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C'était hier - Page 247

  • C’était hier : Les Foulées du Kercorb mettent un terme à la saison

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 27 décembre 2006. Une petite inversion dans la rotation des aiguilles du chrono, pour essayer de ralentir le temps qui passe.

    Ronde du Feu 2006.jpgLe quatuor chalabrois a bouclé l’année à Ramonville-Saint-Agne (photo archives décembre 2006).

    Bien que les rendez-vous soient plutôt rares en décembre, les fondus de macadam voulaient à tout prix boucler cette année en compagnie des aiguilles du chrono. En cherchant bien, les sociétaires chalabrois ont fini par se procurer un dossard sur les berges du canal du Midi, là-bas du côté de Ramonville-Saint-Agne.

    Cette dernière sortie pour les Foulées du Kercorb était surtout une grande première pour Laurent Mamet, présent dimanche 17 décembre au départ de son premier 10 « bornes ». Une course impeccablement organisée depuis quatre ans par les sapeurs-pompiers de Toulouse, et baptisée Ronde du Feu. Rendez-vous de décembre auquel l’ami « Lolo » lui-même soldat du feu à Chalabre se devait de participer, malgré une fête de Sainte-Barbe célébrée la veille aux côtés de ses partenaires du centre de secours Jean-Cabanier. A l’heure dite et sous un ciel bas et menaçant, Laurent et ses compagnons coureurs de fond ont pris place parmi les 753 concurrents invités à défier le chrono sur un parcours urbain tracé dans le centre de Ramonville et le port du canal. Une dernière course contre le temps qui a vu Thierry Noy boucler la Ronde en 43’ 37’’, devant Laurent Mamet crédité d’un résultat très prometteur (1 h 00’ 44’’), tandis que la féminine de l’équipe Muriel Noy, franchissait la ligne en 1 h 01’ 36’’, à peine éprouvée par l’effort. Quatrième larron sollicité pour officier en tant que « lièvre », le président des Foulées passait sous le portique d’arrivée en 42’ 46’’. Une boisson chaude et quelques étirements plus tard, les « Macadam Kerc’ Boys » avaient tiré un trait sur cette année 2006, le regard déjà tourné vers de futurs objectifs. 

  • Noël à l'Hôtel-Dieu-Saint-Jacques

    En cet hiver 1978, les pensionnaires de la rue Saint-Pierre sont invités au rendez-vous de Noël. Comme à son habitude, le personnel de l'Hôtel-Dieu-Saint-Jacques assure le parfait déroulement de la journée. Installés autour de belles tables garnies, grands-mères et grands-pères se voient offrir un spectacle de qualité, et l'occasion d'apprécier les talents cachés de leurs anges gardiens. 

    hôtel-dieu saint-jacques chalabre

    Suzette Ferrier, Mathilde Ilhat, Anne-Marie Amiel, Annie Buscail, Jeannette Costa, Magali et Dany Arslanian

  • C’était hier : Christophe Bouvier : profession maître sellier

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 26 décembre 2001.

    christophe bouvierChristophe Bouvier dans son atelier de la rue Saint-François (*) (photos archives, décembre 2001).

    C’est un atelier ouvert sur la rue Saint-François et qui fleure bon le cuir et le passé, un lieu où s’exprime depuis le mois d’octobre dernier tout le talent d’un jeune créateur au savoir-faire ancestral. Christophe Bouvier est sellier fabriquant, une profession qui depuis sa ville natale de Tarbes l’a emmené vers Paris, où il a durant sept années perfectionné son art auprès de la maison Hermès. Des mains agiles aux gestes minutieux dénotent une belle somme de patience et de dextérité, au service de tout ce qui gravite autour de la chose équine. Résident aujourd’hui à Puivert après voir exercé près de 18 mois à Rouze, Christophe Bouvier partage son temps entre son atelier, les salons (Lyon, Avignon, Montpellier) et les courses d’endurance partout en France. 

    S’il doit se rendre prochainement en Normandie, Christophe Bouvier est également présent sur les animations régionales et notamment à Formiguères où se déroule le championnat de France du jeune cavalier. Un meeting organisé par son ami Yannick Berton, concepteur du « polar horse training », équivalent du cardiofréquencemètre bien connu des athlètes à l’écoute de leur rythme cardiaque.

    christophe bouvierLa rue Saint-François fait partie de ces lieux qui conservent quoi qu’il arrive leur vocation d’origine, et l’artisanat y signe son retour grâce à Christophe Bouvier, sellier et musicien de surcroît, bassiste dans le groupe des Cactus, la valeur montante au hit-parade des rockers. Comme il est permis de l’imaginer, l’emploi du temps de Christophe Bouvier est très chargé, il est donc recommandé pour entrer en contact avec lui de composer le 04 68 69 33 63 ou le 06 83 89 66 92.

    (*) Ancienne boucherie Lapasset-Cavayé

  • C’était hier : Fluris repose dans son plus beau linceul

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du lundi 24 décembre 2001.

    flurisUn « arrossegaïre » inconnu a bien essayé de ranimer la flamme (Photo archives, Décembre 2001).

    C’était il y a quelques heures, à la vitesse d’une comète filant vers des gouffres cosmiques, le fantôme de Fluris a traversé la cité du Kercorb dans un silence assourdissant. Il était 21 h à l’horloge et les cloches de Notre-Dame engourdies par la neige, essayaient vainement de réveiller le « Fluris spirit », de sonner l’heure du charivari, en deux mots, de battre le rappel des « arrossegaïres » (du verbe arrossegar, traîner). Mais ce soir, l’ancienne halle au blé va rester désespérément déserte et silencieuse, tout comme les rues Saint-Antoine, Sainte-Anne ou Sainte-Luce. Le pavé chalabrois a beau se débattre dans sa camisole de neige, le vacarme étincelant d’un charivari tricentenaire ne viendra pas perturber la nuit chalabroise, paralysée par le froid et la neige.

    Habitué à plus ou moins d’honneurs depuis 1697, il faut imaginer le Sieur Jacques Fleury se retournant dans son linceul, et pour cause. Manquer un rendez-vous avec la tradition pour un peu de neige sur le pavé peut paraître rageant, aux yeux de celui qui fut contrôleur de la Chambre à sel de Chalabre.