Jeudi 19 juin, une animation « plantation » devait avoir lieu en partenariat avec l’association des Petits Frères des Pauvres, avec la participation d’Aurélien. La météo caniculaire a hélas contraint les organisateurs à reporter l’activité au jeudi 4 septembre.

Mais pas question pour autant de renoncer à ces instants de convivialité. Bénévoles et participants se sont retrouvés à la maison commune, autour de jeux de société, dans une ambiance détendue et joyeuse, avant de partager un goûter très apprécié. Un après-midi riche en échanges, en rires et en moments simples.

Les bénévoles vont s'accorder un repos bien mérité, durant les mois de juillet et août. Le prochain rendez-vous est donc fixé à la rentrée, avec l’espoir de pouvoir enfin mettre les mains dans la terre.

Et si vous souhaitez rejoindre cette belle aventure humaine, en tant que bénévole ou participant, n’hésitez pas à contacter Magali Vingerder au 07 56 30 47 83. Les Petits Frères des Pauvres accueillent toujours de nouvelles énergies avec grand plaisir.

Taille, vendange, cueillette,... les aficionados du hameau en connaissent un rayon

Le vieil hameau qui excelle dans l'équilibre entre labeur et festivités, accueillait le jeudi 17 juillet dernier, une brigade de bénévoles équipés de leurs paniers d'osier (dernière génération). Très vite, les silhouettes se sont éparpillées entre des rangs irréguliers de pruniers, ces sentinelles qui veillent depuis bien longtemps sur les hauteurs de Roubichoux. Le fruit étant mûr à point, il fallait le cueillir, et Pierre avait donc battu le rappel quelques jours auparavant.

Ces prunes-là, gorgées de sucre et de soleil, ne sont pas destinées à la table, mais à une alchimie plus secrète : elles rejoindront bientôt les cuves sombres où naît, à l’abri des regards, L’Eau Bleue du Verger de Roubichoux : « Un nectar limpide aux reflets d’orage, dont les anciens disent qu’il réchauffe le cœur, rajeunit les souvenirs, et rallume dans les veines un peu du feu de juillet ».

Mais Pierre n'en dira pas plus, car le secret dort dans les carnets raturés de Papy Jeannot, lesquels font référence à son complice d’antan, Aristide Peyronnie. Et Roubichoux, le temps d’une cueillette, redevient le théâtre discret d’un savoir ancestral, transmis avec ferveur, « de la branche au fruit, du fruit à la flamme, et de la flamme au verre ».

L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 24 juillet 2010 

L'équipe au grand complet autour de son étendard

Photos archives, juillet 2010

Comme chaque été depuis cinq ans, le domaine de Ségovent juché sur les hauteurs du pays chalabrais, accueille un camp de base des Scouts et guides de France. Huit encadrants bénévoles et trente-cinq enfants (11 à 14 ans), venus de Chatou dans l'ouest parisien et de Marseille, cohabitent en parfaite harmonie depuis le 11 juillet dernier, date de leur installation.

Accueillis par Julien Bonnéry maître des lieux, accompagné de Aron son fidèle dogue allemand, les disciples de Robert Baden Powell ont eu l'agréable impression de débarquer au paradis du scoutisme. C'est ainsi qu'Emeric Bourgues, directeur du camp, résume le sentiment de ses jeunes protégés. Autour des neuf tentes dressées sur une superficie proche de l'hectare, le groupe a entrepris la création d'un camp aussi proche que possible de la nature. Avec un projet pédagogique visant à développer l'esprit de vie en communauté et en autonomie, à appréhender et à limiter l'impact humain sur l'environnement.

Mercredi à la tombée du jour, par petits groupes reconnaissables au loin à leurs chemises et foulards bleus, les équipes étaient de retour au camp de base, après deux journées en autonomie, mises à profit pour parfaire la notion d'orientation.

Une à une les tentes retrouvaient leurs jeunes pensionnaires, tandis que Flavia et Manon, préposées à l'intendance s'affairaient sur la table à feu. La grande salle à manger, construite elle aussi à l'aide de perches de bois selon une technique dite de brêlage, n'allait pas tarder à accueillir une nuée de scouts en appétit, certes fourbus mais toujours animés par les valeurs de solidarité et de partage. « Chatou 1e et Marseille 37e » mettront un terme à leur séjour, dimanche 25 juillet, il sera l'heure de prendre congé de Danielle et Julien, et du cadre idyllique des Hauts de Ségovent.

