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C'était hier - Page 254

  • C'était hier : La clef du Pont-Rouge

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 20 juin 2012.

    otto löwy,jean-claude sicreLe Pont-Rouge, alors orné de son char, oeuvre du regretté Jean-Claude Sicre (Photo archives, Mai 2003)

    En mai derneir, les élus réunis en séance afin de voter le budget, avaient également évoqué les projets prioritaires, au premier rang desquels la réfection de la passerelle du Pont-Rouge. Soumise à plusieurs expertises, cette voie d’accès jetée sur le Chalabreil va  très bientôt faire l’objet d’une restauration complète, et ce, 126 ans après sa mise en place. C’est en effet après une décision votée en conseil municipal le 23 mai 1886, que les Chalabrois avaient vu leur commune se doter d’une passerelle métallique, créée par les Ateliers Mauguin de Paris. Le fer supplantait définitivement le bois, parce que de fortes pluies conjuguées à la fonte des neiges, avaient emporté le 28 février 1885, une très vieille passerelle en bois.
    Bien des années plus tard, lors du deuxième conflit mondial, certains prisonniers internés dans le camp de concentration établi sur l’ancienne scierie du Moulin de l’Evêque à Rivel, viendront pour ainsi dire, apporter leur pierre à l’édifice. Ces détenus politiques, utilisés comme renfort au sein des effectifs de l’usine Canat, vont en effet bâtir deux rampes d’accès permettant le passage des brouettes. Parmi ces prisonniers, Otto Löwy, Autrichien né le 30 mai 1900, à Vienne. Ce dernier tenait un journal sur lequel il avait noté comment un voisin du quai du Chalabreil, leur avait un jour offert une boîte de conserve contenant du poisson. Une fois le « festin » terminé, la clef ayant permis l’ouverture avait été noyée dans le ciment. Le 12 août 1942, Otto Löwy fut dirigé vers le camp de Drancy, avant un dernier voyage jusqu’à Auschwitz où il mourut le 30 novembre de la même année.
    Dans le courant des années 1990, sa famille prendra contact avec la ville de Chalabre, grâce à l’aide du consulat d’Allemagne, afin d’en savoir plus sur le parcours de l’un des leurs. Donnant par la même occasion, plusieurs informations consignées dans le carnet de Otto.  
    otto löwy,jean-claude sicreLe temps a passé depuis, et si le métal de la passerelle est aujourd’hui la proie de la rouille, le béton des rampes adjacentes donne lui aussi certains signes de faiblesse. Signes faibles certes, mais suffisants pour laisser apparaître une clef, que l’on devine lorsque l’on se positionne face au pont, et dos à l’église Saint-Pierre. 70 ans après, le souvenir du citoyen Otto Löwy et de ses compagnons d’infortune a ressurgi de l’oubli, grâce aux effets improbables de l’érosion. En cette année 2012, le Pont-Rouge va être restauré, par nécessité, et il est permis d’espérer que ce vestige d’humanité et de fraternité, n’ira pas se perdre dans un amoncellement de gravats.

    Sincères remerciements à Serge Fournié, pour l’intérêt qu’il porte à la chose historique, et pour son sens aigu de l’observation.

  • C’était hier : Les Cyclos du Kercorb réunis sur les cols pyrénéens

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du mercredi 20 juin 2007.

    cyclo vtt club du chalabraisPatrick Rault et Christophe Borie sur les pentes de l’Aubisque (Photos archives, Juin 2007).

    A quelques jours du grand rendez-vous avec le col de Péguère et le Port de Lers, le Club Cyclo-Chalabrois retrouvait les pentes pyrénéennes par le biais d’une participation à la 4e édition de la « Béarn Cycl'Espoir », randonnée cyclosportive organisée par l’Ufolep 64. Sur un circuit empruntant les routes touristiques du piémont béarnais au départ de Pau, cette manifestation revêtait un caractère sportif et humanitaire puisque l’ensemble des fonds recueillis est reversé au profit de la recherche médicale sur la maladie de Charcot.

