Romain Sicre a remis un bandana souvenir à Frédéric Brembilla, recordman de victoires en 13 participations.

Un quart de siècle a filé depuis que les roues de brouettes effectuaient leurs premiers tours dans les ruelles d’un hameau du Cazal qui n’avait pas encore gagné son statut de commune libre. La première édition de la Course Internationale à la Brouette s’était en effet déroulée le dimanche 20 juillet 1997, remportée par un duo venu de la contrée voisine de Villefort. Jean-Luc Cathala  et Lydie Taupin inscrivaient leurs noms au palmarès, coiffant sur le poteau un duo composé de Michel Brembilla et Jean Martinez. Derrière, huit autres équipages avaient essayé de limiter les dégâts. Ainsi naissait un rendez-vous dont la popularité n’a cessé de grandir, avec la création quatre ans plus tard, d’un trophée imaginé par Jean-Marie, Manu et Titou.

Meringue et galopin pour Stephan Ferrié et Jacques Rosich, ravitaillement assuré par Anne Lacko

Photo archives, 14 juillet 1989

Après consultation des archives conservées en mairie, il apparaît que le premier événement associant de manière fusionnelle deux êtres humains à une brouette, remonte au 14 juillet 1989 et la célébration du Bicentenaire de la Révolution. En ce jour de liesse nationale, et sur un parcours habilement tracé par les commissaires entre le Café de la Paix et le Café de la Liberté, via les rues Saint-François, Sainte-Anne, Saint-Antoine et Saint-Ursule, la lutte avait été acharnée. Les concurrents emboîtaient ainsi le pas à une tradition importée d'Outre-Manche, par un nomade marchand de glaces italiennes, lequel avait en août 1973 et face à l’île de Wight, goûté à l’ivresse que seul un trip en brouette peut procurer.

Sophie Molini et Christine Cnocquart totalisent 14 arrivées pour 14 départs

Depuis, combien de ces lointains ancêtres de la chaise à porteur ont sillonné les ruelles du Cazal ? Quels concurrents et concurrentes détiennent le plus de participations ? Combien de pole positions et à l’actif de quels équipages ? Autant de questions (il en existe d’autres), qui ont motivé la création d’une « Brouette Academy ». D’ailleurs, et dès l’arrivée dimanche 24 juillet dernier de la XXIVe édition, un travail de recherches a commencé, avec en premier lieu la mise à jour du palmarès sur chacun des trois trophées remis en jeu chaque année.

L’occasion pour les Festejaïres del Cazal de renouveler leurs félicitations et leurs remerciements à l’ensemble des compétiteurs d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Invités à plancher sur le rendez-vous de 2023, ce sera un dimanche, le 23 juillet.

Année 2022, ouverture officielle du cercle de la  Brouette Academy

Laulec et NoTTo ont animé une nouvelle battle de dessin (Photos Clément Pradel).

Samedi 30 juillet et dans le cadre de l’opération « Sortie de case », la place Espérance-Folchet accueillait une journée d’animation autour de la bande dessinée. Première édition d’un festival consacré à la BD, parrainé par Clarke, et premier succès avec la participation de nombreux scénaristes et dessinateurs, entourés par un public ayant répondu nombreux à l’invitation lancée par Noëlle Danjou, responsable de la bibliothèque municipale.

Tout au long de la journée, les multiples ateliers proposés ont rassemblé passionnés et néophytes, dialoguant avec les auteurs ou sollicitant une dédicace. Les adeptes de Dr Strange auront été comblés avec la conférence donnée par Jean-Marc Lofficier, l’un de ses auteurs et scénariste chez Marvel. De même pour la battle de dessin engagée par NoTTo et Laulec devant près de 80 personnes. Egalement de la partie, Jean-Pierre Stahl et Philippe Cazeneuve, Yigaël (atelier de création d’une BD), Olivier Faure (atelier Manga), Cee Cee Mia (animation autour d’un scénario BD), Anna Chronique, Camille Genaux, Patrick Lacan, Lilian Coquillaud, Laurent Noblet. L’ensemble animé de manière très professionnelle par Fabrice venu tout spécialement de Belgique, un plus très appréciable lors de ces rencontres.

