L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du mercredi 15 janvier 2003.

Les Poussins sont revenus de Saint-Hilaire avec la victoire (Photo archives, septembre 2002. De gauche à droite, debout : Laurent Mamet, Vivien Roget, Théo Rosich, Mehdi Bottoto, Florent Bisbardi, Damien Deckmyn, Stéphane Morin. Accroupis : Lucas Martinez, Ismaël Egger, Adrian Vitas, Andy Mamet, Sébastien Mamet).

Après une première manche victorieuse disputée en octobre pour le compte de la coupe Favre (3-1), les footballeurs chalabrois ont récidivé dimanche face à l’Entente du Trapel, score final 2 à 0. Cette rencontre jouée dans une atmosphère sibérienne verra les poulains de Tony Colomer ouvrir la marque dès la 7e minute, par l’intermédiaire de Raphaël Morin (1-0). La domination imposée par le FCC va priver l’adversaire de toute initiative, et le gardien Fabrice Jean aura bien une occasion de se mettre en évidence mais ce sera la seule. Peu avant la pause, le collectif du FCC va donner toute sa mesure et offrir à Fabrice Canal une occasion de but convertie de manière imparable (2-0).

En deuxième période la température glaciale ne va cesser de perturber le jeu, Chalabre se contentant alors de préserver un avantage que les visiteurs de Villegailhenc et Villemoustaussou ne pourront jamais contester. Avec la défaite de Lasbordes le leader à Villedubert, le team fanion du Kercorb se retrouve à deux petits points de la 1ère place.

Pendant ce temps à Pomas, les réservistes de Didier et Nanard jouaient la dernière rencontre de la phase aller du championnat de 3e division.  Sur un coup-franc en faveur des Pomasiens, le FCC va prolonger le ballon dans ses propres filets pour offrir l’avantage aux locaux, contre le cours du jeu. A cinq minutes du trille final et alors que l’affaire semblait entendue pour Pomas, Christophe Pierron inscrira le but qui permet au FCC II de partager les points, un superbe but qui donne plus de logique au résultat final.

Les Poussins en déplacement à Saint-Hilaire ont offert à Stéphane et Laurent leurs entraîneurs, un beau succès sur le score de 1 à 2, buts de Damien Deckmyn et Andy Mamet. Les Moins de 15 ans et les Benjamins n’ont pas joué pour cause de terrain gelé. 

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 14 janvier 2003.

Tom Torel chante Léo Ferré (Photo archives).

En ouverture de sa saison 2003, le réseau culturel du Chalabrais Car’Al’Oulo, propose de vivre une histoire d’amour d’un soir avec Léo Ferré. Grâce au duo Tom Torel et Bruno Degaille de la Compagnie du Clapas, interprètes d’un spectacle intitulé « Si au moins ça pouvait ressembler à l’Italie », sur des textes de Léo Ferré extraits de « Poètes… vos papiers ».

« Léo, on ne sait s’il sortait d’un bal populaire au petit matin, les yeux rougis et tout transpirant d’avoir trop dansé le tango avec une jolie môme ou bien d’une barricade érigée en plein front de la bêtise humaine . En tout cas l’homme au regard de fou et aux cheveux d’ange a ouvert sa grande gueule et ses paroles de visionnaire sont restées intactes, pour ne pas dire d’actualité. Il faut dire qu’un poète « anar » ça laisse des traces ».

Avec Léo l’Italien, et ces grands bonheur de l’écriture que sont Louis Aragon et Jean-Roger Caussimon, mais aussi Charles Baudelaire et Guillaume Apollinaire, le spectateur est invité à une promenade plus ou moins paisible au pays des hommes, le vendredi 17 janvier à 21 h, salle de la mairie à Puivert.   

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 13 janvier 2003. L’occasion d’informer de la parution de la version 2023 de l’almanach du COQ, disponible au secrétariat de la mairie ou auprès d’un membre du cercle.

Octobre 1993, La Sauze (à droite) avec Alan Roch

L’archive qui suit permet également d’évoquer la mémoire d’Alain Sauzel, dit La Sauze, décédé lundi 9 janvier 2023. Présent à Chalabre le 16 octobre 1993 aux côtés de son ami Alan Roch, il avait été l’invité privilégié d’une journée consacrant la naissance officielle del Cèrcle Occitan del Quercòrb. Journée que La Sauze avait clôturée par un tour de chant, « faisant un tabac » avec ses chansons empreintes d’humour, de poésie, de tendresse et de colère.  Un dernier hommage lui sera rendu ce lundi 16 janvier en l'église d'Ouveillan (10 h).   

« En Josep » et son équipe informent de la parution de l’almanach 2003 du COQ

Photo archives, février 1998

L’atelier de langue du Cercle Occitan du Quercorb a le plaisir d’annoncer qu’il vient de mettre la dernière touche à son Almanach 2003, deuxième du nom. Mis en oeuvre par une équipe composée de Sophie Jacques, Robert Roncalli, Marie-José Bernard, Raymonde Chopineau, Christine Vanbatten, José Navarro, aidée dans les manipulations par Jean Plauzolles, cet almanach a été relié par l’imprimerie de l’Hers.

« L’Armanac del Quercòrb » propose des conseils de jardinage, des recettes de cuisine, des histoires drôles, des noms de lieux explicités, des chansons de notre patrimoine, des événements qui ont marqué l’Histoire de Chalabre… et bien sûr, un calendrier de l’année 2003. Le tout en langue occitane évidemment. Les membres de l’atelier du COQ vous invitent à venir effeuiller avec eux l’almanach 2003, autour d’un apéritif, ce mardi 14 janvier à 18 h 30 à la salle du conseil municipal, cours Sully.

Photo archives, février 1998

Une toute dernière escapade vers le pic du Saint-Barthélémy (c'est promis), avec un article qui avait paru dans l’Indépendant, édition du lundi 12 janvier 1998.

Heureusement, la cabane du « pastre » n’est plus très loin (Photos archives, Décembre 1997).

Dans le prolongement de la colline de Roquefère, les Chalabrois ont une vue imprenable sur les petites Pyrénées et les crêtes acérées du pic de Soularac. Et là-haut, oublié par les rayons d’un soleil distrait, le névé du Lac Noir a attendu tout l’été avant de disparaître sous les premières chutes de neige. Arrêtés par cette poudreuse tombée en abondance, les randonneurs du Kercorb n’ont pu aller beaucoup plus loin que le fameux Trou du Vent le bien nommé. Surpris dans la brume et les tourbillons de neige, nos quatre marcheurs devront se résoudre à écourter leur pèlerinage vers le Saint-Barth pour trouver un abri. Blottie au-dessus des ruines de l’ancienne mine, la cabane du berger va offrir un refuge inespéré dans lequel notre quatuor transi va s’évertuer à allumer une petite flambée.

Ainsi requinqués, l’idée de procéder à l’ouverture d’une bourriche d’huîtres tirée du sac de l’ami Emile sera adoptée à l’unanimité. A la lueur d’une demie bougie qu’il faudra penser à remplacer avant l’été et le retour du berger, Jean, Emile, Jean et Christian vont laisser tomber la neige. Et dans le même temps, faire honneur à une « tortilla » aux petits oignons, accompagnée d’un Chardonnay bonifié par l’altitude (1 437 m).

A contrecœur et avant la nuit, nos montagnards ont abandonné leur retraite, en ayant une pensée pour un « pastre » qui leur aura rendu une fière chandelle, en laissant la porte de son refuge entrouverte.