    Au départ de la cité paloise, les concurrents avaient le choix entre deux parcours, l’Ossaloise (165 km) et la Béarnaise (95 km). Engagés sur un premier circuit comptant 2200 m de dénivelé et aux côtés de plus de 200 participants, Christophe Borie se classe 28e en 5 h 47’ 53’’, suivi de très près par Patrick Rault, 39e en 5 h 53’ 30’’. Seul Chalabrois engagé sur la Béarnaise pour un dénivelé de 900 m, Quentin Seyve s’adjuge une belle 35e place en 3 h 16’ 30’’. Un classement très flatteur qui lui permet d’arriver entre les deux parrains de l’épreuve, Christophe Agnolutto (22e en 3 h 05’ 35’’) et Marcel Quéheille (41e en 3 h 18’’ 31’’), régionaux de l’étape et anciens champions cyclistes.

    Après l’Aubisque et le Soulor, les cyclos du Chalabrais vont s’accorder un peu de repos avant de fourbir à nouveau leur précieuse mécanique, objectif l’Ariégeoise, samedi 30 juin au départ de Tarascon-sur-Ariège.

    cyclo vtt club du chalabrais

    Quentin Seyve passe la ligne d'arrivée à Pau   

  • C'était hier : Inauguration de l'orgue de Saint-Pierre

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 19 juin 1997.

    aspakL’orgue rénové, un bel instrument à apprécier pour la fête de la musique (photo archives).

    A l’ouvrage depuis de long mois, l’association pour la sauvegarde du patrimoine artistique en Kercorb (ASPAK) et les amis de l’orgue, invitent les Chalabroises et les Chalabrois à venir célébrer avec eux la fête de la musique le dimanche 22 juin à 17 heures. Un événement qui devrait consacrer l’inauguration de l’orgue rénové de l’église Saint-Pierre où sera donné un concert exceptionnel de musique sacrée.

    Au programme, des compositions de César Franck, Antonio Vivaldi, Joseph Haydn, Gabriel Fauré, Anton Dvorak, Giacomo Puccini, Wolfgang Amadeus Mozart, Jules Massenet. Ces oeuvres seront interprétées par les solistes et les chœurs du Renouveau lyrique en Roussillon, invités en Kercorb par les membres de l’ASPAK et leur dynamique présidente Marie-Louise Saddier.        

  • C'était hier : Le chantier du « Clos de Bon Accueil » a démarré

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 19 juin 2012.

    La construction de la résidence devrait s’achever au printemps 2013.

    clos de bon-accueil,jean-françois glioscaLa vieille ferme de Bon-Accueil renoue avec le ballet des camions (photo archives, Juin 2012).

    Depuis quelques jours déjà, les pelleteuses sont entrées en action sous la colline de Roquefère, où sortiront bientôt de terre, huit maisons traditionnelles. Sur un site attenant à l’hôpital local, une petite résidence intimiste, intermédiaire entre logement de droit commun et hébergement en institution, sera livrée au printemps 2013.

    Ce lotissement baptisé « Clos de Bon Accueil » bénéficiera sous la forme de T2 ou T3 avec jardin privatif et place de stationnement privée, de la proximité immédiate d'un établissement de santé. Grâce à une convention passée avec l’EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), cet habitat adapté à la vie quotidienne des personnes à mobilité réduite, conciliera sécurité, confort, convivialité et sérénité. Les futurs résidents bénéficieront ainsi de services de restauration, de soins, et pourront participer à la vie de la maison de retraite.

    A titre indicatif, il en coûtera 113.000 € TTC (loyer prévisionnel 471,12 €) pour un T3 (66,32 m²), et 93.200 € TTC (loyer prévisionnel 388,21 €) pour un T2 (50,05 m²). Pour plus d’informations, contacter Jean-François Gliosca au 09 75 92 37 69 ou 06 47 27 22 20, ou via l'adresse mail dédiée à l'opération : valorim.leclosdebonaccueil@gmail.com