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C'était hier - Page 253

  • C'était hier : Echos de décembre... 1997

    Les deux échos mis en ligne avaient paru dans l’Indépendant, édition du jeudi 18 décembre 1997.

    C'était hier : Les haut-parleurs se sont tus.

    hauts-parleurs chalabre,saint-pierre

    Nos haut-parleurs sont restés sans voix

    Photo archives, Février 1998, rue du Presbytère

    « Allo ! Allo ! M. René Berland, marée à Chalabre est arrivé à son magasin cours Colbert, avec du poisson frais et de toutes qualités ». A l'image de la sirène de l'usine Canat, dont les sons stridents ont cadencé la vie de plusieurs générations de Chalabrois, les haut-parleurs annonçant depuis la mairie, leur lot quotidien d'informations, faisaient partie intégrante du décor des rues chalabroises. Chacun pouvait vaquer à ses occupations sans qu'il n'échappât à personne la présence en nos murs de M. Trillou, volailler à La Tour du Crieu, ou celle du pâtissier de Labastide-sur-l'Hers, venus rendre une visite aux ménagères du Kercorb.

    En se faisant l'écho du glas de Saint-Pierre, le haut-parleur venait également informer les Chalabrois du décès de l'un des leurs. Mais les temps changent, apportant nouveautés et contraintes. Déclaré hors normes, le réseau de nos chers haut-parleurs va disparaître pour laisser la place à des panneaux lumineux chargés de prendre le relais de « l'info » locale. Mis en place au nombre de deux avant la fin du mois de décembre, ces panneaux distilleront les nouvelles depuis le Pont du Blau et la place François-Mitterrand. Après cette voix familière et caractéristique qui résonna si longtemps et sans exception dans chaque ruelle, dans chaque quartier, les haut-parleurs vont à leur tour cesser d'émettre.

    C’était hier : Saint-Pierre illuminé.

    hauts-parleurs chalabre,saint-pierre

    Photo archives, Décembre 2015

    Lorsque les cloches de Saint-Pierre égrèneront les sons de l’angélus du soir le 20 décembre prochain, nos concitoyens découvriront alors la nouvelle illumination de leur église et de son clocher. Cette mise en valeur de la flèche de Saint-Pierre qui du haut de ses 46 mètres veille sur Chalabre depuis 1529, concrétise la volonté affichée par l’équipe municipale, soucieuse à la fois de préserver et de mettre en avant le patrimoine local. De la même manière, la halle place Espérance-Folchet et la mairie, cours Sully, bénéficieront d’un éclairage destiné à offrir une nouvelle perspective de la capitale du Kercorb enveloppée dans la nuit.   

  • C’était hier : Dominique, Chalabrois dans l’âme, travaille au pays

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 15 décembre 1997.

    dominique sanchoDominique Sancho goûte le bonheur d’être resté au pays (Photo archives, Décembre 1997).

    Nous adressons un petit clin d’œil amical à notre sympathique concitoyen Dominique Sancho, préposé à la maintenance et à la surveillance du quai de transfert, route de Mirepoix. Sa présence aux abords de cette gare de Chalabre aujourd’hui désaffectée à valeur de symbole, puisque Dominique a toujours été attaché au patrimoine d’un Kercorb qu’il ne s’est jamais résolu à abandonner. A deux pas de l’église Saint-Pierre et de la colline du Calvaire, il poursuit ses travaux d’investigations, à la recherche de « trésors » abandonnés par des Chalabrois distraits au point de débarrasser leurs greniers de richesses insoupçonnées. Passionné par le Catharisme et les fouilles, Dominique est particulièrement au fait de tout ce qui se rapporte à l’Histoire de Chalabre et à son riche passé. Photographe dans l’âme, il collectionne et archive noir sur blanc, la mémoire du Kercorb. Quant à son nouvel emploi, il ne manque pas de rappeler avec beaucoup d’humour, qu’il ne fait que perpétuer une tradition bien établie par son géniteur, maître d’un attelage qui arpentait autrefois les petites rues chalabroises.

    dominique sancho

    1960, Pedro Sancho et la mule font une halte sur le pont du Blau

  • C'était hier : Cross : Le titre départemental pour Olivia Campbell

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 14 décembre 2002.

