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Animations - Page 198

  • La fête du Cazal n’aura pas lieu

    cazal 2020

    (photo archives, Titou Cnocquart)

    En juin 2019, et donc voilà tout juste un an, la gazette le Cazal libre dévoilait une information de taille, à l’image de la pierre enchâssée au cœur de la nouvelle. Ainsi la cathédrale de Notre-Dame de Paris, dévorée par les flammes les 15 et 16 avril précédents, allait-elle être reconstruite sur la grand-place du Cazal. Le vieil hameau bénéficiait en la circonstance, d’une erreur d’affectation des dossiers de financement participatif. D’aucuns avaient alors doucement souri, tandis que d’autres avaient difficilement retenu leur envie de crier au blasphème.

    Punition divine ou simple hasard du calendrier bactérien, en ce mois de juin 2020, les « Festejaïres del Cazal » sont au regret d’annoncer que les traditionnelles festivités célébrées en l’honneur de Sainte-Marie-Madeleine, sont reportées à juillet 2021. Cette décision prise collectivement, intervient après plusieurs semaines de confinement, alors que la vie reprend doucement son cours avec une sérénité très relative, et ... incertaine.

    La grande majorité des événements festifs de l'été ont d'ores et déjà été annulés, et laissent présager partout en France d’un été particulier. Un contexte d’exception dans lequel les « Festejaïres del Cazal » ne souhaitent pas s’inscrire comme l'exception : « Le Cazal a toujours su réunir et c'est une belle chose, mais en cette fin de mois de juillet qui vient, il serait mal perçu de vouloir rassembler à tout prix, dans un espace certes convivial, mais trop petit en la circonstance ».

    Comme chacun peut le constater, ce satané virus venu de Chine aura réussi à terrasser un sincère esprit festif, en même temps qu’une multitude de manifestations. Le Cazal n’est pas épargné certes, mais il est dit qu’un « Festejaïre » qui se respecte ne cède jamais à la rancune. Que nos amis Chinois se rassurent, car un peuple ayant gratifié le monde entier, et le Cazal en particulier, de l'invention de la brouette - un siècle avant Jésus-Christ - ne pourra jamais être blâmé.

    Plutôt conscient qu’il ne sera pas conforme à la tradition, l’Eté 2020 a confié qu’il était prêt à passer le témoin à son austère compère que l’on appelle Hiver. Et dans le même état d’esprit, les « Festejaïres del Cazal » assurent d’ores et déjà qu’ils redoubleront d'effort en 2021.

    Merci à toutes et à tous, et rendez-vous demain...

  • Chalabre en sérénade

    chalabre en sérénade

    (photo archives, 8 février 2020, assemblée générale)

    Le bureau de l'association « Chalabre en sérénade », présidé par Raymond Crampagne (secrétaire Fabienne Canal, trésorier Jean-Jacques Desmet), communique : 

    « L’association « Chalabre en sérénade » organise et finance le festival du même nom depuis sa création en 2018 sur une proposition de Vinx. La version 2020 est reportée en août 2021.

    En fonction des dernières consignes gouvernementales du 22 juin, un événement festif plus réduit aura lieu les vendredi 7 et samedi 8 août prochains.

    « Chalabre en sérénade » continuera dans sa version internationale et nous vous disons à bientôt ».

    chalabre en sérénade

    chalabre en sérénade

  • Carnaval : Badaluc reste confiné

    badaluc 2020,bernard cnocquartC’est la nouvelle contrariante de cette première fin de semaine de déconfinement, sa Majesté Badaluc le 52e est et reste interdit de sortie, et il n’y a pas d’attestation qui tienne. Depuis son lieu de séquestration (n’ayons pas peur des mots), sa Sérénissime Eminence appréciera certainement les mots de soutien que lui adresse Bernard Cnocquart, à travers un poème écrit à son attention (photo ci-dessus, archives Carnaval 1997, Le Vagabond).

    Hommage à Badaluc

     

    Pensez vous que Badaluc se soit dégonflé,                                                      

    pourquoi reste-t-il donc caché au fond des bois,                                      

    a-t-il eu peur qu’on lui mette la main au collet                                                              

    lui qui depuis des décennies défiait les Chalabrois ?

