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C'était hier - Page 228

  • C’était hier : A la rencontre de l’ermite du Calvaire

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du mardi 30 septembre 1997.

    chapelle du calvaire chalabre

    La chapelle du Calvaire, et au premier plan, une croix datant de l‘an 1620

    Photo Maurice Mazon

    Les traditionnelles Journées du Patrimoine ont permis aux Chalabrois de partir à la découverte de trésors insoupçonnés ou négligés, au nombre desquels la chapelle du Calvaire, qui veille sur notre capitale du Kercorb depuis le XIe siècle. Délaissant la route carrossable qui mène aux fermes de Ségovent et du Pape, ils ont été nombreux à préférer s’écarter des sentiers battus pour emprunter le Chemin de Croix. Un itinéraire tout au long duquel gisent les vestiges des stations symbolisant le calvaire du Christ sur le mont des Oliviers.

    Malgré les destructions irréparables dues au temps et au vandalisme, l’endroit n’a rien perdu de son attrait. Ce qui au début de l’ère chrétienne n’était qu’un simple oratoire deviendra au fil des ans un lieu à caractère pénitentiel, dédié au Christ et à la Vierge, Notre Dame des Sept douleurs, dont la statue figure dans la nef sud. Accolé à la chapelle, l’ermitage fut habité en permanence jusqu’au milieu du XIXe siècle par un ou deux ermites de vocation, maîtres d’un lieu qui servit également à isoler et mettre en quarantaine les voyageurs de passage en Kercorb, soupçonnés de colporter quelques dangereux virus.

    Quant aux anciens, ils prétendent sans sourire que certains jours de mauvais temps, le promeneur perdu dans les genêts du Calvaire peut croiser la procession silencieuse des Soeurs de Saint Joseph de Cluny se rendant à l’office.        

  • C'était hier : La Maison de Services au Public a été inaugurée

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 29 septembre 2017.

    msap chalabreLe traditionnel couper de ruban a été assuré par Alain Thirion, préfet de l’Aude (Photos archives, septembre 2017).

    Vendredi 22 septembre, l’avenue Auguste Cathala accueillait Alain Thirion, préfet de l’Aude,  accompagné de Gisèle Jourda sénatrice, Mireille Robert députée, Hervé Baro vice-président du conseil départemental, Vincent Bigot directeur régional de la poste Aude et P.O, Jean-Jacques Aulombard maire de Chalabre, et tous les partenaires, à l’occasion de l’inauguration de la Maison de Services au Public (MSAP).

    Axe fort du schéma départemental d'amélioration de l'accessibilité des services au public, le plan de déploiement des MSAP a été élaboré en collaboration étroite avec les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), et signé en juillet 2016 entre le préfet et le président du Conseil départemental. L’Aude est dotée de quatorze établissements répartis principalement dans les zones de faibles densités et les espaces péri-urbains, dont huit font partie du réseau La Poste.

    msap chalabre

    Cette MSAP rassemble sous le même toit, les services CAF, MSA, Assurance maladie (Ameli-MSA), Pôle emploi, assurance retraite (CARSAT) et met à disposition des usagers les outils informatiques avec ordinateur, imprimante scanner, liaison Internet vers les sites de partenaires ainsi que Visiopart. Visiopart est un équipement numérique innovant développé par la CAF de l’Aude et qui permet à plusieurs opérateurs de proposer un service à distance (après prise de rendez-vous, le demandeur pourra traiter son dossier directement par visioconférence avec le conseiller de l’opérateur qui s’occupe du dossier, donc sans déplacement à la Caf par exemple, et sans file d’attente). Les horaires : lundi, mercredi, jeudi, vendredi : 9 h-12 h et 13 h 30-16 h, mardi : 9 h-12 h). Une aide peut être apportée aux usagers sur rendez-vous.

    msap chalabre

  • C'était hier : Jean-Jacques Aulombard sur la voie de la tranquillité

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 27 septembre 2012.

    Directeur de l'Ehpad des Hauts de Bon-Accueil depuis 1987, Jean-Jacques Aulombard fait valoir ses droits à la retraite.  

    jean-jacques aulombardJean-Jacques Aulombard aux côtés de ses collaboratrices de l’Ehpad (Photos archives, septembre 2012). 