    collège antoine-pons,cross unss

    Le sourire d’Olivia Campbell a éclairé une journée sans soleil

    Photo archives, Décembre 2002

    Pour une première, ce fut vraiment une première et les fondeurs du collège Antoine-Pons se souviendront certainement de ce dimanche de décembre au pied de la Cité, là même où se déroulaient les championnats de l’Aude UNSS de cross-country. Cette compétition couplée avec le cross international de la Cité, c’était là l’innovation, aura permis à la cadette Olivia Campbell de décrocher le titre de championne de l’Aude malgré des conditions climatiques très défavorables. La pluie et la boue ayant transformé le circuit en patinoire, il fallait avoir du caractère et surtout des pointes bien vissées pour relever le challenge, ce que les sportifs chalabrois ont réussi de façon très courageuse.

    Les benjamines se classent 5e par équipe, grâce à Davina Azzi (17e), Nancy Lespinasse (23e), Delphine Roussel (30e), Jennifer Saunders (31e), Judicaelle Séris (34e) et Claire Lefèvre (35e). Les benjamins s’adjugent la 4e place avec Emmanuel Dernoncourt (28e), Damien Roussel (29e), Elie Franot (30e), Vincent Doublet (35e), Yannick Bernard (41e) et Rémi Chasseloup (42e).

    Ce sera un podium pour les minimes garçons qui montent sur la 3e marche avec Quentin Seyve (7e), Jean-François Silva (17e), Jérémy Porret (24e), Pierre-Quentin Lannes (25e), Yannick Martin (26e) et Kévin Lespinasse (27e). Pour les minimes filles enfin, la « qualif » sera au bout de l’effort avec l’arrivée dans l’ordre de Mélanie Sauvage (12e), Elsa Arnould (15e), Leila Doublet (16e) et Mattie Smith (20e). Une course à laquelle leur partenaire Leslie Sauvage n’aura pu participer, victime d’une chute peu après le départ, elle sera contrainte à l’abandon (entorse au poignet). Nos souhaits de prompt rétablissement à Leslie, félicitations à toutes et à tous, car à l’évidence, les potaches d’Antoine-Pons sont aussi des sportifs accomplis aux côtés de Monique Rault leur professeur d’éducation physique.

  • C'était hier : Le fantôme de « Fluris » est de retour sur les cours

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 13 décembre 2007. L’occasion de rappeler que ce 13 décembre 2022 ne devrait pas être un jour comme les autres, tout du moins à Chalabre…  

    fluris,patrick lasseubePatrick Lasseube a retrouvé ses amis autour du mystère Fluris (Photos archives, Décembre 2007).

    Que reste-t-il de la légende de « Fluris », 310 ans jour pour jour après une soirée de Sainte-Luce consacrée à la fête de la lumière, et mise à profit par certains pour envoyer le sieur Jacques Fleury au tréfonds des ténèbres ? Comme chaque année à la date du 13 décembre, Chalabre et les Chalabrois ont rendez-vous avec la tradition, invités à faire du bruit, beaucoup de bruit, rien que du bruit. Au fil des ans et des lustres pourtant, l’image de Fluris s’est fanée et l’avenir du charivari est plus qu’incertain.

    Certains ont depuis longtemps déjà, entériné la deuxième mort de Fluris, mais le cœur du « chirbilhi » bat encore un tout petit peu. Pour preuve, la soirée organisée dernièrement au théâtre municipal par Noëlle Danjou et Sophie Jacques, et dont l’invité était Patrick Lasseube, auteur d’un excellent travail de recherche sur ce charivari unique, réalisé dans les années 1980. Images d’hier et témoignages sonores de Chalabrois aujourd’hui disparus, auront empli le théâtre municipal d’une atmosphère troublante, assez pour faire frémir le linceul de Fluris.

    fluris,patrick lasseube

    Après cette émouvante immersion dans le passé, le public présent engageait le débat, l’occasion de dresser un état des lieux de la société locale à travers le prisme de la célébration de Fluris. La veillée se poursuivait autour d’une corbeille d’oreillettes, d’un chaudron de vin chaud et de chaleureux remerciements à l’adresse de Patrick Lasseube, dépositaire d’un fabuleux trésor.

    Ce soir, les « arrossegaïres » sont attendus sous la halle au blé, à l’endroit même où officia le sieur Jacques Fleury, contrôleur à la chambre à sel de Chalabre. « Vei fan les ans que tueron Fluris ! », et comme dit l’ami Robert, « Asclaïres s’abstenir ! ».