L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 8 juillet 1998.

Les cavaliers avaient rendez-vous au « Gouffre des Gendarmes » (Photos archives, Juin 1998).

Réunis par une même passion, les nombreux amis du cheval que les Chalabrois croisent fréquemment sur les cours, avaient rendez-vous dès le lever du jour, près du célèbre « Gouffre des Gendarmes ». Ces randonneurs équestres qui viennent de fêter leur première année d’existence au travers d’une association baptisée « les Crinières du Kercorb », ont pris le chemin du château de Puivert avant de rejoindre le sentier des crêtes qui domine la plaine de Nébias.

Emmenée par Gilles Azam, excellent cavalier et non moins excellent guide, la colonne devait rejoindre en fin de soirée la maison forestière de Callong, où les montures n’ont pas été les dernières à apprécier une nuit de calme et de repos. Après l’excellent picotin de la veille, les équipages frais et dispos ont repris la route du retour vers le Kercorb, Océane prenant le relais de Papa avec une admirable facilité. Si bien que tout le monde se retrouvait au pied du château de Mauléon, fourbu mais heureux.

En attendant une nouvelle et très prochaine balade, les membres des Crinières du Kercorb invitent toutes les personnes intéressées par les sports équestres à prendre contact, ils seront très heureux de faire partager la passion qui les anime.

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 7 juillet 2003.

En mai 2003, Serge Fournié et ses amis déterminent l'emplacement des futures plaques, ici, à l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques (Photo archives, Mai 2003, de gauche à droite, Marie-Annick Saddier, Georges Pendariès, Louis Calvet, Serge Fournié, René Salinas). 

L’agenda de l’été semble réglé comme du papier à musique pour l’association Il était une fois Chalabre qui lance une nouvelle invitation à l’adresse des Chalabrois. Après la réception en mai dernier du tableau restauré à son initiative, l’équipe du président Michel Brembilla vient de finaliser son projet de circuit historique. Une entreprise qui a pu être menée à terme grâce au trésor d’informations puisé par Serge Fournié au cœur des archives municipales et que chacun pourra découvrir au gré d’une promenade dans les rues de la Cité.

Numérotées de un à trente, les plaques apposées le vendredi 4 juillet par l’entreprise Sud Ouest Signalisation de Castres (SOS) serviront de fil conducteur aux visiteurs mais aussi aux Chalabrois désireux d’en savoir plus sur le passé de la « Prima Kercorbis Civitas ».

Depuis la maison natale de Charles Amouroux secrétaire de la Commune de Paris, jusqu’au Champ Legrand sur lequel s’élevait en l’An 400 le village de Calabriga, la promenade s’annonce passionnante. Elle pourrait même offrir quelques surprises et balayer quelques certitudes : Le 10 mai 1806, le sieur François Boyer lègue à la commune de Chalabre une maison avec jardin pour héberger monsieur le curé. Mais aussitôt le maire Jean-Baptiste Clavel y loge provisoirement les gendarmes, qui y établissent une caserne pendant six ans. En 1833, le bâtiment deviendra l’école publique gratuite de garçons, s’ajoutant à la maison voisine. Celle-ci était la première école qui deviendra en 1883 celle des frères de la doctrine chrétienne. Et donc, il n’y eut jamais de presbytère,… dans la rue du Presbytère.

La première plaque du circuit sera dévoilée le samedi 12 juillet à 17 h. Cette nouvelle initiative à mettre à l’actif de l’association chère au président Michel Brembilla a reçu un soutien appréciable de la Communauté des Communes, partenaire du projet. Rendez-vous samedi cours Sully, aux portes de la maison commune.

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 6 juillet 1998.

La relève du TCC est montée au filet

Photo archives, Juin 1998

Une belle et sympathique initiative à mettre au compte du Tennis Club de Chalabre présidé par Patrice Rodriguez, a permis tout dernièrement à nombre de petits Chalabrois, de se familiariser avec la petite balle jaune. Articulé autour de trois journées d’initiation au tennis réservées aux enfants et aux adolescents, ce stage a connu un vif succès. Tout au long duquel était remarquée la participation de vingt petits tennismen, qui ont bénéficié des conseils pratiques de José Hernandez, diplômé fédéral de tennis.

Originaire de la cité des Trois Quilles, et particulièrement connu dans le milieu du tennis, José Hernandez a éprouvé beaucoup de plaisir à initier de futurs champions de la raquette. Ces champions très assidus et très coopératifs. De « passing shots » en montées au filet, de balles « slicées » en revers main droite, nos néophytes ont enregistré des progrès très sensibles qui devraient être confirmés dans les mois à venir. Ce stage s’est terminé par un tournoi inter élèves, tournoi au cours duquel les nombreux parents présents dans les gradins des courts du lac ont pu mesurer les aptitudes de leurs petits prodiges.

Martial Conte l’emporte dans la catégorie des moins de 12 ans, tandis que Fabien Conte s’impose au finish devant Michaël Guirao dans la catégorie des plus de 12 ans. Chez les féminines, Gaëlle Rosich obtient la victoire face à Delphine Guirao, au terme d’une rencontre âprement disputée. Nos plus vives félicitations vont à l’adresse de tous ces petits as, sans oublier l’encadrement qui a veillé au bon déroulement de cette initiation.

Patrice Rodriguez, Bernard Lanes, Raymond Dumay et José Hernandez donnent rendez-vous à tous ceux qui le souhaitent à la rentrée de septembre.       

L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 5 juillet 2003.

Le pont du Blau, une passerelle vers la nostalgie

Photo archives Années 1990

C'est un lieu de promenade prisé par les Chalabrois et régulièrement cadré dans l'objectif des nombreux visiteurs de passage, le pittoresque quartier du Blau renvoie l'image intacte d'un autre temps. Avec ses façades en torchis dansant sur le miroir des eaux paisibles de la rivière "bleue", ce lieu abrite quelques-unes des plus vieilles maisons de la capitale du Kercorb. Il garde aussi quelques vestiges d'un passé moins éloigné, lorsque la société de consommation en était à ses premiers balbutiements.

Le terme publicité n'était pas encore entré dans le langage usuel et pourtant les réclames commençaient à s'afficher çà et là, comme sur le mur de l'épicerie tenue pendant la première partie du siècle dernier par la famille Huillet. Pour la ménagère allant chez Marceau, il était alors impossible de manquer le coup de promotion au bénéfice d'un ancêtre du gel coiffant, destiné à des consommateurs qui le valaient bien.

Dans les années 1950, ce commerce laissera la place à un dépôt de journaux tenu par Justin et Jeannette Navarro lesquels continuèrent à percevoir pendant dix ans encore, la coquette somme de 100F par an, versée à leur endroit par le roi de la brillantine. Les tarifs publicitaires n'atteindraient des sommets que beaucoup plus tard, le coup de pinceau avait encore quelques belles années devant lui. L'avènement de l'image virtuelle n'était plus bien loin pourtant.