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C'était hier - Page 346

  • C’était hier : Carnaval : L’idole des houles stoppée en rade du Blau

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 8 mai 2006.

    badaluc 2006 Le grand inquisiteur Saint-Dominique refusant le pardon à notre hérétique, Badaluc XXXVIII a accepté la sentence sans sourciller. (Photos archives, Avril 2006).

    Reçu avec tous les honneurs dus à son rang, le prince du carnaval 2006 a accumulé les erreurs au cours de sa visite en Kercorb. Enveloppé dans les flammes infernales, Badaluc 38e de la lignée, a emporté avec lui une multitude de promesses faites la veille devant une population chalabroise séduite par ce seigneur des mers,  porteur de bonnes nouvelles.

    Les faits remontent à dimanche, pourtant, samedi tout allait à merveille, pour le roi des tempêtes et le prince des fjords, lequel allait à sa guise sur les cours chalabrois dans son superbe drakkar. Guidé par Thor et Odin, mais plus sûrement par ses deux « manhac pimpinots », Badaluc avait remonté la vallée du Blau, évitant les pièges qui pullulent dans les méandres du fleuve Chalabreil.

    Son arrivée en Kercorb, sous les acclamations d’une foule gagnée par le délire, avait offert aux solistes de l’OPVC soutenus par leurs comparses des « Grapp’s del Negret », des Hauts de l’Aude et de Paco, de Tonton à Faim, l’occasion de prouver qu’ils connaissent la musique. La fête serait belle, d’autant que l’air du pays chalabrais semblait avoir des vertus tranquillisantes sur les hordes de Vikings et leur chef de bande Hägar Dünor, venus soumettre la cité du Kercorb.

    Hélas, le contrat signé dans le plus grand secret avec Aristide, l’homme aux mille élixirs, allait précipiter la perte de Badaluc. Ronflant toute la nuit, les alambics dressés ça et là sur les cours Colbert, Sully et d’Aguesseau, allaient déverser leurs flots d’hydromel, transformant la capitale du « tougnol », en une pétaudière sans nom. C’en était trop pour le tribunal d’inquisition. Successeur d’une illustre dynastie, Badaluc XXXVIII allait dignement s’évanouir dans des volutes de fumée blanche, muni d’un billet sans retour pour la vaste enceinte du Valhalla.

    Badaluc XXXVIII a vécu, vive Badaluc le XXXIXe.

    badaluc 2006

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    Hägar Dünor et son épouse Hildegarde ont assuré l'accueil de Badaluc XXXVIII

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    La triste fin du viking Hägar Dünor

  • C’était hier : Une recrue de choix pour le FCC

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 7 mai 1996.

    fc chalabre footballRetour aux sources pour Jeannot Alabert (Photo archives, Mai 1996).

    A l’heure où les footballeurs chalabrois luttent pour leur maintien en promotion honneur de district, un challenge que les joueurs de José Planas sont en passe de réussir, le club du Kercorb enregistre avec un bonheur certain un renfort de choix en la personne de « Jeannot » Alabert, l’intraitable arrière latéral de l’Union Sportive Chalabroise des années 1960. Les fidèles supporters de l’USC se souviendront avec nostalgie de cet arrière offensif dont les montées dévastatrices auguraient déjà du double rôle pris de nos jours par le défenseur, aussi efficace derrière que dans le soutien de ses avants.

    fc chalabre football

    L'USC XI victorieuse au stade Jean-de-Mauléon face à Montolieu

    Photo archives, 1957

    La bonne nouvelle est que Jeannot a choisi de prendre sa retraite à Chalabre et sa présence au guichet ou sur le bord de touche est d’autant plus agréable qu’elle permet de faire le lien avec une période où les pionniers du football chalabrois avaient pour nom Roger Dumay, Barthélémy Costa, Hippolyte Sarraseca, Ginès Lorca, « Pepete » Montoro, André Déramond, une époque où le football faisait ses premières armes en Kercorb, sous la présidence de M. Léon Dumay.

    Dimanche 5 mai et près de 40 ans plus tard, le FCC III avait rendez-vous avec l’équipe fanion de Lasbordes pour un match en retard de 3e division. Score final 5 à 0 pour les représentants du Kercorb, au terme d’un match dominé de bout en bout par les réservistes chalabrois. Les retours de Philippe Lara, Denis Payet, Sébastien Duporge et Mathieu Mouton-Brady auront été déterminants et la manière dont ce quatuor a réquisitionné le milieu de terrain laisse augurer de beaux jours pour le coach José Planas, qui dispose sans conteste d’un réservoir de qualité pour son team fanion. La partie excellemment arbitrée par un référé limouxin a été suivie par une chambrée des grands jours devant laquelle Denis Payet, Philippe Lara, Cédric Courdil et Christian Sanchez se sont fait un plaisir de scorer. Félicitations au FCC III qui alignait sur la pelouse du stade Lolo-Mazon la formation suivante : Vincent Desjardins, Louis Alcaïdé, Jean-Claude Pierron, Hervé Briant, Jérôme Delpech, Sébastien Duporge, Mathieu Mouton-Brady, Philippe Lara, Denis Payet, Cédric Courdil, Sébastien Pierron et Christian Sanchez.

    Dimanche prochain, deux équipes seniors seront en lice au stade Lolo-Mazon. Le FCC I accueillera Villegailhenc I (15 h), en ouverture le FCC III recevra Villegailhenc II. Le FCC II cher à Jean-Philippe Discala se déplacera à Villalier.

  • C’était hier : Badaluc le XXXIIIe aurait mis un pied en touche

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 7 mai 2001.

    carnaval chalabre 2001Badaluc aura été choyé par un formidable staff technique (Photos archives, Avril 2001).

