L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du 4 novembre 2011.
Deux postes ont été supprimés depuis la rentrée scolaire. Les enseignants dénoncent le silence de l'inspection académique.
Le plus petit des collèges audois, qui avait fêté ses 30 ans en 2008 (photo), se retrouve privé de moyens (Photo archives, mai 2008). De gauche à droite, Daniel Koch inspecteur d'académie, Héloïse Bargain, Nargis Bottoto élèves, Roger Rosich conseiller général, Yannick Callat principal du collège, dévoilent une plaque à la mémoire d'Antoine Pons.
Depuis la rentrée de septembre, l’équipe éducative du collège Antoine-Pons se trouve dans l’obligation de composer avec une problématique liée au fonctionnement interne de l’établissement. En raison du non renouvellement de deux postes de « CUI vie scolaire » (contrat unique d’insertion), représentant chacun 20h par semaine, les enseignants craignent que la sécurité et la surveillance des élèves ne puissent plus être correctement assurées.
Aucune réponse de l'inspection académique Sachant que l’amplitude horaire du collège est de 43,25 h /semaine, la présence de deux assistants d'éducation par jour serait nécessaire. Or les mardis, mercredis et jeudis, une seule et unique personne est de service. Très rapidement, l’équipe pédagogique a souhaité interpeller l’inspecteur de l’Académie de Montpellier, sur la situation actuelle de la vie scolaire à Antoine-Pons. Cela par le biais d’un courrier demandant le rétablissement de ces deux postes. A ce jour, aucune réponse n’ayant été obtenue de la part de l'Inspection Académique, il a été décidé de déposer un préavis de grève pour la journée du mardi 8 novembre prochain. Auparavant, une lettre d’information a été adressée à tous les parents d’élèves, afin de les alerter sur les conséquences d’une telle conjoncture.
Le collège chalabrois sera donc en grève le 8 novembre, et l'équipe éducative sera présente ce jour-là, afin d’accueillir les élèves et expliquer aux différents interlocuteurs les raisons de cette action. Un mouvement dont la finalité est de garantir aux élèves des conditions d’études satisfaisantes, et pour lequel les enseignants espèrent l’adhésion des parents, afin qu’ils manifestent avec eux leur mécontentement, dans l’espoir d’obtenir gain de cause.
Le vendredi 29 octobre, un dernier hommage était rendu à Marie-José Cayrol, née Castelnaud, décédée à l’hôpital de Carcassonne à l'âge de 67 ans. Née le 22 avril 1954 à Chalabre, Marie-José résidait rue Terre-Blanche, dans la maison où elle avait grandi aux côtés de Juliette et Adolphe ses parents, et de ses frères et sœurs. Après une scolarité à l’école communale de Chalabre, Marie-José était entrée dans la vie active d’abord au sein de l’entreprise Canat, puis aux établissements Textilia à Lavelanet, avant un retour à Chalabre lors de la création des ateliers de chaussures Sibra au Cazal. Elle s’impliquera également aux côtés des sapeurs-pompiers de la caserne Jean-Cabanier, effectuant les travaux de secrétariat et établissant les divers rapports de caserne, durant près de dix ans. Le 28 juillet 1973, Marie-José avait uni sa destinée en l’église de Léran avec Alain Cayrol, jeune Chalabrois bientôt promu chef du centre de secours chalabrois.