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C'était hier - Page 254

  • C’était hier : Braconnier, prêtre, paysan ou fonctionnaire du roi ?

    L’article mis en ligne avait été publié le mardi 26 novembre 1996. Est-il permis aujourd'hui d'espérer un rendez-vous sous la halle de Chalabre le lundi 13 décembre prochain, à la nuit tombée ? Si oui, à vos traîneaux, et « méfi al rambalh ! ». Et comme disait le regretté Robert, « Asclaïres, s’abstenir ».  

    fluris 1996La légende de Fluris court dans les allées du château de Mauléon.

    S’il est en Kercorb une question qui ne manque pas de passionner les citoyens chalabrois, chaque année aux alentours du 13 décembre, c’est sans conteste le mystère qui entoure le personnage de Fluris, disparu dans des conditions à tel point controversées, qu’elles lui ont au fil du temps, conféré le statut de héros légendaire. Bien sûr, la célébration de l’anniversaire de la mort de Fluris, fêtée bruyamment chaque année, reste une énigme mais les Chalabrois désirent-ils vraiment connaître la vérité ? Une seule certitude, établie grâce aux archives communales, le Sieur Jacques Fleury né à Montpellier est bien mort à Chalabre, le 13 décembre 1697 au soir et enterré dans le cimetière de la paroisse le 15 décembre « avec les prières et les cérémonies prescrites ».

    Dans les bois du château de Mauléon ? Dans la rue du Presbytère, Où, pourquoi et qui a tué Fluris ? Depuis lors, les rues chalabroises s’emplissent une fois par an d’un vacarme assourdissant, pour devenir le théâtre d’un charivari monstre au cours duquel jeunes et moins jeunes viennent protester contre la mort violente de Fluris.

    « Ni guerre, ni épidémie, ni occupation n’ont pu interrompre cette bruyante commémoration. Par le seul pouvoir d’une tradition si lointaine et pourtant tellement présente qu’elle réduit le temps à un instant de vie, je me vois sans effort marchant dans les rues de Chalabre au milieu des milliers d’enfants qui au cours des siècles se sont retrouvés dans cet étrange et tonitruant cortège ». Cette évocation de « Fluris » dont l’auteur est bien sûr Chalabrois, est extraite du discours prononcé le 3 janvier 1985 par M. le substitut général Roger Boutellier (†), lors de l’audience solennelle de rentrée à la cour d’appel de Toulouse. Elle démontre si besoin était, combien le personnage de Fluris occupe une place privilégiée dans la mémoire collective des gens du Kercorb, et il serait de fait surprenant (décevant ?) que l’année 2016 tourne le dos à cette fantastique tradition.

  • C’était hier : Le collège Antoine-Pons prépare l’avenir

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 25 novembre 2001.

    collège antoine-ponsLes nouvelles salles de classe seront bientôt opérationnelles (Photos archives, novembre 2001).

    Depuis plusieurs semaines maintenant, les collégiens du canton de Chalabre partagent leur emploi du temps avec les « pros » du bâtiment de l’entreprise campenoise Jordan, chargé de mener à terme une nouvelle tranche de travaux. Ce projet d’extension mené par le conseil général de l’Aude va créer les espaces devenus nécessaires devant l’augmentation constante des effectifs. Car en dépit des aménagements successifs réalisés au gré des besoins annuels, il devenait urgent de programmer la construction de nouveaux locaux.

    C’est ainsi que trois salles de classe supplémentaires et une salle spécialisée aménagée pour les cours scientifiques, seront bientôt opérationnelles. Elle aussi à l’étroit, la section administrative sera installée dans des locaux plus spacieux, sur l’emplacement de l’actuelle salle 5. Le réaménagement du bureau de M. Daniel Wagner, principal du collège, permettra l’agrandissement de la salle 4. Unique inconvénient engendré par la réalisation de ces travaux, la disparition de l’aire de stationnement devant l’entrée principale du collège. Pour l’heure, les véhicules sont dirigés vers l’ancien plateau d’éducation physique, dans l’attente d’un règlement définitif du problème. Avec une première tranche estimée à 500 000 F (76 225 euros), ce chantier devrait permettre à la fois aux élèves, aux enseignants et à l’équipe technique de travailler dans les meilleures conditions possibles, dans un collège qui mériterait peut-être une enseigne plus esthétique sur son fronton.     