     

    Non, rien de tout cela, mais faute du coronavirus,                                    

    il a fait acte de bonté pour ne pas nous contaminer,                                              

    et est resté bien loin sous un triste rictus                                                

    car il savait quand même qu’il serait condamné.

     

    Bien sûr, on l’aurait encore accusé de tous les maux,                                      

    n’avait-il pas en ce mois de janvier gonflé le Chalabreil                                        

    et déversé dans ce paisible lac des tonnes d’eau,                                                    

    perturbant bien des gens en ces jours sans soleil.

     

    Mais en ce mois d’avril, Jojo ne l’a pas exposé                                                    

    au son de la musique du cours Colbert à celui d’Aguesseau,                              

    pas de confettis, pas de carabènes ni fécos épuisés                                        

    qui dansaient par dizaines devant tant de badauds.

     

    Les cafés sont fermés, mais personne n’a soif,                                                  

    les gars de la banda ont rangé leurs instruments,                                  

    pas de procès, pas de bûcher place de l’abattoir,                                    

    même les pétanqueurs attendent des jours plus cléments.

     

    Dans les rues, pas de pierrot, pas d’arlequin ni de colombine,

    pourtant à cause de ce virus il faut sortir masqué,                                

    confiné, déconfiné, respecter une certaine discipline                                            

    pour que les semaines à venir soient moins compliquées.

     

    Plus de rugby ni de football sur le stade Lolo Mazon,                                             

    les clameurs se sont tues faute de combattants,                                                    

    et depuis la nuit des temps, la fête de l’Ascension                              

    qui égayait le village manquera à tous les habitants.

     

    Les haricots auront-ils le même goût à la fête du Cazal,                                    

    mais cause de distanciation sociale il manquera de place,                              

    devra-t-on se contenter d’un sandwich plus frugal                                        

    et la course de brouettes tant appréciée par la populace ?

     

    Nous avions bien aimé vibrer au son des Sérénades,                                            

    trembler en écoutant le gospel à l’église Notre-Dame,                                    

    et ces voix descendant des balcons en guise d’aubade,                                              

    mais rêvons un peu, oublions ce mélodrame.

     

    Alors Badaluc, reviens vite nous rendre visite,                                                  

    ramène dans les rues et les places joie et gaîté,                                                    

    pour que tous, jeunes ou vieux en profitent                                                          

    mais n’ais pas peur, ton procès ne sera pas truqué.

    Bernard, le 13 mai 2020

    badaluc 2020,bernard cnocquart

    Badaluc, Prince des airs, Carnaval 1996  

  • C'était hier : Chorégraphies d'aujourd'hui au gala de danse du foyer

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du dimanche 16 mai 2010.

    fep chalabreDu tempo et du bonheur sur les planches du théâtre municipal (Photos archives mai 2010).

    Le foyer d'éducation populaire et la section danse organisaient dernièrement leur gala annuel. Cette manifestation qui clôture une saison dédiée à  l'expression corporelle s'est déroulée mardi 11 mai au théâtre municipal, sous la direction de Sandrine Prenant, professeur de danse et responsable de l'animation depuis de nombreuses années.

    fep chalabre

    Parents et amis venus nombreux ont vibré au rythme de chorégraphies très soignées, offertes par une pléiade de jeunes artistes ayant préparé assidûment une soirée attendue avec impatience. Une petite note d'humour était  inscrite au programme, qui a permis à de petites panthères roses de faire preuve d'une belle aisance sur les planches. Les danses traditionnelles étaient également au programme, avec deux prestations très remarquées de Bollywood dance, discipline inspirée de la danse indienne. La participation des élèves de l'école de danse de Mirepoix est venue parachever une animation de haute tenue (photo ci-dessus).

    fep chalabre

    Le privilège de frapper les trois coups de cette soirée est revenu aux élèves de la classe d'éveil.

    Réunis pour la scène finale, les artistes sont venues saluer leur public, et offrir un superbe bouquet de fleurs à leur professeur de danse. Félicitations aux responsables du F.E.P, bonnes vacances à tous, et meilleurs voeux à Sandrine Prenant, dans l'attente d'un heureux événement.