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  • L’UPEK et Stéphane Linou invitent à relever le Défi Locavore

    upek,stéphane linouL’Université Populaire en Kercorb (UPEK) propose un dernier rendez-vous pour 2022, le dimanche 11 décembre à 17 h, à la salle des fêtes de Moulin-Neuf (Ariège). Il s’agira d’une conférence animée par Stéphane Linou : « Sommes-nous réellement préparés à une pénurie alimentaire ? : le retour ! ». Pour mémoire, Stéphane Linou était déjà présent le 16 février 2020 à la maison du Lac de Montbel (photo), soit un mois avant le confinement. Comme le souligne le collectif de l’UPEK, « Il avait alors prévenu de ce qui est arrivé. Il revient cette fois pour nous faire relever un de ces Défis Locavores bas carbone, après avoir formé les élus du territoire à notre nécessaire résilience alimentaire ».

    upek,stéphane linouAncien conseiller général de l’Aude et conseiller municipal à Castelnaudary, Stéphane Linou est considéré comme le premier locavore de France. En 2008, le Chaurien s’était uniquement nourri d’aliments produits à moins de 150 km de chez lui pendant un an. Désormais, plusieurs communes adhèrent à sa proposition d'intégrer le risque de rupture d'approvisionnement alimentaire dans leur Plan Communal de Sauvegarde.  Concepteur et animateur du Défi Tour de France Locavore « Je viens manger local chez vous » (être capable de réaliser un repas de fête local, chic et pas cher), il tire la sonnette d’alarme : « Ni les habitants, ni l’État, ni les magasins ne stockent. Et il n’y a plus beaucoup de paysans. On n’est pas autonome. Même nos territoires ruraux sont perfusés par la grande distribution. Par exemple, la métropole toulousaine a une autonomie de 2 %. Ce n’est rien du tout et des troubles à l'ordre public peuvent facilement survenir ».

    Il a publié en juin 2019 un livre intitulé Résilience alimentaire et sécurité nationale, et a été lauréat du prix « Information préventive et résilience des territoires» au Forum national sur les Risques Majeurs. Référence en termes de consommation locale, Stéphane Linou loue le rôle majeur des circuits courts de proximité, donc une limitation des intermédiaires entre le producteur et le consommateur.

    Entrée gratuite pour les adhérents, participation libre pour les non adhérents. Courriel : upek11@laposte.net   Blog :  http://upek.over-blog.com

  • C’était hier : Les collégiens d’Antoine-Pons courent au pied de la Cité

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 7 décembre 2007.

    collège antoine-ponsLimouxins et Chalabrois soufflent un peu avant de chausser les pointes (Photos archives, Décembre 2007).

    Les coureurs de fond du collège Antoine-Pons vissaient dernièrement leurs pointes dans les lices de la cité comtale, précédant leurs aînés et le Tanzanien Andrew Sipe, futur vainqueur du XXXe cross international de la Cité. C’était à l’occasion du cross départemental UNSS, un rendez-vous annuel qui depuis 2002 rassemble les scolaires sur un circuit redoutable et redouté proposé par l’ASC athlétisme.

    Unique engagée chez les benjamines et sur 1 830 m, Zoé Johns termine en 65e position. Le contingent des benjamins aligné lui aussi sur 1 830 m réussira à occuper les avant-postes, avec une excellente 4e place décrochée par Gaël Roussel, suivi de Kévin Cazas (37e) Olivier Birch (75e), Théo Borie (91e), Adrien Authié (92e) et Maxime Fontaneau (144e). Dans la catégorie minimes filles, Héloïse Bargain boucle les 2 180 m de course en 39e position, devant Verity Butterfield-West (41e), Marwina Cazas (44e), Anaïs Roussel (51e), Naïs Petitjean (56e) et Erika Rigaud (77e).         

    Leurs homologues garçons au départ pour 2 560 m négocieront au mieux bosses et dévers. Valério Boulbet prend la 9e place, suivi par Adrian Witas (11e) et Dorian Libert (85e). Seul cadet en lice pour 3 900 m d’efforts, Guillaume Fant boucle la course et l’après-midi en 23e position.

    A l’issue d’un cross départemental relevé et disputé sur un parcours très sélectif, Héloïse Bargain, Gaël Roussel, Kévin Cazas, Valério Boulbet et Adrian Witas décrochent leur qualification pour le cross d’académie. Ils défendront les couleurs du collège Antoine-Pons le mercredi 19 décembre à Montpellier, sur un circuit tracé dans le parc de Gramont. Félicitations à ces sportifs qui se révèlent grâce aux conseils de Monique Rault, leur professeur d’EPS.        

  • Carnet noir

    martine gérard

    Un dernier hommage sera rendu à Madame Martine Gérard née Pianetti, domiciliée Route de Limoux, décédée dimanche 4 décembre à l’âge de 58 ans. La cérémonie religieuse sera célébrée aujourd'hui mardi 6 décembre à 10 h 30 en l’église Saint-Pierre de Chalabre, suivie de l'inhumation au cimetière du village.

    Très sincères condoléances à sa famille.

  • Paul Manaut et la représentation de la Maternité

    martine rouche,paul manautEn octobre dernier, la commune de Chalabre accueillait le don de trois œuvres de Paul Manaut, remises par Madeleine Blanc, fille de Marguerite Amiel décédée au mois d’août de cette année (cf. article blog du mercredi 9 novembre). L’une de ces créations, un marbre représentant la Maternité, vient de faire l’objet d’une analogie avec une autre œuvre, exposée au Musée des beaux-arts de Carcassonne (photo ci-dessus).   

    Guide conférencier et membre de l’association Ensemble pour le Calvaire, Martine Rouche (photo) sollicitait dernièrement Jean-Jacques Aulombard, maire de Chalabre, afin de découvrir les deux sculptures et la marine offertes à la commune, oeuvres non encore exposées au public. Particulièrement intéressée par ce qui concerne Paul Manaut, elle a à cette occasion, pris des clichés qui vont compléter le catalogue raisonné qu’elle s’efforce d’établir. Elle travaille en effet depuis maintenant plusieurs années sur l’œuvre de Paul Manaut, deux articles de sa rédaction ont été publiés dans la revue Pages Lauragaises, éditée par le Centre lauragais d’études scientifiques.

    martine rouche,paul manautComme l’explique Martine Rouche, « Dès que j’ai vu le bas-relief en marbre blanc, j’ai immédiatement fait l’analogie avec ce groupe sculpté, par Paul Manaut également. Au Musée, c’est une sculpture en ronde-bosse, dans une pierre calcaire, à Chalabre, c’est un bas-relief en marbre blanc, mais le sujet est le même, les positions sont les mêmes, notamment la main de la mère remontant haut dans le dos du bébé. La douceur du visage maternel, le sourire sont les mêmes. Certes, les coiffures diffèrent, ainsi que les bras gauches, celui de Chalabre étant moins épais que celui de Carcassonne. Mais le sujet commun, à la fois même et autre, ne peut manquer de frapper ».

    Constat d’une passionnée, qui offre l’occasion de remercier Martine Rouche, pour avoir établi ce rapprochement entre deux œuvres du même sculpteur.

    martine rouche,paul manaut

    L'oeuvre de Paul Manaut, don de Marguerite Amiel