès de sa maman survenu le 30 mars dernier, son état de santé s’était brusquement aggravé, entraînant son hospitalisation.    

    Passionné par la pêche, Serge Rey laisse le souvenir d’un garçon sportif, impliqué dans toutes les animations extra scolaires telles que le cross-country et le hand-ball (photo ci-dessous). Un dernier hommage lui a été rendu ce mercredi 3 novembre, avant son incinération à Villefranche-de-Lauragais.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Patricia son épouse, à son fils Laurent et à sa fille Camille, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    serge rey

    Serge Rey, 3e debout en partant de la gauche

    1966-67, Photo Costesèque archives, Lézignan