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C'était hier - Page 249

  • C'était hier : Nos rugbymen rendent visite au T.E.C.

    Le dimanche 2 mai 1971, l'US Chalabroise XV emmenée par son président Raymond Fort, se déplaçait à Toulouse, où elle avait rendez-vous avec le quinze du TEC. Cinquante années plus tard, une photo témoigne de cet événement, ainsi qu'un article du journal l'Indépendant. L'ensemble étant consigné dans des cahiers archives, précieusement conservées par Alice Fort, qu'il faut remercier.

    us chalabroise xv,jean salvat

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  • C'était hier : Nos rugbymen victorieux à Belvèze

    Le 20 décembre 1969, l'USC effectuait un court déplacement vers les hauts de Belvèze et le stade de Gramazie, pour y affronter le Razès-Rugby-Club. Avec deux essais transformés, les Chalabrois prenaient le meilleur sur Belvèze, score final 10 à 6 (Compte-rendu du correspondant de l'Indépendant, Archives collection Alice Fort).

    us chalabroise xv,jean salvat

    De gauche à droite, debout : Daniel Calbo, Robert Guay, Maurice Hygounet, Jean-Pierre Sariège, Michel Fourcassa, Christian Sicre, Jean Salvat, Jean-Claude Sicre. Accroupis : Paul Bénet, René Calvène, Claude Lasserre, Henri Sancho, Robert Théron, Francis Bach, Daniel Delpech.

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  • C’était hier : Cross : 2 titres pour les coureurs du collège Antoine-Pons

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du mardi 18 décembre 2001.

    collège antoine-ponsEn minimes, Olivia, Matthie et Leslie sont championnes de l’Aude par équipe (Photo archives Décembre 2001).

    Après le cross de district organisé en novembre dernier à Quillan, les coureurs de fond du collège Antoine-Pons participaient, tout dernièrement, au cross départemental UNSS à Narbonne. Fermement décidés à porter haut les couleurs du Val de Lambronne et du Kercorb, les sportifs de l’A.S. du collège ont glané une superbe moisson de récompenses sur la plaine septimanienne de Montplaisir. Ainsi les minimes filles qui mettaient leur titre en jeu par équipe ont réédité une belle performance en remontant sur la plus haute marche du podium. Toujours par équipes, les cadettes décrochent la 2e place, les minimes garçons terminent 3e, tandis qu’en individuel, Aurélien Moralès remporte la course et le titre de champion de l’Aude, catégorie minime.Un palmarès auquel viennent s’ajouter les performances réalisées par l’ensemble de leurs partenaires, 37 engagés, ce qui constitue un petit record en soi pour le plus petit collège audois (en effectif s’entend). Voici dans le détail les résultats obtenus sur les pistes narbonnaises par l’ensemble des jeunes sportifs, toujours aussi bien préparés par leur dynamique professeur d’EPS, Monique Rault.

    Benjamines (2400 m, 76 classées) : Leila Doublet (34e), Davina Azzi (38e), Mélanie Sauvage (41e), Marine Juarez (48e), Jennifer Saunders (49e), Céline François (57e), Laura Mellado (65e), Claire Lefèvre (66e), Julie Carbou (67e). Le groupe termine 6e par équipe.

    Benjamins (3000 m, 90 classés) : Michel Dufour (7e), Quentin Seyve (31e), Hugo Roussel (43e), Kévin Lespinasse (47e), Vincent Doublet (57e), Yannick Martin (67e), Elie Franot (72e), Quentin Bénet (89e), Damien Roussel (90e), 7e par équipe.

    Minimes filles (3000 m, 29 classées) : Johanna Chérifi (6e), Olivia Campbell (9e), Matthie Smith (10e), Elsa Arnould (11e), Leslie Sauvage (18e), Marilyn Iranzo (24e), Nancy Zabouraëff (25e), championnes de l’Aude par équipe.

    Minimes garçons (3600 m, 61 classés) : Aurélien Moralès (1er), Christian Matéo (7e), Nicolas Not (11e), Mickaël Cunillera (26e), Jean-François Silva (48e), Frédéric Le Foll (57e), l’équipe décroche la 3e place du général.

