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C'était hier - Page 230

  • C'était hier : La table oubliée

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du samedi 15 mars 1997.

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    Maurice Mazon, André Lacube et Henri Contestin autour d'une table récemment dressée

    Photo archives, Collection Jean Ferrier

    Ils sont certainement très nombreux à passer sans la voir, juste comme si elle n’existait pas, elle qui depuis bientôt cinquante ans aiguille l’oeil du promeneur en direction des premiers contreforts de notre belle chaîne pyrénéenne. Erigée au sommet du col du Bac sur les terres du domaine d’En Roques, la table d’orientation est née au début des années 1960 de la volonté des responsables du syndicat d’initiative du Chalabrais, présidé alors par Yves Fournès.

    Prévue dans un premier temps pour être érigée sur les hauts de Piccolordy, la table sera finalement installée sur une parcelle appartenant à l’époque à un Puivertain bien connu en Kercorb, Félix Cathala. Maîtres d’oeuvre pour la bonne cause, Robert Cabannes, Henri Contestin, Yves Fournès, Jean Gomez, Guy Huillet et Victor Teisseire monteront patiemment tous les matériaux nécessaires à la construction d’une table en marbre d’Italie, sur laquelle figurent tous les pics voisins du Maladetta, du Roc Blanc et du Saint Barthélémy.      

    Seule ombre au tableau, l’accès à la table n’est malheureusement plus indiqué au randonneur de passage, les panneaux d’origine n’ayant pas résisté à l’usure du temps.

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    Comme un livre ouvert sur les pics pyrénéens

    Photo archives, mars 1997

  • C'était hier : L'hôpital local ouvrira ses portes le mardi 20 mars

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 11 mars 2007.

    ehpad hauts-de-bon-accueil hauts-de-bon-accueilContrat rempli pour l’entreprise de Jean-Luc Dijol (au centre), entouré de son équipe (Photo Yves Saddier, archives, Janvier 2007).

    Après une inauguration célébrée le 19 janvier dernier, le nouvel hôpital local ouvrira ses portes aux pensionnaires le 20 mars prochain, au lendemain du week-end pascal. Dans l’intervalle, l’ensemble du personnel soignant et administratif aura procédé à plusieurs exercices de mise en situation, afin d’appréhender le nouveau cadre dans lequel chacune et chacun exercera ses compétences. Au jour J, la mise en place d’une noria de navettes permettra aux soixante-quatre résidants de quitter définitivement le mythique Hôtel-Dieu Saint-Jacques, pour rejoindre dans la même journée, le nouvel établissement et son superbe belvédère.

    L’heure sera également venue de prendre congé d’une équipe de bâtisseurs, engagée depuis le mois de juin 2004 à la réalisation d’un immense chantier au pied de la colline de Roquefère. L’entreprise Dijol créée en 1998 et basée à Sallèles-d’Aude aura touché au but après trente-trois mois d’activité assidue, quelque peu perturbée par la rigueur des hivers 2004 et 2005. Un travail de longue haleine pour l’équipe composée de quatre permanents venus du « pays bas audois », et renforcée par une main d’œuvre recrutée sur le pays chalabrais.

    Après l’hôpital psychiatrique de Narbonne et l’hôpital de Chalabre, Jean-Luc Dijol et son équipe s’apprêtent à rejoindre un nouveau chantier à Fanjeaux, où les travaux d’extension de la maison de retraite Jean-Loubès leur ont été confiés. Une belle passe de trois en perspective pour « Les Dijol », auxquels les nombreux amis chalabrois souhaitent bonne continuation.

  • C’était hier : Une croix singulière orne la chapelle du Calvaire

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du vendredi 9 mars 2007.

    chapelle du calvaire chalabreLa présence de l’antenne ne devrait être que provisoire (photos archives, Mars 2007).

    « Lorsque quelque promeneur arrive par quelque route qui mène à Chalabre, il aperçoit, coiffant un petit monticule, un édifice dominé par un clocheton. A la demande, on lui répond : c’est la chapelle du Calvaire. Attenant à la chapelle se dresse un ermitage, autrefois habité par quelques hommes sages désirant vivre à l’écart. Le dernier ermite connu était frère Antoine, qui mourut le 19 décembre 1783, à l’âge de 70 ans » (Extraits, La chapelle du Mont Calvaire, Malou Saddier).

    chapelle du calvaire chalabreAutre temps autre moeurs, cette chapelle dite de « réparation » n’accueille plus de pénitents, sinon des flâneurs contemplatifs venus là pour s’offrir une vue panoramique de Chalabre. Lesquels auront pu croire, à la vue d’une antenne râteau fixée sur une des deux croix du clocher du Calvaire, qu’une nouvelle génération d’ermites venait d’arriver. Au-delà de son aspect irrévérencieux et inesthétique, certains vont même jusqu’à demander « quel iconoclaste a pu autoriser cela, car accrocher une antenne à une croix tient du blasphème ». Mépris pour le passé, pour la religion, pour l’esthétique, avec encore un dernier grief avancé, le risque d’accident encouru par d’éventuels promeneurs en cas de coup de vent.

    Renseignements pris, cette antenne ne devrait orner que très provisoirement la chapelle, juste le temps pour les spécialistes d’évaluer la qualité de réception de la télévision numérique terrestre (TNT). La parabole évolue avec son temps, mais il y avait certainement une autre façon de procéder, puisque le relais émetteur TDF dressé à quelques mètres de là, dénature déjà le site depuis bientôt un demi-siècle.