L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 20 septembre 1997.

Les membres dirigeants du FCC * peuvent afficher leur satisfaction en ce début de saison  (Photo archives, Septembre 1997).

Dimanche dernier, les footballeurs du Kercorb ouvraient le championnat 1997-1998 sur leur pelouse fétiche du stade Lolo-Mazon et devant leurs fidèles supporters. A 13 h, le FCC II rencontrait les Carcassonnais de La Conte, tout nouveaux promus en 2e division. Le décompte final annoncera un score sans appel de 7 à 1 pour les joueurs de Jean-Philippe Discala, aussi fringants que déterminés, face à des visiteurs évoluant à neuf, il est vrai. Les premiers buts réservistes sont à mettre à l’actif de François Sanchez, Mustapha Ahaqar (2, photo), Sébastien Ruiz (2), Bernard Boulbès et Sébastien Del Pozzo.

A 15 h, les équipiers premiers du FCC se présentaient face à leurs adversaires du Lézignan-Corbières, lesquels effectuaient à Chalabre, leur retour en division de promotion honneur. D’entrée de jeu, les « bleu et blanc » vont assaillir le camp lézignanais et sur un centre venu de l’aile gauche, Fabrice Canal superbement placé à l’orée de la surface expédie le cuir sous la transversale, le match a débuté depuis 3 minutes.

Cueillis à froid, les visiteurs tente de relancer leurs avants mais un dégagement au pied trop hasardeux du keeper des Corbières permet à Fabrice Canal particulièrement opportuniste de doubler la mise (9e). Pour autant, le FCC I ne va pas relâcher l’étreinte et les nombreux ballons repartant vers les ailes sont autant d’occasions de buts. Sur l’une d’elles, Antoine Salas prend la défense de vitesse et tente un lob qui frôle l’équerre. Après les citrons, Fabrice Canal inscrira son troisième but personnel, signant ainsi le premier hat-trick de la saison.

Très rarement inquiété sur sa ligne, « Papillon » effectuera une parade magistrale en toute fin de rencontre. Si les troupes du président Francis Canal signent un excellent début de championnat, elles perdent pour quelques semaines trois joueurs de qualité : Georges Dos Santos (entorse à la cheville), Philippe Lara (entorse au genou) et Jean Martinez (nez fracturé).

Dimanche 21, le 3e tour de la coupe de France emmènera les représentants du Kercorb en terres héraultaises, où ils seront opposés à l’excellente formation de Marseillan. Une affiche qui devrait évoquer pour les anciens du club, le bon souvenir du « Père Cazas ».   

*  Sur la photo, de gauche à droite : Carmen Planas, Jean-Paul Cnocquart, Raymond Dumay, Gabriel Martinez, Franck Sauvage, José Planas, Jean-Louis Duporge, Philippe Gérard, Alain Guilhemat, Roger Dumay, Francis Canal, Stani Lara, Jean-Philippe Discala, Chantal Discala, Janine Dumay.

L’article mis en ligne avait paru dans l’indépendant, édition du mercredi 19 septembre 2012.

La colonne a opté pour une pause sous la fenêtre du « Pech » (Photos archives Patrice Flamand, septembre 2012). De gauche à droite, Roger Garros, Yves Mourareau, Yvan Carbonneau, Yves Monestier, Christine Flamand).

Une belle expérience était proposée tout dernièrement à Christine et Patrice Flamand, sujets belges présents en Kercorb dès qu’un emploi du temps pourtant chargé, leur en donne la chance. Par une douce journée de septembre, nos citoyens d’outre-Quiévrain, ont pris la direction du « Pech » de Bugarach, emmenés par une cordée de guides locaux, composée de Yvan Carbonneau, Roger Garros, Yves Monestier et Yves Mourareau.

La réputation du pic a depuis longtemps franchi les frontières du royaume de Belgique, et c’est donc avec beaucoup de curiosité que Christine et Patrice, qui n’avaient jusqu’alors gravi d’autre sommet que l’altiplano du Cazal et ses 385m, ont participé à cette grisante expédition.

Après concertation, le choix d’une montée par la célèbre fenêtre sera pris d’un commun accord, ascension qui s’effectuera petit pas petit pied, afin que le groupe puisse atteindre ensemble et au complet, un sommet perché à 1230 mètres. Mission accomplie au final, qui s’est poursuivie par un pique-nique bienvenu, et partagé aux côtés d’un mandarin respirant la sérénité, mais faisant montre d’un petit appétit inquiétant. La vue imprenable sur les vallées de la Salz et de la Blanque, avec les Petites Pyrénées en toile de fond, va bien sûr différer l’heure du retour vers le col du Linas et les voitures. C’est un beau soleil déclinant qui forcera la décision, la cordée abandonnant derrière elle, un bien énigmatique sommet.

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 19 septembre 2007.

L’équipe chalabroise s’est fait plaisir sur les pentes du Massif Central (Photo archives, Août 2007). De gauche à droite, au premier plan, Monique Rault, Maryse Amouroux. Debout, Francis Amouroux, Hervé Passieu, Patrick Rault, Jean Quério, César Martinez, Christian Courdil).

Le grand rendez-vous annuel des cyclotouristes du Chalabrais a offert aux troupes du président Jean Quério le plaisir de parcourir les routes du Massif Central. Avant l’arrivée de l’automne et tout au long d’une semaine ensoleillée, exclusivement dédiée au sport et à la gastronomie locale, le peloton « bleu et blanc » a pleinement goûté aux dénivelés du parc régional des volcans d’Auvergne. Au départ du gîte de la Croix de Cheules, non loin d’Aurillac, les CCC ont additionné les escapades sur la vertigineuse route des crêtes, dans un décor grandiose de roches volcaniques. Du Pas de Peyrol au sommet du cône parfait du Puy Mary, il suffisait de mouliner pour mériter d’embrasser d’un seul coup d’œil toute l’Auvergne, ses vallées et ses cités au passé moyenâgeux.

Grisés par l’altitude et la beauté des sommets, les CCC ont à regret pris le chemin du retour vers le Kercorb. Prévenant, comme à son habitude, et afin de pallier à tout incident de décompression, le bureau a très raisonnablement invité le peloton à séjourner dans les Corbières, les 20 et 21 octobre prochains. Le Relais d’Aguilar offrira gîte et couvert, les licenciés et les sympathisants souhaitant tutoyer le Mont Tauch, doivent faire part de leur décision avant le 30 septembre auprès des responsables du club.     

Quand le 16e Corps déployait les grandes manoeuvres, en Kercorb, avec un compte-rendu publié dans le journal le Courrier de l'Aude daté du 17 septembre 1886.