L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 22 août 2004.

Ambiance au beau fixe pour tous les motards, avec un burn en prime

A la manoeuvre, Franck Huitel († Juillet 2020) 

Photos archives, Août 2004

La quatrième édition du festival Evo Métal organisé par l’équipe du président Jean-Paul Pierron, a fait vibrer la capitale du Kercorb, devenue en un coup de kick, le paradis des amoureux de la moto.

Dès samedi, les bikers venus de tous horizons prenaient leurs quartiers sur le macadam chalabrois, devant de nombreux chalands à l'oeil aussi brillant que les chromes alignés sous les platanes bicentenaires du tour de ville. Les moteurs vrombiront ainsi sur les cours Sully et Dr Joseph Raynaud, au rythme des animations proposées par les Pierron’s Boys, fervents adeptes de la griffe Harley Davidson. Les pistons allaient succéder aux pistons, et le groupe des Zazoos était le premier à mettre le feu, avant que Number Nine ne prenne le relais. Il y eut donc de la musique et de la bonne, pour des bikers rockers transcendés par les cuivres et les fausses notes d’une mini tornade invitée de dernière minute.

Insuffisant pour décourager le team Evo Metal qui allait contre vents et marée assurer l’intendance et le confort de ses invités. Installé sur l'espace jadis réservé à la foire aux laines, un vide-grenier proposait un bric-à-brac impressionnant d'objets dont certains mériteraient de figurer au palmarès du concours Lépine.

Eric Marty proposait une brouette motorisée  

Le dimanche verra un soleil embarrassé rejoindre discrètement la fête pour accompagner une centaine de motards en balade dans la campagne environnante. Le groupe pétaradant emmené par les « Petafums » de Mme la présidente Anne Lacko était invité à découvrir l'arrière-pays chalabrois, ses forêts, ses petits cols sympas et ses belvédères. Le retour des grosses cylindrées sur le Cours Sully ne passera pas inaperçu, les moteurs offrant à leur tour un superbe concert, juste avant l’apéro et le casse-croûte. Et une pause bienvenue sur la terrasse accueillante du café des Sports, co-organisateur de l’événement avant que les décibels du groupe Les Traîtres ne vienne remettre la pression. Sous l’œil humide de Patrick le dernier rémouleur, orphelin de son fidèle Léon.

Cette prestation mettait un terme au festival Evo Métal, quatrième du nom, mis sur pied de main de maître par l’équipe du président Jean-Paul Pierron, Thom et Marie. Un grand coup de chapeau à tous, motards et partenaires de cette superbe fête.

L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 20 août 2009.

Sous la canicule, vainqueurs et finalistes ont fait tourner le cochonnet en boule

Photo archives, Août 2009

La traditionnelle fête de quartier du lac réunissait le samedi 15 août une belle affluence, invitée à profiter d’un peu de «fraîcheur» offerte par les eaux du Chalabreil. Les premiers à entrer en lice étaient les pétanqueurs, lesquels effectuaient le lancer de cochonnet à 14h, sur une digue balayée par un vent chaud et déshydratant. En jeu, le «Trophée François-Lopez», un prix destiné à perpétuer le souvenir d’un sportif émérite disparu le 3 mai 2007, brillant trois-quart aile de l’USC XV des années 1940-1950 et fondateur en 1979 du Cyclo Club du Chalabrais.

Au terme d’un après-midi éprouvant pour les organismes, la finale revenait à la paire venue de Ste Colombe sur l’Hers et composée de Coco Castelnaud et Lucien Tornato. Ces derniers venaient à bout non sans peine d’un duo formé par le Rivélo-chalabrois Yvan Carbonneau et Jean-François Exbrayat, sociétaire du club de La Ciotat. Egalement très serrée, la finale du repêchage renverra dos à dos Clément et Michel Pradel, opposés à Georges Hamida et Emilien Carbonneau. Daniel Lopez remettait les prix aux brillants représentants du Plantaurel et à leurs dauphins, l’heure était venue d’apprécier avec modération un apéritif réparateur. La musique prenait le relais, distillée par DJ Wilfried, talentueux animateur, chanteur et maître créateur d’œuvres d’art en baudruche, surprenantes mais hélas éphémères.

L’affluence et l’ambiance allaient monter crescendo sur une grand-place réunissant près de 150 convives venus partager une spécialité valencienne sous les lampions. La piste accueillerait ensuite un flot ininterrompu de « guincheurs », avant le superbe feu d’artifice tiré depuis les berges du lac. Félicitations à l’Amicale des joueurs de l’USCK XV organisatrice des festivités, avec une mention spéciale pour Romain Sicre, Jérémy Roncalli et Johan Rivals, qui ont annoncé leur retrait au terme de plusieurs années de contribution.

L'écho mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 18 août 1999.

Hier matin à Chalabre, un homme psychologiquement perturbé s'est promené tout nu dans les rues du village. Ensuite, il est allé se réfugier chez un habitant qui a aussitôt prévenu les gendarmes. L'homme a été emmené à l'hôpital psychiatrique de Limoux. Il se dit originaire de Bretagne.

Echo non illustré

L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 17 août 2014.

La compagnie parade sur le Blau, mais le piège sournois va bientôt se refermer

Photos archives, Juillet 2014

Elle paraît une fois par an, et c'était le mercredi 16 juillet dernier, la Gazette du Cazal Libre et sa une, faisaient état d'une invasion imminente du hameau tapi au pied de la colline du « Tatauba ». Informations alarmistes ou alarmantes ? La question se posait bel et bien, puisque le mouvement de troupes annoncé à grands titres, coïncidait avec les célébrations des fêtes de Ste Marie-Madeleine.

Qu'importe, la surprise n'en fut pas moins grande pour les Chalabrois, stupéfaits de voir débarquer une drôle d'unité perchée sur un half-track, jusqu'alors en souffrance sur les rives de l'Hers. Un saut sur le balcon de l'hôtel de ville plus tard, le gros de cet étrange bataillon de conscrits se retrouvait très vite en bonne compagnie. Renforts qui feront d'une pierre deux coups, puisqu'après avoir rétabli le trafic sur le pont du Blau, ce sont les verrous permettant l'entrée vers les estaminets de la bastide, qui sauteront les uns après les autres.

Le lieutenant Tonton Kéké tourne le dos à ses responsabilités

Hélas pourtant, l'assaut que chacun croyait ultime, sur la poche de résistance remisée dans le camping municipal, remettra le feu aux poudres. Et quel feu ! Un retournement de situation qui contraindra les recrues d'une armée aux portes de la déroute, à se replier sur le Cazal. Pour endurer au final, un siège de trois jours, derrière les remparts de la commune libre.