  • C’était hier : Place au cross de la Cité

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 24 novembre 2001.

    2001 Sète Cross Midi-Libre Sncf.JPGDerniers hectomètres dos à la mer, pour le junior Claude Cnocquart (Photos archives, novembre 2001, Cross Midi-Libre-SNCF à Sète).

    Ils ont bouclé au sprint la saison des courses sur route, l’heure est venue pour les membres des Foulées du Kercorb de fourbir leurs pointes et de prendre un nouveau départ, et ce dans la discipline du cross-country. Emmenés par Claude leur brillant chef de file, les fondeurs chalabrois seront le dimanche 2 décembre dans les lices de la cité de Carcassonne, d’où sera donné le départ du 24e cross international. Ce rendez-vous permettra aux Chalabrois de participer en nombre puisqu’ils aligneront un ou plusieurs représentants dans chacune des catégories au départ. En première ligne bien sûr Claude Cnocquart, infatigable fondeur que l’on ne présente plus et qui était dimanche 18 novembre dernier à Sète où il a pris le départ de la 24e édition du Cross Midi-Libre-SNCF. Cette quatrième participation à mettre à l’actif de notre champion revêtait cette année un caractère particulier, puisque Claude participait là à sa première course dans la catégorie Junior. Après un départ canon qui verra le peloton de tête dynamiter la course sous les embruns de la plage sétoise, Claude va en découdre sur 6 000 mètres avec les meilleurs régionaux de la spécialité. Courait-il après le temps ou bien plus vite que lui, Claude a pris l’air du large pour finalement signer sous le soleil de Sète, un chrono de 22’ 11’’ qui le classe en 7e position chez les juniors et 47e au classement scratch, sur un total de 738 concurrents. Un excellent début pour notre junior qui aura à cœur de confirmer le dimanche 2 décembre prochain, sous les tours de la Cité de Carcassonne.

    foulées du kercorb

    Claude Cnocquart et son ami et concurrent direct au podium Dimitri Prikhodko, se sont retrouvés avant le départ.

  • C'était hier : Les ombres du soir ont plané sur « Eissalabra »

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mercredi 23 novembre 2011.

    halloween chalabreUne cohorte grimée et menaçante a envahi la vieille bastide (Photos archives, novembre 2011)

    Le grand mystère d’halloween et son cortège lugubre et ténébreux, ont investi la vieille cité d’Eissalabra, à l’heure où les ombres du soir invitaient de sinistres fantômes, sorcières et autres spectres à se retrouver place Espérance Folchet. Ainsi acoquiné, tout ce petit monde a entrepris une furtive promenade sur les cours chalabrois, emmené par la musique des disciples de Tonton Kéké, solistes fédérés autour de la banda « Entre Nous ».

    halloween chalabre

    Bien étrange cortège en vérité, ravi de récolter les friandises généreusement distribuées par nombre de commerçants, et qui a pris ensuite la direction de la place Charles-Amouroux. Les enfants se voyaient alors remettre quelques belles surprises, avant que l’assistance ne soit invitée à déguster une excellente soupe de potiron. « DJ La Furgue » et « Tonton Kéké » poursuivaient l’animation musicale, en clôture d’une nouvelle soirée d’animation à l’initiative du comité des fêtes. Halloween avait fait son oeuvre, et derrière les créneaux de la demeure des Mauléon, le Sieur Jacques Fleury avait du mal à trouver le sommeil.

    halloween chalabre

    halloween chalabre

    halloween chalabre