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C'était hier - Page 250

  • C'était hier : « Un nom, une vie », un projet sur les traces des Poilus

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du lundi 12 novembre 2007.

    collège antoine-pons,hélène cortèsAux côtés de Yannick Callat (principal) et d'Hélène Cortès (professeur), les élèves du collège Antoine-Pons se sont recueillis sur les tombes du carré militaire (Photo archives, Novembre 2007).

    Dans le cadre d’un projet pédagogique initié par Hélène Cortès, professeur d’histoire et géographie, intitulé « Un nom, une vie », les élèves du collège Antoine-Pons ont entrepris un travail de mémoire sur les Chalabrois tombés au front lors du premier conflit mondial. L’objectif de ce travail interdisciplinaire est de rendre une vie aux nombreux noms gravés    sur le monument aux Morts réalisé en 1923 par le sculpteur Jean Magrou.

    Les élèves ont ainsi été amenés à répondre à nombre de questions qui leur permettront de savoir par exemple qui était Antoine Sérié, mort dans la Somme, le 4 septembre 1916 à l’âge de 28 ans ? Quelle était sa situation familiale lorsqu’il a été appelé au front ? Quel était son travail ?

    Et si c’était un aïeul ?     Certains élèves dont la famille réside depuis plusieurs générations dans le canton, ont choisi des hommes portant leur patronyme, peut-être retraceront-ils ainsi une page familiale oubliée. D’autres élèves ont été attirés par un prénom, ou encore la consonance d’un nom. A l’issue de ces recherches, le nom sera associé à un visage afin de perpétuer chez les élèves le souvenir des sacrifices consentis aux côtés de leurs milliers de compagnons d’infortune, par les Poilus de la cité chalabroise.

    collège antoine-pons,hélène cortès

    Août 1934

  • C’était hier : Le Téléthon se prépare

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du jeudi 11 novembre 2002.

    téléthon chalabreEvelyne Garros, Jacques Brady, Olivier Serrus et Marie-Annick Serrus-Crampagne en appellent à la mobilisation des Chalabrois  (Photos archives, Novembre 2002).

    L’édition 2002 de la fête de la solidarité et de la générosité se prépare activement et le comité organisateur emmené par Mmes Marie-Annick Serrus-Crampagne et Evelyne Garros lance un appel aux bonnes volontés. Plusieurs prises de contact ont déjà permis de dresser un programme d’animations qui devrait faire la part belle à l’imagination. Fort d’un riche tissu associatif, le Kercorb devrait réussir une forte mobilisation, comme ce fut le cas l’an passé lors de la première édition mise sur pied en Pays du Chalabrais. Il s’agira de faire encore mieux cette année, une nouvelle réunion est prévue ce lundi 11 novembre à 17 h dans le locaux de la mairie, cours Sully.

  • C’était hier : Vif succès pour la deuxième édition du raid nature

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du samedi 10 novembre 2012.

    Une compétition sportive intense et aux règles très strictes.

    languedoc roussillon milsim airsoft,sébastien silvestreLes protagonistes récupèrent sur les berges hospitalières du Chalabreil (Photo Groquik, archives novembre 2012).

    Il régnait une certaine animation le jeudi 1er novembre dernier aux alentours de 16 h, sur le macadam du col des Tougnets. C’est que l’endroit avait été soigneusement choisi par le forum « Extremilsim », en collaboration avec l’association L.R.M.A (Languedoc Roussillon milsim airsoft), organisatrice pour la deuxième année consécutive, d’un raid nature aux règles très strictes. Cette épreuve, que les spécialistes désignent sous les vocables anglais « airsoft » ou « milsim » (military simulation), aura permis aux éléments engagés, de participer au Trophée Craig Harrison, une compétition sportive opposant plusieurs binômes de snipers (tireurs embusqués), à près d’une trentaine de plastrons, chargés de tout mettre en œuvre afin que les adversaires désignés, échouent à mener leurs objectifs à terme.

