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C'était hier - Page 257

  • C’était hier : Election confirmée

    L’écho mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du lundi 12 novembre 2001.

    Le bureau de la Communauté des Communes du Chalabrais communique :

    Tourisme Juillet 2004 001.JPG« Suite au recours déposé par la municipalité de Chalabre contestant une première fois l’élection du bureau de la Communauté des Communes du Chalabrais et vu l’annulation de celle-ci par le Tribunal Administratif de Montpellier, de nouvelles élections ont eu lieu le lundi 27 août, en présence de l’intégralité des 37 délégués (ou leurs représentants) issus des dernières élections municipales. Cette seconde élection a vu la victoire à 63% de la liste présentée par le président en exercice M. Lucien Clergue, maire de Sainte-Colombe-sur-l’Hers, secondé par Mme Danièle Wyrwich (Caudeval) et MM. Jean-Pierre Salvat (Rivel), Jacques Laffont (Montjardin), Gaston Bauzou (Puivert).

    2003 Brady Septembre 001.jpgPar la voix de M. Jacques Brady, responsable du comité de soutien de Mme Dominique Martinez, maire adjointe de la commune de Chalabre et candidate à la présidence de la Communauté des Communes, un second recours en annulation avait été déposé au lendemain de la seconde élection du bureau de la collectivité. Le Tribunal Administratif de Montpellier vient de débouter M. Jacques Brady en confirmant l’élection de l’équipe du président Lucien Clergue au bureau de la Communauté des Communes ».         

  • C'était hier : Les ombres du soir ont plané sur le château

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du paru dimanche 11 novembre 2001

    chateau chalabre,halloweenFête des courges oblige, les monstres ont envahi les rues du village pour un véritable bal des vampires (Photos archives, Octobre 2001).

     Le grand mystère d’halloween et son cortège lugubre et ténébreux ont investi la paisible cité chalabroise, à l’heure où les ombres du soir invitaient de sinistres fantômes, sorcières et autres spectres à se retrouver sous la halle. Ainsi acoquiné, tout ce petit monde a entrepris une furtive promenade sur les cours chalabrois, enchantés par le son d’un violon, d’une guitare et d’une flûte venues c’est sûr d’un lointain au-delà.

    chateau chalabre,halloween

    chateau chalabre,halloweenPlus tard, de très étranges lueurs animeront créneaux et couloirs obscurs du château où l’on pouvait croire qu’était tourné un remake du « Bal des vampires ». Sournoisement posée sur le donjon de la demeure des Mauléon, une pleine lune complice surveillait les allées et venues tandis que le bal des sorcières battait son plein dans le grand salon de la demeure ancestrale. Du plus profond de son armure, le baron Pons de Bruyères le Châtel essayait de se pincer pour y croire, tandis que commençait sous ses yeux le tournage de « Ghosbuster » deuxième version. Au petit jour, une bande de joyeux fêtards flapis rendait Arthur et ses semblables à leur éternité. Halloween avait fait son œuvre, certainement réussie grâce à l’initiative originale et inédite de Gilles Roméro, grand maître de cérémonie.

  • C’était hier : Les footballeurs du FCC ont repris de la paella

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 10 novembre 2001.

    fc chalabre footballAnne, Stani et Ramona ont fait briller un succulent soleil jaune (Photo archives, Novembre 2001).

    Après un très encourageant début de saison et une belle victoire acquise aux dépens de leurs voisins de Quillan, les footballeurs du président Raymond Dumay s’accordaient tout dernièrement un sympathique intermède gastronomique. Les fines fourchettes de la grande famille du ballon rond se sont ainsi retrouvées durant les fêtes de la Toussaint, place Charles-Amouroux, autour d’une gargantuesque paella. Un véritable plaisir pour les yeux et les papilles d’une armada de fins palais qui n’ont pas ménagé leurs félicitations à l’adresse de Anne, Ramona et Stani. Si le manuel du footballeur précise que le football est une fête pratiquée à onze, les pensionnaires du FCC ont allègrement changé les règles du jeu pour une rencontre amicale disputée par plus de 140 convives.

