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C'était hier - Page 224

  • C'était hier : La sentinelle foudroyée trône sur la route des Crêtes

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi 17 octobre 1997.

    en crème

    Sur les hauteurs d’En Crème, l’ormeau et sa silhouette tourmentée

    Photo archives, Septembre 1997

    Qu’ils soient promeneurs ou bien encore ramasseurs de champignons, les habitués du sentier qui mène vers la route des Crêtes ne manquent pas de s’accorder quelques minutes de repos au pied de l’ormeau géant qui veille sans relâche mais en vain auprès de la ferme abandonnée d’En Crème. 

    Telle une sentinelle oubliée aux quatre vents, cet arbre aussi vieux que les pierres, fut certainement planté là par les tout premiers résidents de la ferme. Selon une tradition bien établie qui voyait les habitants d’une demeure nouvellement érigée, planter à proximité un ormeau, symbole de liberté.

    Foudroyé par une violente nuit d’orage dont les plus anciens n’ont pas le souvenir, l’ormeau d’En Crème et sa silhouette tourmentée n’en finissent pas de languir dans leur solitude.

  • C'était hier : La passerelle du Pont-Rouge a vécu

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du lundi 15 octobre 2012.

    pont-rouge,chalabreilSuspendue aux élingues d’une grue, la vieille structure métallique a définitivement quitté ses bases (Photo archives, Josette Taffet-Brzesc, Roland Castella, Yves Saddier, Octobre 2012).

    Le quartier du Chalabreil était des plus animés en ce jeudi 11 octobre, à l’heure où la passerelle du Pont-Rouge s’offrait un ultime ballet aérien, sous l’action d’une grue aux dimensions XXL. Vaincue par l’effet destructeur et pervers de la corrosion, la vieille structure métallique qui aura permis à des générations de Chalabrois, de rallier l’école primaire, l’usine Canat, l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques ou le cimetière Saint-Pierre, s’est risquée à un dernier soubresaut, avant d’abandonner son sort aux morsures du chalumeau. 

    Mise en place le samedi 28 février 1885, en remplacement d’un simple bâti de bois, cette armature métallique suspendue au-dessus d’un paisible cours d’eau avait été emportée par la crue surprise du Chalabreil, le mardi 11 juin 1895. Stoppée dans son élan à la hauteur de l’ancienne école des filles, elle avait attendu près d’un an (mai 1896), avant de retrouver un nouvel ancrage, largement surélevé afin d’éviter toute autre mésaventure.     

    Après 116 années de bons et loyaux services, la passerelle du Pont-Rouge et ses milliers de rivets vont désormais trouver une place de choix dans la mémoire collective. Quant au pont nouveau, il devrait être jeté sur le Chalabreil avant la nouvelle année.

    pont-rouge,chalabreil

    pont-rouge,chalabreil

  • C’était hier : Ecole de foot : les débutants entrent en lice

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du mardi 14 octobre 1997.

    1997 Octobre.jpgLes cadets du FCC emmenés par Fabrice Canal (Photo archives, Octobre 1997. De gauche à droite, debout, Christophe Pierron, Eric Sanchez, Michaël Rosich, Michel Sanchez, Fabrice Canal. Accroupis, Aurélien Pierron, Jean-Raymond Pizon, Jérôme Escande, Mathieu Canal).

    Les débutants de l’école de football chalabroise étaient samedi dans leurs petits crampons, à l’occasion de la reprise officielle des plateaux « compétition », destinés à les familiariser avec l’A.B.C. du ballon rond. Nos jeunes pousses et leurs parents auront enregistré un petit pincement au cœur au moment de fouler la pelouse de la cité blanquetière, où ils avaient rendez-vous avec leurs homologues de la Haute-Vallée, pour une première qui s’est parfaitement déroulée.