    Quelle est donc l’erreur fatale qui aura fait trébucher Badaluc le XXXIIIe dans les flammes d’un immense et mauléonesque bûcher ? Cette question restera à jamais sans réponse, et pour cause. Le Tribunal de la cour suprême des Tataoubas piquant des deux a trouvé son salut dans une fuite honteuse, ce qui étaye on ne peut mieux, la thèse de l’erreur judiciaire.

    Ces faits remontent à dimanche et pourtant, samedi, tout allait à merveille pour le prince de carnaval, lequel allait à sa guise sur les cours chalabrois dans un superbe paletot du XV de France. Pays de rugby et terre de rugbymen, Chalabre avait offert des ponts d’or afin de s’attacher les services d’un champion incontesté, nos édiles allant même jusqu’à casser leur propre tirelire. Tout comme Thierry et les siens ou encore Richard, Jean-Paul et les leurs, les élèves de Maître Jean étaient trop heureux de faire vibrer leur fibre rugbystique.

    carnaval chalabre 2001Les chœurs d’Eissalabra lançaient en chanson une troisième mi-temps à l’image de la rencontre, musicalement animée par les artistes de l’OPVC et leurs complices frontonnais de la Banda « Beni can podi ». Envahissant les petites rues chalabroises pour de réjouissantes prolongations, masques, confettis et « badaïres » ont honoré le monarque jusque très tard dans la nuit. Tant et si bien que plus d’un coq aurait été pris de court.

    Même masqués, les artisans de ce brillant succès carnavalesque se reconnaîtront. Vers eux vont nos plus vives félicitations et pour toutes celles et ceux qui brûlent de remettre cela, qu’à cela ne tienne, à l’année prochaine. Badaluc le XXXIIIe a vécu, vive Badaluc le XXXIVe !

    carnaval chalabre 2001

    Le jour d'avant, dans l'ancienne usine Canat

    carnaval chalabre 2001

    Veillée en musique et vérification des partitions 

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    Le cortège parade sur le Pont-Neuf

    carnaval chalabre 2001

    Les petits carnavaliers sont au rendez-vous

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    L'accueil des officiels sous la halle

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    Le FCC XI et ses ambassadrices de charme

    carnaval chalabre 2001

    Le ballon ovale ne cesse de rebondir encore...

    carnaval chalabre 2001

    ... et encore sur le comptoir

    carnaval chalabre 2001

    Dans la nuit de carnaval, caisses claires, trompettes et saxos...

    carnaval chalabre 2001

    ... accompagnent les Festejaïres

    carnaval chalabre 2001

    Derniers accords sous le balcon du théâtre, la sauterie va commencer 

    carnaval chalabre 2001

    Après les airs de fécos, retour aux fondamentaux avec un paso

    carnaval chalabre 2001

    Le lendemain est un autre jour, et les masques reprennent leur parade

    carnaval chalabre 2001

    Mestre Doulentizo et Mister John-Pol Trucopeluco de Cancairolo, son assesseur, semblent sereins 

    carnaval chalabre 2001

    Cuivres et clarinettes fondent sur la Métairie de la Ville

    carnaval chalabre 2001

    La Cour

    Mestre Mauritius Refresco Barral de Machoro, Mestre Chuco Mecos de la Cour Suprême du Tatauba, Mister John-Pol Trucopeluco de Cancairolo et Mestre Doulentizo de la Bordo del Traouc de la Saraillo   

    carnaval chalabre 2001

    Les fans de Badaluc négocient la relaxe

    carnaval chalabre 2001

    Petite carnavalière est devenue grande 

    carnaval chalabre 2001

    Un tribunal de bric et de broc est en train de sceller l'avenir de Badaluc

    carnaval chalabre 2001

    Etourdi par ce coup du sort, Badaluc le XXXIIIe vient de mettre un genou à terre

    carnaval chalabre 2001

    Il tourne son regard vers les créneaux de Mauléon...

    carnaval chalabre 2001

    ... et accepte son sort

  • Le « Rousillous » de mai

    L’article mis en ligne avait été publié dans l‘Indépendant, édition du  lundi 6 mai 1996.

    le rousillous,nicole et lionel platelNicole et Lionel Platel vous ouvrent la porte du « Rousillous » (Photos archives, Mai 1996).

    De mémoire de platanes, de ceux qui gratifient été après été les cours chalabrois de leur ombre généreuse, aucun lactaire délicieux n’avait encore vu le jour à leur pied de sentinelle géante. Depuis quelques jours pourtant et grâce à l‘heureuse initiative de Nicole et Lionel Platel, les fins gourmets peuvent désormais consacrer une visite gastronomique au « Rousillous », restaurant qui vient d’ouvrir ses portes sur le Cours Sully, tout près de la mairie. Conquis par le charme émanant de la bastide chalabroise, ce couple tout droit descendu de la région parisienne a décidé de poser ses valises en Kercorb.

    Nicole avoue sa passion pour la « cuisine maison », qu’elle a pratiquée professionnellement par le passé. Après une pause, le virus est revenu, encore plus fort. Lionel a quant à lui a voyagé dans tous les coins de France et du monde, et il estime à 8 000 ses repas au restaurant en temps que client. « Ce sont un peu les vins de la région qui m’ont retenu dans ce pays » nous a-t-il confié, « je les aime charpentés ». Et s’il a décidé de mettre un terme à ses activités de globe-trotter, c’est pour pratiquer plus l’accueil que le commerce. En saluant une nouvelle fois la naissance d’un lieu convivial sur le Cours Sully, nous souhaiterons à Nicole et Lionel Platel tous nos meilleurs vœux de pleine réussite en Kercorb.

    le rousillous,nicole et lionel platel

    Le pas de porte qui se présentera quelques années plus tard aux clients du « Rousillous »