Françoise Morisot, Noëlle Danjou, Jean-Jacques Aulombard, Maria Conquet et Michèle Marcellin

Le festival aura reçu la visite de Maria Conquet,  conseillère départementale déléguée à la Culture, Françoise Morisot, responsable de  la médiathèque intercommunale des Pyrénées Audoises, et Michèle Marcellin pour la bibliothèque départementale. Partenaires vers lesquels vont les chaleureux remerciements de la municipalité chalabroise, par la voix de Jean-Jacques Aulombard maire de Chalabre.

Un dernier mot concernant les dédicaces, l’une apposée sur la coque d’un oeuf dur, une autre qui amène cette remarque d’Anna Chronique : « Les salons, c'est des rencontres avec les lecteurs, parfois insolites : j'ai ainsi fait ma première dédicace pour... un chien, à qui sa maîtresse lit des histoires ». Sans oublier l’exposition d’un Gaffophone made in Pays-de-Sault, qui fera peut-être l’objet d’une conférence, à l’occasion du festival 2023.

Une dédicace de Laulec

Lequel d'Anna Chronique et de Jean-Filou aura été le plus surpris ?

Dimanche 14 août, le musée du Quercorb disposé à célébrer en musique ses 30 ans d’âge accueille le Duo Brient-Dedieu (20 h 30). Deux musiciens spécialistes de la musique traditionnelle occitane (gavotte, branle, bourrée et autres) se produiront au son de la vielle à roue, des cornemuses occitanes, et du tambourin à cordes.

Le duo a été formé spécialement pour les 30 ans du musée du Quercorb, où Patrice Brient n’est pas un inconnu puisqu’il s'est illustré en réalisant le psaltérion pour le musée, à la fin des années 1980.

Nicolas Dedieu (photo) s'est distingué avec le groupe ÒC, et notamment avec son trio La Rosa Trobadoresca, aux USA. Il a reçu la transmission du maître luthier Robert Rivié, qui a réalisé deux instruments de musique présentés dans l’Instrumentarium du musée, la guiterne et le luth. Un peu plus tard, Nicolas fera élaborer la cornemuse de Puivert, dans un but de recherche et de développement de l'instrument.

L’invitation est lancée, pour découvrir ou redécouvrir cette musique qui fait partie de notre patrimoine, dans le cadre agréable du verger du musée du Quercorb. Le concert est gratuit.

Samedi 13 août à 17 heures, l’église Sainte Colombe accueillera la pianiste Joanna Goodale, pour un concert donné dans le cadre du festival Musique en Kercorb. Au programme, « Debussy en résonance », avec des oeuvres de Claude Debussy et de Joanna Goodale, par Joanna Goodale (piano, gongs chinois, bols tibétains).

Une invitation à ressentir la Nature à travers l’univers de Debussy et les sonorités d’Asie, avec des créations mêlant le piano aux gongs et bols chantants. Dans un article du Monde paru le 27 juin dernier, Pierre Gervasoni rend compte ainsi : « Merveilleuse pianiste et musicienne de tempérament, Joanna Goodale se distingue d’abord par des interprétations de Claude Debussy qui ont quelque chose en plus. Qualité de rayonnement qui déborde du piano pour la Rêverie de 1890, capacité d’accueil qui s’étend à l’infini, pour le célébrissime Clair de lune de la Suite bergamasque. Ces suppléments, glissés fugitivement dans les partitions originales, la pianiste les développe dans des pièces de son cru qui prolongent les références debussystes avec originalité et légitimité. La sensation l’emporte sur la suggestion …/…, avec un art qui prouve qu’elle en connaît autant sur Debussy que sur la musique balinaise ».

Entrée 15 €, adhérent  et groupe de 10 personnes, 12 €/par personne, gratuit pour les moins de 15 ans. Réservation possible au 06 74 43 94 55.