    Une seule rencontre était programmée au stade Lolo-Mazon, opposant les Moins de 13 ans à la formation de Saint-Papoul. Bien que défaits par les visiteurs du Lauragais, les poulains de Raymond Dumay ont fourni une prestation encourageante pour la suite du championnat. Dans le même temps, Fabrice Canal emmenait ses Cadets à Couiza où les équipiers de Jean-Raymond Pizon ont perdu dans les dernières minutes le gain d’une rencontre qu’ils avaient mené de bout en bout, grâce à un nouveau but de Christophe Pierron.

    Les Poussins du tandem Alain Guilhemat-Philippe Gérard sont restés à Chalabre, leurs homologues limouxins incomplets ayant été contraints de déclarer forfait. Enfin, les Benjamins de Jojo Planas se rendaient à Alzonne pour y rencontrer les représentants de l’Entente Montréal-Alzonne. Gênées pat un vent violent, les deux équipes ont tout de même fourni de nombreux échanges de qualité, pour une rencontre plaisante au cours de laquelle Gaël Planas et Alexandre Granger ont inscrit deux superbes buts. 

    Samedi prochain, les supporters sont invités à venir nombreux encourager l’école de FCC qui jouera à domicile au stade annexe. Les Poussins accueilleront Quillan à 14 h 45, les Benjamins recevront Couiza-Espéraza. A 15 h 45, les Moins de 15 ans seront opposés à l’Entente Homps-Olonzac.

  • C’était hier : Le « Cri du Vent » mobilisé contre l’éolien industriel

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 14 octobre 2012.

    L’association a fédéré les opposants aux schémas régionaux prévoyant l’implantation de plusieurs centaines  d’éoliennes en Kercorb.

    le cri du ventElus en tête, le cortège s’apprête à entrer dans Chalabre (Photos archives, 29 septembre 2012).

    Près de 200 manifestants répondaient tout dernièrement à l’appel de l’association « Le Cri du vent », organisatrice d’un rassemblement pacifique, au départ de la zone artisanale de la Gare à Chalabre. L’objectif étant de faire barrage au projet des schémas régionaux éoliens du Languedoc-Roussillon et de Midi Pyrénées, lesquels prévoient l’implantation de plusieurs centaines d’éoliennes de 150m de hauteur dans le Kercorb, la Haute-Vallée de l’Aude, le Pays d’Olmes et le Mirapicien.

    Une marche pacifique     Au terme d’un itinéraire empruntant la route de Mirepoix, les boulevards de la capitale du Kercorb puis la route de Limoux, les manifestants munis de panneaux aux slogans explicites, sont entrés dans Montjardin, commune ayant déposé avec son homologue de Corbières, une demande de création de zone de développement éolien (ZDE).

    A la faveur d’une halte devant la mairie, Jean Luc Bénet, président de l’association « Cri du Vent », lançait un nouvel appel à la vigilance et à l’action, afin que « ce pays authentique et protégé, ne devienne une gigantesque vitrine de l’éolien industriel ».

    le cri du vent

    Huit communes contre le schéma     Il faut rappeler que pour le canton de Chalabre, huit communes ont délibéré afin d’être exclues du schéma, quatre ne se sont pas encore prononcées, reste Montjardin et Corbières, qui devraient accueillir un total de 24 machines sur leur territoire, « menaçant ainsi le patrimoine de toute une communauté ».

    En prenant comme référence Allemagne et Espagne, Jean Huillet, maire de Camon (Ariège) et président de la toute nouvelle association PTSPPC (Préservation du tourisme et des sites du pays des Pyrénées Cathares), dénonçait les conséquences d’un développement incontrôlé de l’éolien, ainsi que l’effet désastreux des éoliennes géantes sur l’environnement (ornithologie notamment).

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    Oui aux énergies renouvelables     Il encourageait à des actions en faveur des énergies renouvelables telles que la filière bois, le photovoltaïque, la biomasse, l’hydroélectrique, avant de conclure par une simple question : « Une commune peut-elle imposer à ses voisines qui l’ont refusé, un parc éolien ? ». Avant la dislocation du cortège, les manifestants promettaient de se retrouver le dimanche 14 octobre à 17h à la gare de Mirepoix (Ariège), où l’association PTSPPC organise une exposition de photos présentant le riche patrimoine historique et paysager à préserver.

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