Samedi 9 août, le musée du Quercorb propose de découvrir la trobairitz Azalaïs de Porcairagues, et son chant « Ar em al freg temps vengut ».

« Considérée comme la première femme troubadour connue, sa vie reste un mystère ; le peu d’informations qui nous soit parvenu tient en quelques lignes d’une vida (texte en prose racontant la vie d’une trobairitz ou d’un troubadour). La seule chanson parvenue jusqu’à nous « Ar em al freg temps vengut » exprime l’anticipation amoureuse de la femme dans le rituel de l’amour courtois. Avec délicatesse et une touche de mélancolie, elle chante à la fois un deuil mystérieux et l’espoir d’un nouvel amour. Pas besoin d’avoir des connaissances classiques en musique et chant, ou en occitan car Rachel vous aidera à aborder le contenu de façon simple et naturelle. Les stages sont aussi une immersion dans les valeurs de l’Occitanie médiévale et nous apporte une compréhension claire de la poésie de ces sages mystiques du sud de la France ».

Samedi 9 août de 15 h à 18 h, tarif 10 €, réservation au 04 68 69 81 51.

Système métrique

Vendredi 28 juillet 1905

« Un champ à la forme d'un rectangle de 184m 60 de long et 108m 50 de large. On trace dans les deux sens une route de 8m de large, et on vend le reste du terrain 0 f 80 le centiare. Dire ce que l'on retirera de cette vente.

Samedi 29 juillet 1905

« Deux pièces de terre de la même surface mais de valeur différente ont coûté ensemble 12 036 f 90. On demande le prix de l'are de chaque terrain sachant que 8 ares du 1er coûtent autant que 11 ares du second. On sait d'ailleurs que la surface totale des 2 propriétés est de 7 Ha et 24 ares ».

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 29 juillet 1995.

Sans surprise, les Chippendales ont fait un tabac

Photos archives, Juillet 1995

A l’occasion des grandes fêtes de Sainte-Marie-Madeleine, le Cazal a connu un petit peu moins de 72 heures de liesse non stop, pour le plus grand plaisir des « Festejaïres » locaux, désireux d’associer à la fête, tout le Kercorb et ses nombreux visiteurs. Succès complet pour l’édition 95, qu’il est bien difficile de vouloir résumer tant les moments forts ont été innombrables. « Couche-tard » et « Lève-tôt » associés l’espace d’un week-end, ont harmonieusement géré le décalage de leurs horaires habituels.

Célébrée dans la petite chapelle restaurée du Cazal, la messe dominicale à laquelle participait l’ensemble des cuivres de l’OPVC, a permis à l’abbé Omar Rincòn d’aborder les thèmes de la fraternité et de la tolérance. Le rideau est tombé sur la scène de la grand place du Cazal, rendez-vous est pris pour l’année prochaine avec il faut le souhaiter, une nouvelle et pacifique levée de boucliers.

Le numéro est rodé et la troupe prête à entrer en scène

La chapelle a rouvert ses portes aux paroissiens

Photos Bernadette Larrrue

Dimanche 20 juillet, dans le cadre des fêtes de Ste Marie-Madeleine, une messe a été célébrée par le père Gilles Semenou, venu de Limoux pour l’occasion. L’événement, attendu par les fidèles, a réuni une assistance nombreuse, après deux années sans célébration.

Et si c'était une belle première pour certains, tous ont été profondément touchés par la beauté du moment. Avec quelques mots glanés sur le parvis du lieu de culte : « Un grand merci s’adresse à l’équipe du Cazal, qui a ouvert les portes de la chapelle aux paroissiens et s’est mobilisée pour qu’elle soit accueillante, propre et prête à recevoir la célébration. Un merci tout particulier à Françoise, dont l’implication a permis l’organisation de cette messe dans ce lieu si chargé d’histoire et d’âme ».

Les musiciens ont également contribué à l’atmosphère unique de la cérémonie, leurs interprétations, sensibles et inspirées, ont enveloppé l’assemblée d’une émotion palpable. L’ambiance était à la fois recueillie, joyeuse et empreinte d’une grande spiritualité.

Rendez-vous est pris pour l’année prochaine, avec l’espoir de revivre une aussi belle célébration, dans ce lieu qui invite à la paix et au recueillement.