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C'était hier - Page 283

  • C'était hier : « Le Clos de Bon-Accueil » livré au printemps 2013

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du samedi 11 février 2012.

    Cette petite résidence, de huit maisons traditionnelles, propose un habitat adapté à la vie quotidienne des personnes à mobilité réduite.

    clos de bon-accueil,jean-françois glioscaUne perspective du futur lotissement destiné à recevoir des personnes âgées.

    Le projet courait depuis 2008, motivé par un constat qui s’impose chaque jour davantage, la société vieillit, et les citoyens souhaitent vivre le plus longtemps possible à domicile. Par ailleurs, et pour des raisons économiques, l’entrée en maison de retraite ou Ehpad (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) ne se fait qu’au dernier moment, lorsque la dépendance devient trop importante pour être vécue à domicile.

    Face à cette conjoncture, Jean Jacques Aulombard, directeur de l’Ehpad et conseiller général du canton de Chalabre, estime indispensable de parier sur des solutions d’avenir. Comme peut-être, la conception d’un habitat intermédiaire entre le logement de droit commun et l’hébergement en institution, conciliant accessibilité et fonctionnalité, avec esthétique.

    Une alternative à l’entrée en institution     En accord avec la municipalité chalabroise, un contact a donc été pris avec « Valorim Développement », une société basée dans le Var qui développe des opérations de promotion immobilière médico-sociale atypiques, participant à la création d’alternatives à l’entrée en institution, et à la valorisation optimale d’un site complet.

    A Chalabre, ce site jouxte l’hôpital local des Hauts de Bon-Accueil, et deviendra dans les mois qui viennent, une petite résidence intimiste de huit maisons traditionnelles, « Le Clos de Bon Accueil ». Cet habitat adapté à la vie quotidienne des personnes à mobilité réduite, en T2 ou T3, avec jardin privatif et place de stationnement privée, conciliera sécurité, confort, convivialité et sérénité. De plus, les futurs résidents bénéficieront de conventions passées avec l’Ehpad pour la restauration,  les soins, et la participation à la vie de la maison de retraite.

    Un nouveau modèle économique     A titre indicatif, il en coûtera 113.000 € TTC (loyer prévisionnel 471,12 €) pour un T3 (66,32 m²), et 93.200 € TTC (loyer prévisionnel 388,21 €) pour un T2 (50,05 m²).

     clos de bon-accueil,jean-françois glioscaComme l’explique Jean Jacques Aulombard, « Il s’agit d’un nouveau modèle économique qui recentre les activités des Ehpad sur leurs missions premières (le soin, l’animation et l’accompagnement dans les besoins quotidiens) et qui laisse à des investisseurs privés la charge  de financer et de réaliser l’hébergement des personnes âgées ».

    Les travaux de construction débuteront au premier trimestre 2012. La livraison est prévue au printemps 2013. Pour tout renseignement, contacter Jean-François Gliosca, promoteur du projet (photo), au 09 75 92 37 69 ou 06 47 27 22 20, ou via l'adresse mail dédiée à l'opération : valorim.leclosdebonaccueil@gmail.com

  • C'était hier : Avec Tara, sur un air de folk

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 10 février 2002.

    tara,fjep chalabre,claude fressonnetDaniel, Alison, Tania, Pete et Guillaume aux côtés de Claude Fressonnet (photo archives, février 2002).

    A l’invitation de Claude Fressonnet, animatrice de la section « danse folk » du foyer d’éducation populaire de Chalabre, ils s’étaient donnés rendez-vous dans l’intimité de la salle polyvalente place Charles-Amouroux. Un lieu convivial qui allait se révéler trop petit à l’heure où les accords musicaux du groupe Tara invitaient chacun à la danse. Alison à la flûte et à la mandoline, Tania à l’accordéon, Daniel au violon, Guillaume à la contrebasse et Pete à la guitare ont une nouvelle fois régalé l’assistance avec un florilège de danses traditionnelles.

    Grâce aux conseils prodigués par Alison, les danses anglaises, écossaises ou irlandaises n’ont désormais plus de secret pour les seize couples qui auront participé à ce stage dans une excellente ambiance. Une journée pleinement réussie en définitive, et un réel motif de satisfaction pour Claude Fressonnet.  

  • C'était hier : Un quatuor givré sur la Ronde du Sidobre

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 9 février 2012.

    ronde givrée du sidobre 2012 castres,foulées du kercorbDerniers mètres et ligne d'arrivée en vue dans le parc des expositions (Photos archives, février 2012).

    Une nouvelle édition de la Ronde Givrée se déroulait dimanche 5 février à Castres où les coureurs de fond chalabrois ont soufflé les trente bougies d’une fête offerte aux fondus de course à pied. Sur une distance de 54,6 km à couvrir en quatre manches, cette épreuve par équipes a permis à un quatuor mixte et aux couleurs du Kercorb, de donner le meilleur de lui-même sur les reliefs du Sidobre. 

