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C'était hier - Page 108

  • C'était hier : Retour à Montaillou

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du lundi 1er septembre 2008. 

    montaillou

    Les communiants sont revenus en pèlerinage au pied du château de Montaillou

    Photo archives, Août 2008

    Cela n’est pas encore un rituel mais c’est déjà une habitude appelée à s’inscrire dans le temps, grâce à l’initiative de Chalabrois nostalgiques des années soixante et des heures de patronage partagées avec l’abbé Fourtanier et ses successeurs. Libérés ou presque de leurs obligations professionnelles, de sereins quinquagénaires ont ainsi décidé de partir à la recherche du temps passé. Quand les jeudis après-midi étaient consacrés à la compréhension plus profonde des mystères du christianisme, engagement assidu et parachevé par la célébration de la communion solennelle sous la nef de l’église St Pierre.

    Mais avant de revêtir l’aube, les plus anciens s’en souviennent, il fallait que chacun sacrifie au rituel de la retraite, modalité primordiale dans la vie du communiant. Ce dernier se voyait séparé de sa famille et rejoignait les hauteurs de Montaillou, où il allait trois journées durant se consacrer pleinement à des activités essentiellement pénitentielles.

    montaillou

    A la faveur d’un mois d’août propice aux retrouvailles, nos Chalabrois ont refait le chemin à l’envers, pour retrouver un peu de leur jeunesse. La maison où ils furent jadis hébergés étant aujourd’hui fermée, c’est à la table gastronomique du Repaire qu’ils ont échangé de nombreux souvenirs. Accueillis ensuite par Anne-Marie David, nos communiants ont poursuivi leur pèlerinage par une visite guidée de la station de Radio Montaillou, avant une rencontre avec Jean Clergue, fondateur de la station et directeur régional de TDF. Quelques paraboles plus tard, rien de ce qui concerne la plus haute station des Pyrénées ne leur était étranger. Il était l’heure de prendre congé de Montaillou, de son château, jusqu’à l’année prochaine, avec pourquoi pas le sac de couchage et la tente.

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  • C'était hier : Succès retrouvé pour les fêtes de Sainte-Marie-Madeleine

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du lundi 26 août 2013.

    cazal 2013De l'or dans le bassin du cours d'Aguesseau, pour ces prospecteurs en veine (Photos archives, juillet 2013).

    Cela fait quelques jours déjà que les lampions se sont éteints, que les clameurs se sont tues, et que la commune libre du Cazal a retrouvé une sérénité notoire, parfois mère de convoitises. Avant que la brume automnale glissant depuis la colline de Stataoubas, ne vienne engourdir un hameau rompu aux cycles de l'hibernation, un petit retour sur les fêtes annuelles célébrées en l'honneur de Sainte Marie-Madeleine, sera peut-être le bienvenu.

    En parfaite harmonie avec une actualité liée à la découverte d'un filon aurifère dans les eaux de l'Hers, affluent de l'Oriège, des chercheurs d'or sortis de nulle part, avaient convié la population à partager leur bonheur autour d'un grand repas pris sur la place centrale, avec l'accord du gouverneur du comté, et le concours des meilleurs musiciens de la région. Pour l'occasion, un menu simple mais copieux aura comblé 516 convives, pas un de plus, dans les délais déterminés par un marshall ayant réquisitionné une brigade entière de la cavalerie des états-unis du Quercorb. Placée sous les ordres du capitaine-cavalier Richard, la compagnie des Festejaïres a répondu en temps et en heure au défi proposé, grâce notamment à un timing précis respecté par les tenanciers de la roulotte de cuisine, à savoir les caporaux-chefs Arnaud et Joël, ainsi que par le cavalier-soldat Mathieu.

