Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

C'était hier - Page 250

  • C’était hier : Fantomatique cohorte pour Fluris

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 16 décembre 2006. Plus près de nous, en ce lundi 13 décembre 2021, aucun adepte du « chirbilhi » ne s’est manifesté. La légende semble avoir été définitivement engloutie, comme avait pu le dire Josep, « dans la spirale d'une culture uniformisée ». De celle qui transforme les traditions en citrouilles.

    flurisQuelques « arrossegaïres » irréductibles ont fait étinceler la tradition (Photos archives, décembre 2006).

    Le traditionnel charivari de « Fluris », célébré mercredi 13 décembre à la mémoire du Sieur Jacques Fleury, n’aura provoqué aucun débordement majeur dans les ruelles obscures de la cité chalabroise. A l’évidence, le mythe « Fluris » ne fait plus recette et celui qui fut frappé de mort violente une certaine nuit de décembre de 1697, pouvait bien être ecclésiastique, braconnier, collecteur d’impôts, ou encore trousseur de jupon, qui s’en soucie encore ?

    fluris

    Ils étaient donc juste une poignée, rassemblés sous la halle à la tombée de la nuit, traîneaux en main, prêts à scander de tonitruants « Vei fan les ans que tueron Fluris ! ». Tel une fantomatique cohorte de revenants, le cortège des petits « arrossegaïres » a sagement perturbé une fin de journée ordinaire en pays chalabrais. Là-haut, sur les remparts d’un château de Mauléon frappé d’amnésie, le fantôme d’une légende tricentenaire ne rôde plus. « Fluris es-tu là ? Si oui, frappes un coup, sinon deux coups ».

    fluris

    Le cortège va un peu s'étoffer juste avant le départ

  • C'était hier : Le FCC abandonne la zone rouge

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mercredi 14 décembre 2011.

    fc chalabre football,entente montagne-noire-cabardèsUn marquage à la culotte de Mickaël Padet sur Cyril Roger (Photos archives, Décembre 2011).

    Face à l’Entente Montagne Noire-Cabardès, présente en Kercorb en ce dimanche 11 décembre, le FCC n’avait d’autre alternative que la victoire. Au terme d’un match crispant et heurté, les joueurs du coach Olivier Cazas l’ont emporté sur la marque de 2 à 1 (mi-temps 0-0) et enrayent la dégringolade au classement du championnat de première division.

    Alexandre Cassagnaud se mettra en évidence dès les premières minutes en détournant un coup-franc, avant que Fabien Conte ne porte le danger devant la cage adverse. Sur un centre tir venu de la droite, un ballon qui semblait avoir franchi la ligne de but sera remis en jeu. Sans conséquence donc pour les visiteurs, qui remettent Alex à contribution, avant qu’une combinaison Philippe Lara-Fabien Conte n’échoue de peu. Jonathan Mousseau en pointe fait le forcing puis un coup-franc frappé par Anthony Rosich va s’écraser sur le montant gauche visiteur. Patrick Azarian siffle la pause sur un score vierge.

    fc chalabre football,entente montagne-noire-cabardès

    Le deuxième temps démarre sur un faux rythme et les arrêts de jeu se multiplient. Le football reprend ses droits après un bon quart d’heure de flottement, puis Philip Brown donne le premier coup de semonce. C’est ensuite une combinaison à trois, qui permet au capitaine Fabrice Canal d’ouvrir la marque, d’une demie volée aux vingt mètres (1-0). Douze minutes plus tard, Anthony Rosich punira le gardien orange constamment placé en position avancée, d’un tir lobé dans le petit filet (2-0). Les partenaires de Cyril Roger réagiront dans la minute qui suit en réduisant la marque d’une tête à bout portant, à la conclusion d’un coup-franc. Le score n’évoluera pas, et le FCC du président Raymond Dumay enlève une précieuse victoire qui le replace en milieu de tableau. Avant un déplacement prévu le 18 décembre à Saint-Papoul, leader de la poule A. 

    fc chalabre football,entente montagne-noire-cabardès

    Le dernier rayon de soleil était pour la chapelle du Calvaire

    Samedi matin, les Moins de 11 ans étaient à Lavalette pour une triangulaire face au FC Malepère et à la Vallée du Lauquet. A 15 h, les Moins de 15 ans accueillaient leurs homologues du FC Trèbes, en 1/8e de finale de la coupe du District. Face à un onze évoluant en ligue, les protégés de Philippe Gérard se sont inclinés sur le score de 0 à 8, au terme d’une rencontre parfaitement arbitrée par Karim Lahrache.

  • Le Sieur Jacques Fleury joue avec les siècles

    fluris

    Charivari de Fluris, 13 décembre 1993

    « Errare humanum est, perseverare diabolicum ! ». Ce qu'il faut traduire après consultation d'un latinophile averti, « Se tromper est humain, persévérer dans l’erreur est diabolique ! ». En effet, et « canal81 » le souligne à juste raison, Fluris ne fut pas un contemporain de Louis XIII mais plutôt un sujet de Louis XIV. Cette erreur, déjà commise dans un article commis en 2004, et c'est en cela qu'elle devient, 17 ans après, diabolique, avait valu au correspondant local, de recevoir à son domicile, un mystérieux et anonyme message. L'enquête menée à cette époque avait été longue et difficile, mais au final, l'auteur de la lettre avait pu être identifié. La prescription jouant en sa faveur, nous ne divulguerons ici que les initiales de son patronyme : MR. Vingt ans après... ou presque, un autre indice permettra d'établir l'identité de ce résidant du cours Colbert, qui se trouve être un membre éminent de la chorale chalabroise. 