    Adeline Cros s’élançait à neuf heures aux côtés des représentants des 296 équipes engagées. Aiguillonnée tout au long des 13,935 km à parcourir par une température ambiante voisine de moins 6 degrés, la représentante de Sonnac va rallier le parc des expositions en 1 h 07’34’’, pour prendre la 125e place et passer le relais à Patrick Rault, invité à parcourir 14,225 km vallonnés sur route et chemin. Le spécialiste de l’effort cycliste diminué par quelques soucis de santé va parfaitement assurer son contrat et au terme d’1h 10’17’’ de course et une 138e place, le passage de témoin interviendra avec Ann Pickering, qui s’élançait pour 9,867 km. 51’52’’ plus tard, la néo Puivertaine arrivait en 168e position et donnait le top à Christian Moralès, pour un ultime tronçon de 16,611 km.

    Une étape « nature » sur chemins et sous-bois, promptement blanchis par une neige invitée de dernière minute. Après avoir réussi à éviter toute faute de carres, le doyen du groupe recevra le renfort de ses partenaires pour couvrir les 700 derniers mètres de l’épreuve et s’adjuger une 150e place en 1 h 25’29’’. L’heure était venue de mettre les calculettes à contribution, pour un résultat final qui plaçait « Le Quatuor du Kercorb » en 129e position sur 293 équipes classées, avec un chrono final de 4 h 35’ 12’’, et une 10e place dans la catégorie mixte.

    L'équipe allait hélas écourter sa participation à la fête programmée par l'organisation des « Coureurs de Fond de Castres », en raison des précipitations neigeuses fondant sur le pays de Jean Jaurès. Le retour au bercail sera des plus coton, mais l’équipe soudée jusqu’au bout, réussira à boucler une cinquième manche imprévue. Au terme de 3 h 45 de glisse et une gaillarde ascension des côtes de Fendeille et Plavilla, le clocher de Saint-Pierre pointera finalement le bout de sa flèche, dans le halo d’un bob à quatre de fortune.

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    Adeline Cros dans le couloir d'arrivée, avant le 1er passage de témoin

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    Patrick Rault (à gauche) à son arrivée au parc des expositions 

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    Ann Pickering s'élance pour 9,867 km d'efforts

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    En milieu de journée, les flocons vont s'inviter à la fête

    ronde givrée du sidobre 2012 castres,foulées du kercorb

    Une 4e et dernière manche sous la neige pour le doyen du groupe

  • C'était hier : Pierre Madic, bâtisseur de maisons à emporter

    L’article qui suit avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 8 février 2002.

    pierre madicUne fois bâtie, la maison sera démontée pour être livrée clé en main à son futur propriétaire (Photos archives, Février 2002).

    Il existe à l’orée de la forêt de Rivel, un chantier singulièrement original qui recevait tout dernièrement la visite des élus de la communauté de communes du Chalabrais. Emmenée par Danièle Wyrwich et MM. Gaston Bauzou, Lucien Clergue, Jacques Laffont, Roger Rosich, Jean-Pierre Salvat, et Jacques Montagné, conseiller général, la délégation est venue saluer le travail de Pierre Madic, maître artisan installé sur les hauteurs du Riveillou depuis 1999.

    pierre madic

    Pierre Madic (à gauche), a accueilli les élus du pays chalabrais

    Animé par le désir de promouvoir l’usage du bois de construction, Pierre Madic bâti des maisons à partir d’essences locales, maisons qui une fois érigées, seront démontées pour rejoindre une destination finale, choisie par le commanditaire. Dans un univers où le béton est roi, Pierre Madic, ancien ingénieur au CNRS, veut redonner au bois toutes ses lettres de noblesse : « De plus, retirer le bois du cycle naturel pour l’employer dans le bâtiment, retarde sa transformation en CO2 par décomposition. Par la charte signée en 2001 avec les pouvoirs publics et les syndicats professionnels du bâtiment et des travaux publics, les constructeurs se sont engagés à augmenter de 10 % la part du bois dans les bâtiments, proportion portée à 12,5 % en 2010. Cette mesure permettra de retirer du circuit sept millions de tonnes de CO2 par an ».

    pierre madic

    Bien évidemment, les contraintes techniques sont nombreuses, chaque pièce de bois est un petit chef-d’œuvre qui sera référencé avant un assemblage final harmonieux et millimétré. Et si le prix de revient d’une telle construction est 10 % plus cher qu’une maison traditionnelle, l’entretien est moindre et l’isolation garantie à toute épreuve. Pour l’heure, le carnet de commandes est bien rempli, les contacts nombreux, et la dernière production en date de Pierre Madic est partie cette semaine vers les Alpes de Haute-Provence.