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  • C'était hier : Rugby : Un nouveau maillot pour les « bleu et blanc »

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 18 novembre 2001.

    uskNos rugbymen ont renoué avec leurs couleurs fétiches (Photo archives, novembre 2001. De gauche à droite : Jean-Claude Rousseau, Patrick Séris, Laurent Bigou, Frédéric Boussioux, Francis Gracia, Christophe Bousquet, Arnaud Stacziack, Nora Rousseau, Stéphane Baby, Arnaud et Enzo Molini, Julien Bonnéry, Thomas Cuaresma).

    La douce nuit de Noël n’est plus très loin et il semblerait que la période des cadeaux ait déjà commencé pour les vaillants rugbymen du Chalabrais. Une sympathique assemblée de mordus de la balle ovale était, en effet, réunie mercredi au siège (café des Sports), à l’invitation de Julien Bonnéry et Thomas Cuaresma, président et vice-président de l’USK XV, avec à leurs côtés le nouveau sponsor du club. Après avoir salué l’implication des dirigeants et leur volonté de donner au rugby la place qui est la sienne en Kercorb, le dernier partenaire en date de l’USK (en réalité une partenaire), a dévoilé un superbe équipement aux couleurs chalabroises.

    De bleu et de blanc ainsi vêtus, il est permis de penser que les protégés du coach Roger Daynier disputeront les rencontres à venir sous la protection de la Bonne Mère, le nouveau partenaire désireux de garder l’anonymat étant en effet basé dans la cité phocéenne. Inutile de souligner que dirigeants et joueurs chalabrois ont apprécié l’initiative, un pot de l’amitié venant sceller dans une excellente ambiance, l’entente Massilia-Eissalabra.

    Dimanche dernier, les « bleu et blanc » de l’USK arboraient leur nouvelle tenue à Saint-Jean-du-Falga où ils se sont efforcés de faire honneur à leurs couleurs.  

  • René Authié n’est plus

    rené authiéMardi 9 novembre était célébrée en l’église Saint-Pierre, la cérémonie des obsèques de René Authié, domicilié quartier Salinas et décédé à l’âge de 82 ans. Natif de Laroque-d’Olmes où il avait vu le jour le 28 février 1939, il passera son enfance et son adolescence en Pays d’Olmes, avant l’appel sous les drapeaux en mai 1959. Il est ensuite affecté au 7e régiment d’infanterie basé à Tlemcen (Algérie), unité qu’il rejoindra en janvier 1960, pour une durée de vingt mois. Libéré en août 1961, René Authié retrouve une activité au sein des fabriques textiles de son pays d’Ariège, avant de faire connaissance avec Gilberte Triat, jeune Chalabroise qu’il épouse en 1966. Le Kercorb devient son nouveau lieu de résidence, il s’éloigne du textile pour se familiariser avec le milieu de la chaussure au sein de l’usine Canat à Chalabre. Après la fermeture de cette dernière, en 1975, René Authié renoue naturellement avec la branche filature et intègre les ateliers Thierry à Laroque-d’Olmes, où il  prendra sa retraite.

    Le temps libre sera consacré au jardin, aux promenades avec Gigi et les voisins d’un quartier où il fait bon vivre, sans oublier les voyages et les retrouvailles gourmandes, auxquelles ils participaient lui et son épouse, avec les amis de l’association du 3 âge de Chalabre. Membre actif du comité local de la Fnaca, René Authié était détenteur de la croix du combattant et de la médaille de la reconnaissance de la nation. Il s’était vu remettre le 19 mars 2013, la médaille de porte-drapeau des mains du docteur Emmanuel Anduze-Acher, président d'honneur du comité. Affecté par la disparition de son épouse Gigi, décédée le 26 juin dernier, René résidait à présent à l’Ehpad des Hauts-de-Bon-Accueil où il s’est éteint samedi 6 novembre. Il laisse le souvenir d’une personne réservée et aimable, au sourire franc.

    Après la bénédiction et l’hommage rendu par ses compagnons de la Fnaca, René Authié a été inhumé dans le caveau familial. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Geneviève sa belle-sœur, à Jean son beau-frère, à Claudette et Lucette ses sœurs, à ses neveux et nièces, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

  • Participation à un chantier plantation

    La commission jeunesse de la mairie de Chalabre, en partenariat avec l'association Atout Fruit vous informe :

    « Les jeunes de 12 à 17 ans sont invités à participer à un chantier plantation. Le rendez-vous est donné le mercredi 1er décembre à 14 h à la gare de Chalabre. Le chantier sera encadré par des élu (e)s et des bénévoles de l'association. Pour les jeunes qui sont intéressés, il est obligatoire de s'inscrire auprès de la secrétaire de mairie avant le vendredi 26 novembre (autorisation parentale à remplir). Pour tous les participants, une entrée au château de Chalabre sera offerte, donnant accès aux différentes animations (accrobranche,...) ».

  • L’homme sans lendemain

    Après la mise en ligne du texte « Les plaies grandes ou vertes » (vendredi 5 novembre), JIEL propose un nouveau poème, écrit lui aussi à l’occasion de la tenue de la COP 26, qui vient de prendre fin sur les terres d’Ecosse.

    L’homme sans lendemain

    Longtemps il a gratté cette terre de poussière
    Que seules mouillent les larmes de sa paupière ;
    L’homme dans son désarroi garde l’âme fière
    Il épuise son corps, mais croit en la lumière !

    Le soleil fait briller les grands oiseaux de fer
    Qui parcourent le monde et propagent l’enfer ;
    Sans que l’humanité ne retrouve la raison,
    La vie est en sursis, n’y aurait-il nul pardon ?

    Le soir venu, la tête basse, la faim au ventre,
    Les regards d’amour le blessent quand il rentre ;
    Sans répit, la peur des enfants torture son coeur,
    Peut-on survivre ici quand la nature se meurt ?

    Le soleil fait briller les montagnes de verre
    Qui grignotent le monde et pourrissent la terre ;
    Sans que l’humanité ne retrouve la sagesse,
    La vie est en sursis, n’y aurait-il que richesse ?

    L’homme abandonné, armé de son courage,
    Bientôt a pris la route et quitté son village ;
    Pour soulager les tourments, fuir la misère
    Qui transforme le destin par-delà la prière.

    Le soleil fait briller les rêves insensés 
    Qui dénaturent les êtres, altèrent leurs pensées ;
    Sans que l’humanité ne tende enfin la main,
    Nul sursis pour l’homme sans lendemain...

    JIEL