    Cadettes (3600 m, 15 classées) : Céline Fant (11e), Nathalie Sola (12e), Laurène Bossé (13e), Alexandrine Vial (14e), Julie Triguero (15e). Une belle course d’équipe et une 2e place au général.

    Cadets (4800 m) : Mickaël Carbou (8e) sur 21 concurrents.

    Ces performances méritent de vives félicitations et offrent de plus à nos jeunes champions, une qualification pour la finale académique, prévue ce mercredi 19 décembre à Marguerittes, proche banlieue de Nîmes. Nos vœux de réussite les accompagnent.

    collège antoine-pons

    Photo journal L'Indépendant vendredi 14 décembre 2001

  • C’était hier : 52 ans après, les anciens du S.T.O. se souviennent

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du mardi 17 décembre 1996.

    guido calvèneLe temps heureux des retrouvailles (Photo archives, décembre 1996).

    Ils ont de seize à dix-huit ans à peine, rassemblés dans ce convoi qui fait halte en gare de Carcassonne (*). Venus du Bordelais, du Lot, de l’Aude et du Kercorb, ils viennent d’être requis pour effectuer le service du travail obligatoire (STO). La jeunesse n’est pas leur seul point commun, car ils possèdent également les mêmes racines, ils sont les enfants issus de familles immigrées d’Italie et installées dans l’hexagone.

    Le 28 octobre 1943, un long périple va commencer pour eux, qui les emmène d’abord à Sablé-sur-Sarthe via Dijon, où ils participent à l’édification de la manufacture poudrière, avant d’être dirigés vers le port de Saint-Nazaire où l’occupant allemand a initié la construction d’une grand base sous marine. C’est là à l’entrée de l’estuaire de la Loire, que Guido Calvène, Mario Manjalenti, Guido Mattuizzi et leurs compagnons vont vider les cales d’énormes cargos, procédant entre autre au déchargement de 125 tonnes de ciment par jour. Toujours réquisitionnés, les voilà acheminés vers La Baule et les chantiers de fortifications pour le fameux mur de l’Atlantique. Le débarquement du 6 juin 1944 précipitera leur séparation, notre concitoyen Guido Calvène sera envoyé vers la Normandie d’où il s’évadera aussitôt, recouvrant ainsi sa liberté perdue.

    Un demi siècle s’est écoulé depuis, et samedi 7 décembre à l’hôtel de France, l’émotion et le bonheur étaient au rendez-vous. Réunis autour d’une belle flambée allumée par l’ami Guitou dans l’âtre de la cheminée du France, les anciens déportés du STO et leurs épouses ont dignement fêté leurs retrouvailles, dans une ambiance chaleureuse marquée par l’évocation des temps difficiles. En souhaitant la bienvenue en Kercorb à ses compagnons d’infortune, Guido Calvène soulignait : « Malgré le temps écoulé, rien de ce que nous avons vécu ne peut disparaître dans l’oubli », avant de remercier chaleureusement « cette terre de France qui accueilli nos parents, nos grands-parents et nous-mêmes ».

    (*) Témoignage de Guido Calvène, recueilli quelques années après la publication de cet article :

    (photo archives, Avril 2003)

    guido calvène« J’avais 16 ans quand les gendarmes de Chalabre sont venus me chercher de bon matin à la ferme de La Flotte, c’est là que je travaillais avec mes parents. Je suis monté dans un car où il y avait une personne qui surveillait. Arrivé à Carcassonne, j’ai aperçu le propriétaire de La Flotte qui m’attendait à la descente du bus, alors qu’il habitait Tarascon-sur-Ariège. Je lui ai demandé d’intervenir pour me libérer, au vu de mon âge, il m’a répondu que j’avais un devoir à accomplir. Il est resté jusqu’au départ du train. A l’âge de 17 ans, je me suis évadé de Caen, et j’ai mis plus de quinze jours pour arriver à La Flotte. Le lendemain, les Allemands ont attaqué les gars du Maquis en haut du col. Il y a eu cinq morts ».