Comme ils avaient pu le faire l’année dernière, les services techniques de la mairie ont procédé à la pose des créations assidûment confectionnées par les petites mains locales, « local little hands » (de l’autre côté du Channel). Suspendues au dessus des artères de la bastide, certaines faisant office d’écran solaire, elles vont attendre patiemment que l’heure des Sérénades sonne.

D’un chantier à l’autre, ils ont également procédé à la pose d’un filet protecteur sous la charpente ancestrale de la place Espérance-Folchet. Ainsi, commerçants, exposants, promeneurs et noctambules, pourront déambuler sous la halle sans se soucier des flux de ventre  de nos amis pigeons domiciliés entre les poutres de la vieille halle aux blés.

L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du lundi 14 juillet 1997.

Les randonneurs au départ (Photo archives, Juillet 1997).

Placée sous le signe de la randonnée et du tourisme, la journée organisée par la municipalité chalabroise a permis à la région du Kercorb d’ouvrir ses sentiers et d’offrir ses charmes cachés à des invités accompagnés pour l’occasion par nombre de Chalabrois.

Dès 8 heures, les abords du gymnase chalabrois étaient en effervescence et malgré la menace de gros nuages noirs, les randonneurs étaient exacts au rendez-vous, disposés à partir au plus tôt à la découverte du pays du Chalabrais. Un bon café chaud prestement avalé et le départ était donné, qui à pied, qui à cheval, qui à vélo, et chacun a pu profiter de la beauté matinale des paysages, à demi dévoilés par une brume égoïste.

Le retour sous la halle de la place Espérance-Folchet sera le point de départ d’un festival musical, avec la participation des talentueux solistes de la banda « Tonton a faim ». Emmenés par les rythmes des complices à Paco, les randonneurs ont poursuivi leur marche jusqu’à la place Charles-Amouroux, pour un repas réparateur des plus succulents. Là encore et pour le plaisir des organismes flapis, la musique était au menu, distillée par des instrumentistes d’exception toujours prêts à taquiner le piston. Avec une question qui se pose alors : « Quand est-ce qu’ils mangent ? ».

Un tour de bandas sur les cours chalabrois est venu clôturer cette première Fête de la Randonnée et du Tourisme, qui en appelle certainement d’autres. Le Kercorb est tellement plus beau sous le soleil. 

L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du samedi 14 juillet 2007.

D’une bodega à l’autre, la banda des Phacochères de Montréal a contribué au succès de la fête (Photos archives, Juillet 2007).

C’était à nouveau jour de fête sur les cours, à l’occasion de la troisième édition du Festival de Rues, organisé sous la houlette de l’équipe chère à Sarah Opel, présidente du comité des fêtes, équipe épaulée par Michel Alègre et Olivier Carbonneau, initiateurs de l’événement en 2005. Si l’orage était venu doucher les ardeurs des festivaliers en juillet 2006, il en aura été tout autrement samedi à l’heure où les associations impliquées montaient ici et là des stands aux notes bambou très tendance. Tandis que le soleil atteignait sans peine son zénith, les « Roumegaïres » éprouvaient toutes les peines du monde à dresser leur marabout. C’était sans compter sur le prompt renfort venu des rangs de l’USCK XV, Romain dépêché en urgence se portait au secours de supportrices invitées à renvoyer l’ascenseur dès le mois d’octobre prochain. Dans le même temps était donné au stade intercommunal, le coup d’envoi du Challenge Bruno-Danjou, tournoi de jeu au flag remporté au final par l’équipe des Mercenaires et de leur capitaine Mathias Verganzonès, déjà titré en 2005.

Le rideau tombait sur les animations sportives, tandis que les cours Sully et Docteur Joseph-Raynaud résonnaient déjà aux accents de Brass Pocket, Oba Brasil et des Phacochères de Montréal. L’ambiance allait monter crescendo, et de bodegas en bodegas, les visiteurs d’un soir profitaient au maximum d’une nuit rythmée par la musique et les chants. Et au final, un coup de sombrero à tous les « bodegaïres » (pardon Sophie), pour leur imagination, leur hospitalité et leur implication dans la réussite de cette journée.

L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 14 juillet 2012.

Les « Festejaïres del Cazal » sont disposés à faire leur trou dans le peloton (Photo archives, Juillet 2003).

Avec l’annonce du prochain passage des 175 « forçats » de la route encore en course, la capitale du Kercorb s’apprête à replonger dans l’ambiance unique offerte par le spectacle du Tour de France. Cette grande fête populaire et sportive animera le pays chalabrais tout entier, le dimanche 15 juillet, à l’occasion de l’étape Limoux-Foix. Avant de faire leur apparition dans la cité chalabroise, les coureurs auront franchi le col du Portel pour rallier Villefort et la chicane du Canavayrou. Annoncées aux portes de la ville aux alentours de 13 h 30 (aux environs de midi pour la caravane), les 22 équipes en lice entreront par la rue du Capitaine Danjou, avant de négocier le délicat virage de l’hôtel de France, sur lequel planent les ombres de « Bartole » et de Robert Chapatte. Un cours Docteur Joseph Raynaud pavoisé les guidera jusqu’au pont du Blau et l’avenue de Verdun. L’objectif sera alors des plus simples, rallier la Charmille puis Vicdessos via Tarascon, où les attendront, imperturbables, le Port de Lers et le Mur de Péguère. Les spécialistes locaux ayant pronostiqué un passage groupé du peloton dans nos murs, les nombreux spectateurs attendus sont invités à une grande prudence.       

Hasards du calendrier, les « Festejaïres del Cazal » seront au même moment en pleine séance d’entraînement, dans la perspective du grand critérium programmé lors des fêtes célébrées en l’honneur de Ste Marie-Madeleine (20-21-22 juillet). Personne ici n’a oublié l’épisode du Tour 2003, lorsque les suiveurs de la Grande Boucle avaient salué  le sérieux avec lequel les coursiers locaux préparaient leur rendez-vous sur le vieil anneau olympique du Cazal. Un professionnalisme qui avait valu aux Festejaïres del Cazal, une publication dans les bonnes pages du journal l’Equipe.