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C'était hier - Page 246

  • C’était hier : Le latin fait son entrée au collège Antoine Pons

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 9 octobre 2002.

    collège antoine-ponsLa nouvelle équipe enseignante aux côtés de Daniel Wagner, principal du collège (Photo archives, Octobre 2002).

    Si proche et déjà tellement lointaine, la rentrée 2002 au collège Antoine-Pons s’est déroulée de manière très satisfaisante, sous l’impulsion de Daniel Wagner, principal d’un établissement qui accueille depuis le 3 septembre dernier 133 élèves contre 119 en 1999. Au terme d’un premier mois studieux, nos potaches ont atteint la vitesse de croisière, grâce aux compétences d’une équipe enseignante dynamique et à l’écoute des élèves. Un encadrement renforcé cette année par l’arrivée de Mme Granier, Mlles Lapeyre et Guibert, MM. Courtessole et Vintenon, mutations qui font suite aux départs de Mme Véronique Gardair, de MM. Jean-Pierre Aguilar et David Fernandez.

    Au chapitre des nouveautés, l’établissement s’enrichit d’une section d’initiation au latin et d’un itinéraire de découverte pour les classes de 5e. Autre innovation intégrée aux programmes du second cycle, un accord de partenariat signé entre le collège, la municipalité et les clubs de football et de tennis chalabrois, qui permettra aux collégiens d’éveiller ou de renforcer leur fibre sportive. Dans le même temps, les élèves qui le désirent peuvent participer à différents ateliers, connaissance nature, atelier théâtre, atelier perles et maquettes, ping-pong, sentier botanique… En ce qui concerne les horaires de travail, la tranche matinale reste inchangée (8 h-12 h) tandis que la deuxième moitié de la journée court de 13 h 30 à 16 h 30.

    Le collège Antoine-Pons signe une nouvelle rentrée dans un cadre aménagé au gré des besoins, avec cette année l’aménagement de rampes d’accès pour handicapés et de nouveaux sanitaires pour les garçons. A joindre également au dossier des bonnes nouvelles, l’annonce du séjour en Angleterre que tous les élèves anglicistes du collège auront le plaisir d’effectuer durant le prochain semestre.

  • C’était hier : « Les Minotiers » accueillent des dessins signés Linda Seyve

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du dimanche 7 octobre 2007.

    linda seyve,les minotiersLinda Seyve présente ses œuvres jusqu’au 31 octobre (Photo archives, Septembre 2007).

    C’est une belle première pour Linda Seyve qui vient d’accrocher ses dessins et aquarelles aux cimaises du restaurant « Les Minotiers » à Mirepoix. Une exposition que le public aura le plaisir de venir découvrir jusqu’au 31 octobre, dans le cadre feutré d’un haut lieu de la gastronomie ariégeoise. Des débuts très prometteurs pour Linda, ancienne élève du collège Antoine-Pons, et titulaire d’un bac « Arts appliqués » acquis au lycée des Arènes à Toulouse. Après deux années de classe préparatoire, Linda a brillamment réussi le concours d’entrée à l’école nationale du paysage de Versailles où elle se trouve actuellement en 2e année.

    Des études qui l’auront amenée à développer son goût pour le dessin et l’aquarelle, avant de poser la palette un instant et proposer le moment venu et redoutable, ses compositions au regard de l’autre. Dans le cadre de son enseignement, notre jeune artiste invitée à réaliser l’étude paysagère d’un canton, a tout naturellement choisi le Pays du Chalabrais. Linda s’apprête ainsi à arpenter les sentiers du Kercorb, au coeur de superbes paysages qui devraient encore favoriser son inspiration pour la réalisation de nouvelles toiles. Tous nos voeux de réussite accompagnent Linda Seyve.   

  • C’était hier : Dernière rentrée pour Lisette Richou à l’école Louis-Pergaud

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du dimanche 6 octobre 2002.

    école louis-pergaud chalabre,lisette richouLa partie de billes a toujours autant de succès. Mehdi et Lucas ne démentiront pas (Photos archives, Septembre 2002).

