Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

C'était hier - Page 283

  • C’était hier : Le duo Rosa Laurent enchante les bois de Borde Blanque

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 23 juillet 2006.

    gérard rosa,linda laurent,borde blanque,mike et sandra wagstaffGérard Rosa au violon et Linda Laurent au piano ont envoûté le public dès les premières mesures (Photos archives, juillet 2006).

    La corde soyeuse et satinée de Gérard Rosa en harmonie avec la clarté étincelante du clavier de Linda Laurent ont conquis près de deux heures durant, un parterre de mélomanes réunis dans le cadre paradisiaque du confortable et robuste manoir de Borde Blanque. Ce concert proposé sur les hauteurs qui dominent le lac de Montbel par la société Luthès Paris et ses managers Mike et Sandra Wagstaff, avec le précieux concours de Helen Calkoen maîtresse des lieux, a subjugué un public sous le charme. Avec la sonate en sol majeur K301 de Mozart, le duo Rosa Laurent démontrait d’emblée son unité et sa spontanéité. Promoteurs de la musique contemporaine, Gérard Rosa et Linda Laurent offraient ensuite quatre improvisations de Francis Poulenc, avant un retour dans le temps et l’interprétation d’un « Trè giorni son che nina », œuvre anonyme apportée à Londres pendant la saison 1748-1749 par une compagnie italienne d’opéra.

    Henryk Wieniawski et son scherzo-tarentelle résonnaient sous les frondaisons de Borde Blanque, avec le concours inattendu d’un cortège d’oiseaux ayant pris le parti de s’inviter à un si beau concert. Après un bref intermède, Gérard Rosa et Linda Laurent interprétaient avec le même degré de perfection et d’intense concentration, l’adagio de la sonate Op.8 en hommage au compositeur carcassonnais Paul Lacombe.

    gérard rosa,linda laurent,borde blanque,mike et sandra wagstaff

    Une sonate de César Franck venait conclure une soirée marquée par une troublante coïncidence, quand les deux interprètes plongés dans la pénombre par une rupture de secteur, allaient jouer les trois derniers mouvements de mémoire. A l’image du violoniste belge Eugène Isaye et de la pianiste Marie Bordes-Pène, lesquels connurent en 1886 pareille mésaventure, alors qu’ils donnaient la première audition de cette sonate au musée de Bruxelles, où tout éclairage artificiel était interdit. Comme ses prédécesseurs, le duo Rosa-Laurent aura offert sous le ciel de Borde Blanque, une musique rayonnant dans l’obscurité de la nuit.

    Mike et Sandra Wagstaff donnent rendez-vous le vendredi 25 août prochain à 20 h 30 pour un nouveau concert, organisé en partenariat avec la mairie de Chalabre et le parc de loisirs Château-Chalabre. Dans la vieille demeure des Comtes de Bruyères, le quatuor à cordes Kryptos présentera des oeuvres de Schubert, Mozart et Sibelius.

    gérard rosa,linda laurent,borde blanque,mike et sandra wagstaff

    Sandra Wagstaff est venue féliciter les deux artistes...

    gérard rosa,linda laurent,borde blanque,mike et sandra wagstaff

    ... et remercier chaleureusement Helen Calkoen pour son accueil

  • Le Sentier des Métairies a dix ans...

    ... et l'UPEK propose une promenade commentée ce dimanche 25 juillet 2021 au départ de Peyrefitte-du-Razès, en compagnie d'Éric Fabre : « Concepteur de cette promenade thématique, il nous conduira de métairie en ruine en métairie en ruine, en décrivant l’abandon des habitats isolés aux XIXe et XXe siècles. Il expliquera quand, pourquoi et comment, des maisons tombent en ruine, alors que les champs et pâturages deviennent des boisements ».

    Le rendez-vous est prévu à 9 h 30 à la mairie de Peyrefitte-du-Razès (10 km et 300 m de dénivelé, retour prévu vers 15 h). Chaussures de marche impératives, bâton conseillé, casse-croûte pour midi ne pas oublier de prendre de l’eau (il n’y en a pas sur l’itinéraire). Éric Fabre dédicacera son livre « Les métairies en Languedoc, désertion et création des paysages (XVIIIe-XXe siècles) ». Le livre est actuellement épuisé mais l’auteur apportera les quelques exemplaires qui lui restent (25 €).

    Le Sentier des métairies a été inauguré

    Sous ce titre, l'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 22 juillet 2011. 

    sentier des métairiesLes artisans du projet, réunis autour du premier des panneaux jalonnant le sentier (Photos archives, Juillet 2011).

    Peyrefitte-du-Razès accueillait tout dernièrement une assemblée invitée à officialiser la mise en service du Sentier des métairies, dont l’itinéraire « conduira le promeneur à découvrir, au milieu des bois, la marque laissée par les hommes du XIXe siècle sur les paysages du Val d’Ambronne, ou ce qu’il en subsiste ».

    sentier des métairies

    L’étude historique menée de 2005 à 2009 par Eric Fabre (photo ci-dessus), maître de conférences à l’Université de Provence et auteur de l’ouvrage « Les métairies en Languedoc », a permis de retracer l’histoire des habitants du Val d’Ambronne des XVIIIe et XIXe siècles et de reconstituer l’évolution de leurs conditions de vie, à l’heure de la révolution industrielle et de l’exode rural.