    La cavalerie arrivant toujours à l'heure, la fête aura été belle tout au long de la soirée, pour les orpailleurs et leurs invités. Certains affichaient avec vanité les lourdes pépites extraites du ruisseau voisin, d'autres se montraient fiers et optimistes après avoir acheté une nouvelle concession. La fête aurait pu être un instant gâchée, mais l'intrusion de terribles desperados de l'ouest chalabrois fera long feu. A l'image du dangereux "Joe Massilia", venu libérer sa fiancée, "Suzy la cagole de l'Estaque", et prestement mis hors d'état de nuire. Cette pacifique ruée vers l'or se poursuivra sans encombre, jusque tard dans le week-end. Quant aux barmen manchots du "Saloon del Cazal", issus de la confrérie des pousses-citrouille, ils auront largement tenu la distance, pour contenter sans coup férir, une flopée de cow-boys assoiffés. Succès complet donc pour l'édition 2013, vivement les 18, 19 et 20 juillet 2014, les Festejaïres del Cazal planchent déjà sur le programme des réjouissances. 

  • C'était hier : Cent ans de rugby à XV

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'indépendant, édition du vendredi 22 août 2008.

    us chalabre rugbyL'USC XV en 1937, devant les vestiaires en bois du stade Jean-de-Mauléon. De gauche à droite, debout, Isaïas Villena, Alfred Babou, Georges Pous, Désiré Martinez, Louis Bauzil, Marcel Lagarde, Antoine Estagnol, Clément Salinas, Jean Mazon, Lazare Calvet dit Bruno (juge de touche). Accroupis, Antoine Murillo, Michel Hernandez, Raymond Gabanou, Joseph Murillo, René Escande, Lolo Mazon.

    A l'orée d'une nouvelle saison que les joueurs du président Jacques Cunillera disputeront en 1ère série du championnat de Midi-Pyrénées, le vieux club du Kercorb va célébrer ses cent ans d'existence. Fidèle au ballon ovale depuis 1908, le pays chalabrais, qui aura connu sa période de jeu à XIII dans les années 1950, va opérer un petit retour en arrière qui permettra de rendre hommage aux anciens. Toutes les personnes intéressées par l'organisation de cet événement sont priées de se manifester auprès du club, de l'amicale des joueurs ou de la mairie.

  • C’était hier : « Fulgurances de l’été », avec Camille Amat et Michel Faucheux 

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du mercredi 20 août 2003. 

    camille amat,michel faucheuxClaude Cals, Michel Faucheux, Roger Giroud, entourent Camille Amat, à l’heure du vernissage (Photos archives, Août 2003)

    Il régnait tout dernièrement une belle et inhabituelle affluence dans la rue des Boulangers, à l’occasion du vernissage de l’exposition « Fulgurances de l’été ». Evénement qui avait pour cadre les locaux rénovés des Bains-Douches, destinés à recevoir prochainement les ouvrages de la bibliothèque municipale.

    camille amat,michel faucheux

    Accueillie par Christian Guilhamat, maire, et Marie-Annick Serrus-Crampagne, conseillère municipale (photo), une nombreuse assistance s’est retrouvée sous une verrière éclairant d’une lumière originale les toiles de Camille Amat et les poèmes de Michel Faucheux. Œuvres choisies qui mettent en évidence l’étroite relation entre peinture et poésie, « deux poétiques du regard qui visent essentiellement à faire voir, en quête de l’évidence de la vie, de ces fulgurances de l’été qui incendient le regard »

    Autour de ces « Fulgurances de l’été », titre proposé par Michel Faucheux pour qui « été » peut être interprété comme le participe passé du verbe être, chacun s’est retrouvé avec un réel bonheur, rencontre prolongée autour d’un vin d’honneur et une séance de dédicaces à laquelle les deux artistes se sont prêtés avec grand plaisir.  

    camille amat,michel faucheux

    Les toiles de Camille Amat illustrant des poèmes de Michel Faucheux tirés du recueil « Mortelles évidences » sont à découvrir jusqu’au dimanche 24 août aux bains-Douches, rue des Boulangers, de 15 h à 19 h.

    Comme a pu l’écrire Claude Cals, « Aujourd’hui je me réjouis que l’on ait pu pousser Camille Amat à une nouvelle exposition, tant une oeuvre d’art se doit de découvrir son public, et l’artiste de dévoiler sa part de lumière, poisson palpitant en dehors de ses mailles ».

    camille amat,michel faucheux

    camille amat,michel faucheux