    En cette rentrée 2002, le retour à la vie scolaire s’est déroulé sans l’ombre d’un problème, à la grande satisfaction des enseignants emmenés par José Navarro, directeur d’établissement. Avec un effectif en augmentation de plus de 15 %, les quatre classes de l’école primaire Louis-Pergaud seront certes bien occupées mais nullement surchargées. Quant au visage de l’équipe enseignante, il n’enregistre qu’une seule modification avec l’arrivée en Kercorb d’Anne Ferret, chargée d’encadrer pour son premier poste les classes de CE 1 et CM 1.

    école louis-pergaud chalabre,lisette richou

    Les tout petits du CP (photo ci-dessus) seront formés par Lisette Richou, Hélène Egger encadrera les CE 2 et une partie des CE 1, José Navarro supervisera les CM 1 et CM 2. La classe d’adaptation sera confiée à Serge Garus (Rased), le poste d’aide éducatrice étant assuré par Nathalie Fant à la BCD (bibliothèque centrale de documentation). Enfin Françoise Dias occupera le poste de « Zilienne », en remplacement des enseignants du canton amenés à s’absenter.

    En définitive, une rentrée en douceur pour les écoliers de Louis-Pergaud, mais une rentrée très particulière pour Lisette Richou qui vient tout simplement d’aborder l’ultime année scolaire de sa carrière aux côtés des élèves du CP. Petits privilégiés qui se feront un plaisir d’accompagner Madame vers la voie dorée de la retraite, avec sagesse et application.           

  • C'était hier : La palette riche et colorée de Camille Amat

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 5 octobre 1997. Camille Amat nous a quittés le 20 avril 2012.

    camille amat

    Camille est de retour au pays, l'expérience en plus

    Photos archives, Septembre 1997

    Camille Amat ne guette pas le regard des autres posé sur ses toiles, la peinture est son monde, la peinture est partout dans la maison de cet ancien quartier de la Terre-Blanche où elle a posé sa palette au terme d’un riche périple. Passionnée dès son plus jeune âge par les croquis de mode, la carrière de modéliste à laquelle Camille Amat se destine l’éloigne une première fois de Chalabre vers Toulouse et l’école de dessin.

    Esquisses et croquis sont aussitôt remarqués par son professeur qui lui propose de préparer le concours d’entrée à l’école des arts appliqués de la ville de Paris. L’élève Camille Amat va alors fréquenter assidûment l’atelier toulousain de Christian Schmidt où les ébauches qu’elle réalise traduisent une perception très personnelle de la réalité.

    Elle franchira là une nouvelle étape avant de rejoindre Paris et l’académie de peinture que dirige André Lhote, théoricien du cubisme. Camille Amat séjournera dans la capitale quatre années durant, au contact du peintre et critique d’art qui écrira en 1955 dans la revue « Arts et spectacles » : « Camille Amat sait voir, elle voit, spontanément, candidement, en toutes choses la vérité picturale. C'est-à-dire qu’au lieu de suivre de l’œil le contour des objets, elle perçoit les réactions du décor sur ces objets, ou les réactions de ces objets les uns sur les autres. En un mot, elle remplace en toute naïveté, sans y penser, le dessin du modèle par un dessin de caractère déformé, inspiré et cependant fidèle à l’objet. »       

    C’est ainsi qu’en 1956, Camille Amat obtient le deuxième prix au célèbre concours du Dôme (Montparnasse) avant de voir ses oeuvres exposées à la galerie parisienne du Ventadour aux côtés de celles de André Lhote, Jean Carzou, Edouard Pignon, André Derain, Fernand Léger, Arrivé, Iscan et Armand Seguin.

    En 1958, les sirènes du Midi ramèneront Camille Amat vers son sud natal et plus précisément vers Collioure où elle acquiert la parfaite maîtrise des couleurs et de la lumière. Camille Amat est revenue à présent en ce pays de Kercorb qu’elle avait quitté un jour de l’année 1947 et la passion qu’elle voue à la peinture, à l’instar des couleurs qui éclairent ses toiles, n’a jamais faibli.