    sentier des métairies

    Accueillis par Monique Le Minez maire de Peyrefitte-du-Razès (photo ci-dessus), Jean-Pierre Salvat président de la Communauté de communes, Daniel Lefebvre vice-président de la CCC, Eric Fabre, Yvette Canet maire de Gueytes-et-Labastide, Josette Fontaneau maire de Caudeval, Gérard Joulia maire de Courtauly, la société Anthroposphère d’Espéraza, réalisatrice des panneaux thématiques, l’association Caminarem, qui a mené à bien les opérations de débroussaillage, et les employés communaux qui ont assuré l’installation des panneaux, ont inauguré un parcours permettant de comprendre comment s’est construit année après année le paysage actuel.

    sentier des métairies

    Le randonneur découvrira ainsi l’histoire de métairies ayant pour nom Montplaisir, le Clergue (photo ci-dessus), Lauto, Piquetalen, non sans avoir auparavant franchi la rivière Ambronne, sur une passerelle réalisée par Pierre Lefebvre, ferronnier d’art à Sonnac-sur-l’Hers. Au terme de cette cérémonie inaugurale, Monique Le Minez invitait l’assistance à se retrouver dans la maison commune, et donnait rendez-vous le dimanche 7 août prochain à 9 h 30, pour une visite guidée et commentée par Eric Fabre, au départ du parking de Peyrefitte-du-Razès.

    sentier des métairies

    sentier des métairies

    La métairie de Lauto, vestiges sous le soleil

  • C’était hier : Le trio gagnant des Foulées Lavelanétiennes

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 21 juillet 2001.

    2001 Foulées Lavelanétiennes Juillet.jpgSerge, Claude et Michel ont trusté les podiums (Photo archives, Juillet 2001).

    Les représentants des Foulées du Kercorb étaient samedi en Ariège où ils ont pris le départ des 17e Foulées Lavelanétiennes, course sur route organisée par le Spiridon Club du Pays-d’Olmes. Par vagues successives et selon les catégories, les Chalabrois se mettront sous les ordres du starter sous un ciel lourd et orageux. Dans la course des Poussins, Michel Dufour l’emporte au terme d’un superbe sprint à trois. Alignés au départ de la course pour tous, parmi 85 concurrents et sur 12,750 km très accidentés, Claude Cnocquart et Serge Murillo monteront eux aussi sur le podium. Claude décroche la première place chez les Cadets en 50’19’’ tandis que Serge prend la 2e place chez les Vétérans II avec un chrono de 56’06’’. Enfin, dans la catégorie Vétéran I, Thierry Noy se place en 13e position avec un temps de 55’01’’. A l’heure des récompenses remises par les élus et l’équipe du président Ollivier, les fondeurs chalabrois et leurs adversaires d’un jour ont reçu les félicitations d’une nombreuse assistance admirative devant les performances réalisées par tous ces sportifs en herbe,… et les autres.

  • C’était hier : La 10e édition de la course à la brouette, c’est dimanche

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 21 juillet 2006.

    festejaïres del cazal,course à la brouette

    Les concurrents peuvent s’attendre à subir des contrôles renforcés

    (Photos Archives, Juillet 2004).

    La commune libre du Cazal accueillera dimanche la 10e édition de la course à la brouette, épreuve réunissant tout ce que le pays chalabrais compte de pilotes. Ces derniers s’affronteront sur un circuit très exigeant que le « Wheelbarrow Team del Kercorb » (WTK), organisateur de l’épreuve, est parvenu à faire labelliser par les instances de la fédération. Pour en arriver là, le WTK aura satisfait avec succès à de multiples et draconiennes exigences, imposer aux concurrents des contrôles antidopage inopinés n’étant pas la moindre. Et le demi-millier de spectateurs attendu dimanche sur l’anneau surchauffé du Cazal en aura pour son argent, puisque tous les favoris sont annoncés sur la grille de départ. A l’exception de l’équipage vainqueur en 2001, lequel n’a pas obtenu le billet de sortie de la part de la direction de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques, où il réside avec tous les égards que la consultation de son extrait d'acte de naissance exige.

    festejaïres del cazal,course à la brouette

    Une question circule dans les stands : qui succèdera à Simon Laffont et Julien Franot (photo ci-dessus), lauréats de l’édition 2005 sur lesquels tous les regards seront braqués dimanche aux alentours de 17 h 30 ? Nul doute que nombre de concurrents voudront leur revanche, à commencer par l’équipage aux couleurs d’EADS, vainqueur à deux reprises avec un prototype baptisé en son temps AXXX, lequel depuis a fait son bonhomme de chemin (photo ci-dessous).

    festejaïres del cazal,course à la brouette

    Frédéric et Carl font valoir un brevet de navigation signé André Turcat

    Comme toujours, les rumeurs vont bon train, il se murmure en effet que les essais en soufflerie, effectués dans le tout nouveau « Pennydelow Lab », ont donné naissance à la brouette du futur. Mais patience… Les disciples de la brouette ne sont plus qu’à 48 heures de la délivrance. Un petit rappel à l’attention des concurrents  néophytes, voire sacripants : seules les brouettes à une roue seront autorisées à s’aligner au départ. Et alors il faudra cravacher, via la Descente de Rose, la Porte de la Chapelle, le Boulevard des Maréchaux, le col de Jo et la chicane de la Grand-Place où sera jugée l’arrivée au terme de la troisième boucle. Les pilotes ont d’ores et déjà pris leur quartier en Kercorb, avant la grande et chaude bataille, prévue dimanche à partir de 17 h 30.

    festejaïres del cazal,course à la brouette

    Le président du jury reste insensible aux avances des championnes brésiliennes