    On ne peut mieux choyés, nos dynamiques manchots auront à cœur de préparer avec soin leur retour sur le terrain. Le FCC I se rendra dimanche 11 novembre à Belpech, le FCC II ira à Carcassonne affronter le XI de Carcassonne-Domairon. Samedi 10 novembre, l’école de football entamera la phase retour du championnat première phase, les Benjamins accueilleront le Pays-de-Sault, dans le même temps, les Moins de 13 ans et les Moins de 15 ans se rendront à Quillan.

    fc chalabre football

  • C’était hier : Frédéric Paillard, le luthier inspiré de La Bâtisse

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du dimanche 30 octobre 2011

    frédéric paillard,kercorb patrimoineLa harpe gauloise, une œuvre d’art, promise à la musique, et créée par Frédéric Paillard (Photos archives, octobre 2011).

    Animateur de l’association « Kercorb Patrimoine », désireux de valoriser certaines pratiques oubliées, Frédéric Paillard entretient plusieurs passions, dans la proximité des potagers du Quartier du Moulin. Ancien artisan ébéniste, Frédéric a profité de ses vacances estivales, et du bois sec entreposé dans son grenier, pour fabriquer une harpe gauloise.

    S’il veut accéder au petit atelier de La Bâtisse, le visiteur doit d’abord saluer une petite ânesse prénommée Molly, laquelle le guidera vers l’artiste, installé tel le Gepetto de notre enfance. Comment t’es venue  l’idée de créer cet instrument ? « Je joue d’une petite harpe troubadour depuis une vingtaine d’années, et à la suite d’une rencontre avec Myliane, musicienne, chanteuse et pianiste, nous avons décidé de monter un petit groupe, aidés en cela par ma fille Claire. Ma petite harpe ressemblant plutôt à un jouet, j’ai voulu m’en procurer une de plus conséquente. Après renseignement, il s’est très vite avéré que les prix d’achat étaient simplement inabordables. Et là, j’ai décidé de fabriquer mon propre instrument ». Plusieurs heures de réflexion et autant de croquis plus tard, notre luthier se mettra à l’ouvrage, en commençant par le choix du bois, ce qui n’allait pas être une mince affaire.

    frédéric paillard,kercorb patrimoineDu bois d'ici     « Grâce à mes quelques connaissances en la matière, j’ai choisi du frêne pour l’arche avant, de l’ormeau pour l’arche du haut, du cyprès pour la table d’harmonie recevant les cordes, et du cèdre pour la caisse de résonance. Des bois exclusivement collectés autour de Chalabre voilà quelques années, et séchés en planche sur liteau dans mon grenier, depuis pas moins de quinze ans. J’ai même tourné les clefs de tension dans du buis ramassé au-dessus de Puivert ».

    Une fois la harpe terminée, il restait un point crucial à résoudre, celui des cordes. « J’ai essayé plusieurs matières, le boyau, que j’ai torsadé moi-même, le nylon, le métal,… sans jamais obtenir le son espéré. L’idée m’est venue de rendre visite à Luthès-Paris, une petite entreprise installée dans le hall de l’ancienne gare de Chalabre ». Cette société commercialise depuis novembre 2004, violons, violoncelles et contrebasses, ainsi que divers instruments, comme la viole de gambe. « J’ai eu la possibilité d’essayer différentes cordes en métal, avant de découvrir que les cordes de viole de gambe, convenaient parfaitement pour les premières cordes basses ». Frédéric Paillard explique ensuite comment il sera obligé de commander en Bretagne, les cordes complémentaires pour les octaves suivantes. Une fois les cordes montées, il ne reste plus qu’à accorder la harpe.

    Cent jours pour un bon accord     Une phase délicate, car le bois travaille, tout comme les cordes. Il prend conseil auprès de Robert Wolken, facteur en piano domicilié sur le cours d’Aguesseau, qui lui explique comment il faudra accorder cent jours de suite, avant d’obtenir un son juste. Au terme des deux mois impartis, la harpe de Frédéric « tient enfin l’accord ».

    Depuis lors, Myliane, Claire et Frédéric répètent chaque dimanche après-midi, à la chapelle Notre-Dame du Val d’Amour de Bélesta (Ariège). Séances auxquelles le public est cordialement invité à assister. Pour conclure, Frédéric veut bien admettre que la création d’un tel instrument, relève de l’alchimie. Ce qui ne l’empêche pas d’envisager l’organisation de stages de fabrication de harpe, dans le cadre de l’association « Kercorb Patrimoine ».

    frédéric paillard,kercorb patrimoine