Le départ des Bouchons, aussi spectaculaire que craquant 

Les vertus de la roue unique étaient reines dimanche 20 juillet, au coeur d'un hameau transformé en véritable colisée, à l’occasion de la XXVIIe édition de la Course Internationale à la Brouette. Un événement jumelé, il faut le rappeler, avec celui qui se déroulera le vendredi 1er août prochain Outre-Manche, plus précisément à Swanage (Dorset).

Mais au Cazal, et cette année encore, la course a offert une nouvelle bouffée d'oxygène, avec la présence sur la ligne de départ, de sept concurrents homologués dans la catégorie « Bouchons », visiblement disposés à en découdre. Voilà comment le talentueux et inspiré duo Phil de Ròcacorba et Titou del Pech del Bouich, invitait Maëly, Romeo, Paola, Maël, Maylonn, Mattia et Thiago à se familiariser avec la ligne blanche de départ, sous le contrôle d’un jury présidé par Léa et Léo. Il suffisait alors de filer vers la porte de la Chapelle, avant de négocier le virage menant au goulet vertical d'arrivée. Les deux tours seront prestement bouclés, et Thiago, aux couleurs du Stade Toulousain s'adjugeait la médaille du vainqueur (normal serait-on tenté de dire).

Dans la catégorie « Bouchons Plus », Baptiste, Antonin et Auguste, persuadés que le ballon allait tourner aussi rond que la roue de leur brouette, seront à leur grand désespoir, battus sur le fil par le duo Léna et Mateo (ci-dessous), gardiens de la vasque olympique.

Un coup de théâtre interviendra aux alentours de 17 h 43, avec une révolution dans l'ordre des départs, puisque les équipages Messieurs au nombre de trois (seulement) étaient invités à se présenter sur le champ, sur la ligne de départ. Pour le plus grand bonheur de Clément et Florent, Yanis et Lucas, Christopher et Hugues, tout heureux d'échapper à un stress inutile. Chaque mètre de bitume sera disputé, sous les encouragements d'un public soufflé par tant d'aérodynamisme maîtrisé. Malgré un ultime duel livré hors des regards dans le virage dit des Latrines, Clément et Florent, dépêchés par les nurses de la crèche de Sonnac-sur-l'Hers, décrochent l’édition 2025.

18 h 02' sonnaient au clocher de la chapelle Marie-Madeleine, et les concurrentes féminines appelées à soulever le « Trophée Jean-Claude Sicre » entraient à leur tour dans l'arène. Dix binômes invités à s'élancer sur un circuit grand format aux redoutables pourcentages : MP Charpente Airlines (Gabrielle-Sandra), Les Braqueuses (Marion-Jess-Delphine), Les Dalmatiennes (Vanessa, Melinda), Les Impératrices Express (Anne-Aurélie), Là-Haut Cazal (Romane-Céline), La Dolce Vita del Cazal (Aude-Elodie), Sweeny Todd (Marine-Marine), Les Viti Cul Trices I (Margot-Marie-Claire), Les Viti Cul Trices II (Mélanie-Maé), The Bananas (Sophie et Joy). Au prix de deux trop courts tours de piste, et sans surprise, Les Braqueuses enlèvent le titre et soulèvent un trophée remis en jeu pour dix-neuvième fois. Et pour mémoire, les Barbie’s Girls de Blagnac (Marion-Sophie) avaient été les premières à inscrire leur nom sur les tablettes, c'était le 22 juillet 2007. 

Jess, Delphine et Marion, Les Braqueuses sur le podium

Félicitations à toutes et tous, avec deux accessits, décernés à de petits concurrents qui restent les invités privilégiés sur les Hauts-du-Cazal, et à ces Dames, qui une année après l'autre dament le pion à ces Messieurs. Les Festejaïres del Cazal méritent également de chaleureux remerciements pour avoir réussi une fois encore à fédérer autour de leur traditionnel rendez-vous de juillet.

Un album-photos 2025 Course à la brouette Dames est en ligne

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