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C'était hier - Page 247

  • C’était hier : Les entraîneurs du FCC à l’honneur

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 10 janvier 2003.

    fc chalabre footballUne tenue pour l’hiver très appréciée par l’encadrement du FCC (Photo archives, janvier 2003).

    A l’initiative du bureau du Football Club Chalabrois et de son président Raymond Dumay, les bénévoles chargés de l’entraînement des sept formations en lice sous les couleurs du Kercorb étaient tout dernièrement à l’honneur. Accueillis au club-house de la route de Lavelanet par l’ensemble du bureau dirigeant, les jeunes bénévoles se sont vus remettre de belles parkas, tenue idéale pour affronter les rigueurs d’une saison qui s’est mise à l’heure d’hiver.   

    Olivier Cazas pour les débutants, Laurent Mamet et Stéphane Morin pour les poussins, Tony Colomer et Fabien Cunillera pour les benjamins, Nicolas Discala et Philippe Gérard pour les moins de 13 ans, Fabrice Canal, Frédéric Canal et Mathieu Cassagnaud pour les moins de 15 ans, Bernard Boulbès et Didier Roget pour le FCC II, Tony Colomer pour le FCC I, Alain Guilhemat et Alain Chalou, juges de ligne, ont particulièrement apprécié le geste. Arpenter le bord de touche par tous les temps va à présent devenir un plaisir.

    Confirmation attendue ce samedi 11 janvier, les poussins se déplaceront à Saint-Hilaire et les benjamins iront à Souilhe. En coupe de l’Aude, les moins de 15 ans seront opposés à Bram au stade des Pyrénées. Dimanche 12 janvier, le FCC II se rendra à Pomas, tandis que le FCC I accueillera au stade Lolo-Mazon, l’Entente Villegailhenc-Villemoustaussou.     

  • C’était hier : L’Epiphanie fêtée dans la joie

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 9 janvier 2003.

    calvaire chalabre,les amis du calvaireCélébration en musique avec Sophie à la boudègue et Sergi à la flûte (Photo archives, Janvier 2003).

    Les portes de la chapelle du Calvaire se sont ouvertes en ce dimanche de l’Epiphanie, sur une colonne de hardis pèlerins venus partager une tradition familiale avec Frédéric Paillard, nouvel ermite des lieux. Après avoir gravi une à une les stations qui jalonnent le chemin de croix menant jusqu’à l’ermitage de Notre-Dame des Sept Douleurs, chacun a pu apprécier le calme et la sérénité qui règnent sur le Mont Calvaire. Ce site très prisé par les nombreux serviteurs du culte mais aussi par les randonneurs de passage, a servi de cadre à une belle fête, célébration de la présentation de Jésus enfant aux Rois Mages.

    calvaire chalabre,les amis du calvaireComme le veut la tradition en cette journée qui célèbre aussi le premier miracle des noces de Cana (l’eau changée en vin), la galette a été partagée en autant de parts que de convives, plus une. Un intermède gourmand et convivial qui s’est poursuivi en musique grâce aux talents de Sophie Jacques de Dixmude et de Sergi Pan (photo), très heureux d’apporter la touche musicale à ce premier dimanche de l’année 2003. Avant de se quitter, nos pèlerins et leur hôte ont pris rendez-vous pour le dimanche 2 février prochain, jour de la Présentation au Seigneur.

    Ebéniste et ancien compagnon du tour de France, Frédéric Paillard propose en effet une visite guidée des lieux le premier dimanche de chaque mois, de 14 h à 18 h, il veille également aux destinées de l’association « Les amis du Calvaire ».   

  • C’était hier : Eclipse de football au stade Lolo-Mazon

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 8 janvier 1998.

    fc chalabre football

    Un traitement de faveur dont Amar Hélimi se serait bien passé

    Photo archives, Décembre 1993

    Les supporters chalabrois seront heureux d’apprendre que leurs footballeurs préférés ont facilement obtenu le billet pour un nouveau tour de coupe Georges-Favre. Une qualification obtenue dimanche 4 janvier aux dépens de l’Olympique Narbonnais sur le score sans appel de 4 à 1, consécutif à deux doublés du capitaine Jean Martinez et du chasseur de buts Georges Dos Santos. Mais en ce début d’année, le football a visiblement la migraine des lendemains de fête et le score relève plutôt de l’anecdote lorsque l’on évoque la manière déplorable dont s’est conclue la rencontre entre Chalabrois et Septimaniens. Il fut un temps où les sacs de sport ne contenaient que des effets personnels, crampons, sous-vêtements, et autre savonnette. Il n’était pas rare de voir plusieurs joueurs s’accommoder après la douche, du seul et unique peigne disponible dans les vestiaires. Mais les temps changent et aux côtés des protège-tibias réglementaires, il semble aujourd’hui normal de trouver une batte de base-ball, celle-là même qui a servi à agresser un joueur chalabrois, modèle de correction s’il en est, après que le référé ait anticipé la fin de la rencontre.

    Le climat détestable dans lequel cette première rencontre de 1998 s’est déroulée, et la succession d’agressions physiques et verbales qui ont émaillé les débats, auront mis le football sous l’éteignoir. Un stade Lolo-Mazon transformé en base de cricket, voilà bien une image inédite pour tous les sportifs du Kercorb, qui ont vécu un bien triste dimanche.             

  • C’était hier : L’alambic d’Aristide Peyronnie sous l’objectif de la caméra

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du mardi 7 janvier 2003.

    aristide peyronnieAristide Peyronnie détient tout le savoir-faire d’un métier qui se perd (Photo archives, Avril 2001, Toques et Clochers à Villelongue-d'Aude).

    Au service des bouilleurs de cru depuis 1950, Aristide Peyronnie fait partie des quinze bouilleurs ambulants répertoriés à la chambre des métiers de Foix. Les quinze derniers peut-être car cette activité qui ne dit pas son âge est de plus en plus menacée par une ordonnance gouvernementale datant de 1960. Jusqu’alors, le droit de distiller était accordé à tout exploitant agricole (pour l’occasion baptisé bouilleur de cru) récoltant des fruits provenant de sa propriété et cotisant à la Mutuelle Sociale Agricole. Or cette ordonnance vise à supprimer la transmission de ce droit aux descendants, exception faite des conjoints. Avec le temps qui file, cette exception prend des allures de sursis, et l’existence du gratifiant métier de « brulou de vin » est bel et bien en péril.

    aristide peyronnie

    Photo archives, Janvier 1994 à Villefort

    Natif de Massat, la patrie des bouilleurs ambulants, Aristide affiche malgré tout, une sérénité aussi limpide que son divin nectar. Fruit d’une sagesse acquise au fil d’un demi-siècle d’expérience à peine troublé par deux années de conscription sur les rivages tunisiens de Carthage. A la nuit tombée sur les rives du Blau ou de l’Hers, Aristide laisse éteindre sa belle machine à remonter le temps, évoquant les riches souvenirs que distillent les serpentins de sa mémoire. La délectable mission de notre maître alchimiste qui continue à relever le défi autant par amour du métier que par nécessité, reprendra demain à la première heure, avec une nouvelle flambée et le retour de subtils effluves d’alcool.

    Ce quotidien presque hors du temps a fait l’objet d’un tournage mettant en scène Aristide Peyronnie et son alambic. Un superbe sujet réalisé avec le concours du conseil général de l’Aude qui sera présenté en avant-première le jeudi 16 janvier prochain à 18 h 30 au musée du Quercorb à Puivert.