    A l’entrée de l’hiver 1987, un nouveau directeur venu de Montpellier prenait ses fonctions à l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques, maison de retraite de la rue Saint-Pierre. Jean-Jacques Aulombard succédait à Nicole Rebel, en partance pour les Alpes-Maritimes, et signait alors un bail de 25 ans avec le pays chalabrais. 

    Le vendredi 14 septembre dernier, non loin du parc où tout avait débuté, une nombreuse assemblée s’est retrouvée afin d’accompagner sur la voie dorée de la tranquillité, un directeur à l’orée de la retraite. Une fête très amicale a ainsi réuni collègues, personnel et amis, sous les platanes de la place Charles Amouroux, où Jean-Jacques Aulombard  a officiellement mis un terme à son activité professionnelle. Un retrait relatif néanmoins, puisque le néo retraité, va garder un contact étroit avec le canton de Chalabre, dont il est le conseiller général. Ce que n’a pas manqué de souligner Christian Guilhamat, maire de Chalabre, à la conclusion de l’hommage rendu au nom de la municipalité. Il revenait à Ghislaine Vanwersch-Cot, nouvelle directrice intérimaire de l’Ehpad, de saluer l’action de son prédécesseur, et d’affirmer sa volonté de poursuivre dans la même ligne.

    jean-jacques aulombard

    Reconnaissance et nostalgie     Le personnel soignant et administratif s’adressait ensuite à son directeur, par le biais d’un remarquable reportage vidéo, retraçant les étapes d’un parcours initié voilà près d’un quart de siècle. Ces témoignages de reconnaissance auront certainement fait naître un peu de nostalgie dans le cœur de Jean-Jacques Aulombard, qui remerciait chaleureusement l’assistance. Avant de féliciter tout particulièrement son personnel, et une coopération qui aura permis de mener à bien nombre de projets, en faveur des résidents. Excellente retraite à Jean-Jacques Aulombard, et bienvenue à Ghislaine Vanwersch-Cot.

    jean-jacques aulombard

  • C'était hier : Une nouvelle partition pour la société Luthès-Paris

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mercredi 26 septembre 2007.

    Le 1er septembre dernier, Mike et Sandra Wagstaff ont passé la main à Yves Thébault, certain du réel avenir international de cette entreprise.  

    luthes-paris,yves thébaultYves Thébault (au centre) aux côtés de Jean-Michel Laurens, succède à Mike et Sandra Wagstaff (Photo archives, septembre 2007).

    En novembre 2004, la gare de Chalabre accueillait la société Luthès-Paris, spécialisée dans la commercialisation d’instruments de musique à cordes.  Après avoir transité par Hong-Kong et Vitry sur Seine, l’enseigne fondée à l’initiative de Mike et Sandra Wagstaff établissait ses quartiers en Kercorb où l’activité n’a depuis cessé de croître.

    Mais les passions les plus fortes ne pouvant se dérober devant l’inflexible marche du temps, les fondateurs de Luthès-Paris s’accordaient pour faire de 2007 une année de transition vers la retraite. C’est ainsi qu’une nouvelle page vient de se tourner avec le changement de direction intervenu le 1° septembre dernier, Yves Thébault prenant le relais à la tête de la société. Une succession finalisée au cours de l’été et réalisée avec le soutien efficace de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Aude et Jean-Michel Laurens son chargé de mission. Comme le précise ce dernier, « l’appui à la transmission-reprise de sociétés constitue une des priorités majeures de la politique régionale, compte tenu des enjeux territoriaux que représente la pérennisation du tissu des entreprises. En effet, en Languedoc Roussillon près de 30% d’entre elles seront à transmettre dans les prochaines années, du fait de l’âge de leurs dirigeants».

    Un retour à la musique et à l'hexagone     Ancien pensionnaire du conservatoire du Mans, Yves Thébault est donc appelé à jouer une nouvelle partition, fort de vingt-cinq années d’expérience internationale en Europe, Amérique du Sud et Europe de l’Est. En poste à Londres, Francfort puis Paris et après quatorze années d’activités dans le comté anglais du Dorset, Yves Thébault et sa famille ont souhaité retrouver l’hexagone, impressionnés par la qualité de l’environnement dans l’Aude. Ce retour vers le milieu de la musique abandonné en 1974 va permettre à Yves Thébault de « mettre son expérience au service du développement de Luthès-Paris, société qui possède un réel avenir international ». Aidé en cela par « le fantastique soutien de la CCI, le dynamisme des organismes régionaux au service du repreneur, et la réactivité positive du projet au niveau bancaire ».