     Sur un terrain de jeu particulièrement difficile et rayonnant sur les communes de Puivert, Belvis et Espezel, soit une surface d’environ 5500 ha, les oppositions se seront succédées de jour comme de nuit, jusqu’à ce que la fin de la partie ne soit signifiée, samedi 3 novembre.

     Après un premier objectif consistant à rallier, via la forteresse de la Dame blanche, le hameau de Campbonnaure, où un camion contenant affaires de combat et instructions les attendaient, chacun se dispersera sur un massif de la Malayrède plongé dans le noir, afin d’assumer un jeu de rôle très précis. Dans leurs tenues de camouflage et équipés d’armes, ou plutôt de parfaites répliques de M24 Classic Army ou encore de Glock 17, les binômes snipers ruseront 36 heures durant afin d’éviter tout check point ou patrouille de plastrons. Grâce à des méthodes de jeu copiant au plus près ce qui se fait en combat réel, et essentiellement basées sur le fair-play.

    Samedi aux alentours de 10 h, et sous un timide soleil venu réchauffer treillis et autres filets de camouflage, les protagonistes du Trophée Craig Harrison boucleront finalement la boucle sur la place Charles Amouroux. Afin d’échanger leurs impressions, mais aussi et surtout pour récupérer force et lucidité, autour d’un excellent cassoulet mitonné par Constance, Viviane, Delphine, Daniel et Jean-Pierre.    

    languedoc roussillon milsim airsoft,sébastien silvestre

    Sébastien Silvestre (à droite), félicite le binôme vainqueur

    A l’heure des récompenses, Sébastien Silvestre, maître d’œuvre de l’événement et Chalabrois de coeur, félicitait l’ensemble des participants, avant de remercier les municipalités de Puivert, Belvis et Espezel pour la mise à disposition des terrains, et Chalabre, pour le prêt de la salle des anciens abattoirs. Il concluait en donnant rendez-vous à ses amis passionnés du détail et de reconstitution, attendus en 2013 pour de nouvelles aventures sur les contreforts des Petites Pyrénées.

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  • C’était hier : Courtauly : Le clocher mur de l’église a été restauré

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 9 novembre 2017.

    courtaulyGérard Penando et les Courtaulins ne se résignent pas face au temps qui passe (Photo archives, octobre 2017).

    La silhouette élancée de l’église de Courtauly était l’objet de tous les regards, vendredi 27 octobre, à l’heure où élus et invités levaient les yeux vers le ciel, pour constater le remarquable résultat des travaux de restauration initiés par Gérard Penando, maire, et son conseil municipal. Au terme de plus de neuf mois d’une minutieuse réhabilitation menée par l’entreprise Corea, les cinq baies décroissantes et leurs cloches posées sur la pièce maîtresse du patrimoine historique et architectural de ce petit village du val de l’Ambronne, pouvaient savourer leur victoire face aux outrages du temps.

    L’événement a été célébré en présence d’une très nombreuse assistance, d’abord invitée à apprécier le récital offert par les chœurs de l’ensemble vocal Eissalabra, sous la belle voûte en étoile d’une église datée du XVIe siècle. Un superbe intermède conclu sur le parvis du sanctuaire, avant que Gérard Penando ne retrace les différentes étapes ayant permis de mener à bien ce projet, porté par la mobilisation des Courtaulins. Répondant à l’écho de cloches indifférentes au protocole, voire grisées par l’instant présent, le premier magistrat saluait l’engagement des différents partenaires investis aux côtés de la commune. Lucette Ruiz, conseillère municipale, retraçait l’historique et l’évolution de l’édifice, avec une pensée pour les bâtisseurs anonymes du temps jadis. La conclusion de cette journée inaugurale revenait à Sébastien Pla, conseiller régional, avant que Claire Laffourcade, adjointe au maire, ne remette un bouquet de fleurs à Lucette Ruiz.

    courtauly

    « Las que passan tornan pas » (les heures qui passent ne reviennent pas). Au-dessus de ces quelques mots inscrits dans la pierre, l’horloge du clocher indiquait 18 h 47. Il y avait peut-être urgence à se retrouver autour d’un vin en l’honneur du patrimoine.

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