    Ci-dessous, la transcription de l'énigmatique courrier, lequel avait valu quelques nuits blanches à son destinataire : 

    « Nos royales oreilles ont été importunées, agacées, choquées, scandalisées par la rumeur d’un écrit paru dans une gazette provinciale et publiée dans une contrée méridionale située aux marches pyrénéennes de notre royaume, et plus connue sous le nom de Kercorb ou Terre Privilégiée (ainsi qu’il apparaît sur la devanture d’un herboriste et apothicaire local).

    Notre intendant général nous a informé sur ces faits regrettables et nous apprenons à notre grande et douloureuse stupeur que, en l’an du Seigneur 1697, notre dévoué contrôleur des gabelles le sieur Fleury fut navré et occis de male mort en la cité orgueilleuse de Chalabre. Mais il y a pire. La gazette affirme dans ses colonnes que, en l’an du Seigneur 1697, régnait sur la France notre très chrétien et vénéré père Louis XIIIe du nom. Or tout le monde sait que notre très chrétien et vénéré père Louis XIIIe du nom naquit en 1601et trépassa à l’âge de 42 ans en l’an du Seigneur 1643. Par conséquent notre très chrétien et vénéré père Louis XIIIe du nom n’aurait pu régner en l’an du Seigneur 1697. Cette erreur est inadmissible, véritable crime de lèse-majesté étant donné que nous, Louis XIVe du nom par la grâce de Dieu régnons sur la France depuis l’an 1643 et exerçons notre divin pouvoir depuis le trépas de notre très estimé Cardinal Giolo Mazzarini en l’an du Seigneur 1661.

    Par conséquent, le Seigneur Hugues des Arcis sénéchal de Carcassonne est chargé de constituer une chambre ardente qui siègera au château comtal de la Cité. Elle aura toute latitude pour ouïr et interroger par question ordinaire si nécessaire, le responsable de cette abomination. Le Seigneur Hugues des Arcis nous rendra compte personnellement des résultats de son enquête, afin que le coupable soit identifié, saisi au corps par les exempts et châtié à proportion de la gravité de sa faute ».

    Si elle a le grand mérite de rétablir une vérité historique, cette lettre ne résout pas le mystère de « Fluris ». Ne reste plus à espérer qu'en ce lundi 13 décembre 2021, les cours Colbert, Sully et d‘Aguesseau, résonnent encore d'un « Vei fan les ans que tueron Fluris ! ».

  • C’était hier : Bonne opération pour l‘USCK face à La Tour

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 13 décembre 2006.

    usck rugbyLa pointe de vitesse de Sébastien Romero est aussi efficace que son jeu au pied (Photo archives, Septembre 2006, USCK-La Barguillère, 39-7).

    Le match au sommet qui opposait, dimanche 10 décembre, les Chalabrois de l’USCK aux Ariégeois de La Tour du Crieu-Verniolle, n’a pas livré de vainqueur. Les deux formations ont fait jeu égal avant de se séparer sur le score final de 13 à 13. Dans un contexte hivernal, les deux leaders de la poule B de 3e série se sont parfaitement neutralisés tout au long d’une rencontre qui aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre. Avec toutefois la sensation que le quinze du Kercorb était descendu aux portes de Pamiers pour limiter la casse et se contenter de ne pas perdre. Ainsi les troupes du trio Gayda-Garros-Carbonneau joueront à la vitesse de leur adversaire, le tableau d’affichage évoluant chaque fois que l’équipe haussait le rythme. D’entrée de jeu les « bleu et blanc » ouvraient la marque sur une pénalité bottée par Sébastien Romero. La Tour répondait du tac au tac (3-3) avant que Jérémy Roncalli n’inscrive le premier essai de la partie, avantage Chalabre (3-8). Le team ariégeois réagira en inscrivant juste avant les citrons une pénalité et un essai transformé, pour un score de 13 à 8 à la mi-temps.

    Le quinze du Kercorb devra attendre la 62e mn pour recoller au score, avec un nouvel essai de Jérémy Roncalli, treize partout au « planchot ». Le score en restera là, en dépit d’une profusion de pénalités accordées à des Critouriens hélas en panne de buteurs. Décisions arbitrales pour le moins étranges d’un directeur de jeu qui pour finir, allait expulser David Rodrigues en raison d’une mêlée chahutée. Après la rencontre, les joueurs invités à une réception en mairie à La Tour du Crieu, ont reçu un jeu de maillots offerts par « Rencontres en Séronnais », au titre du premier prix du Challenge de l’offensive et du fair-play. En présence de MM. Nayrou, député de l’Ariège, Battut président du comité Midi-Pyrénées et Senssac, président du comité de l’Ariège. Dimanche prochain, l’USCK recevra le quinze d’Aussonne avec l’obligation de remanier sa première ligne, après la suspension de David Rodrigues et la blessure du fer de lance Benoît Danjou, touché aux côtes et à un genou.