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C'était hier - Page 344

  • Du vin de messe pour les Canat

    Le 29 mai 1975 à 16 heures, les employés de l’usine de chaussures Canat en grève, engageaient l’occupation de la basilique Saint-Nazaire et Saint-Celse à la Cité de Carcassonne. Une première équipe de douze personnes se prépare à passer une nuit pacifique sous la nef, avec l’approbation de l’abbé Bonhoure, curé de la basilique : « L’église appartient à tout le monde. L’évêque est au courant de la situation. Ce serait une occupation politique, nous nous y opposerions. Mais les mobiles de ces gens sont nobles ».    

    Au fil des jours, la solidarité se met en marche, l’écrivain et poète Gaston Bonheur vient à la rencontre des ouvriers, tandis que le chanteur Claude Marti crée et chante une chanson sur Chalabre. Des collectes venues de tous horizons permettent aux ouvriers de défendre leur outil de travail dans la dignité, et le monde vigneron vient lui aussi soutenir leur action.

    Comme le rapporte le journal La Dépêche du Midi dans son édition du lundi 2 juin 1975.

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    Photo la Dépêche René Roques

    Au premier plan Juliette Danjou, Yvette Abat, derrière les « cubis », José Garcia, Luís Salas, Gustave Folchet, Thérèse Martin,...

  • C’était hier : Eissalabra a enchanté son public

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 18 juin 2001.

    eissalabraChanteurs ou comédiens, les éléments d’Eissalabra sont des artistes complets (Photos archives, Juin 2001).

    Une fois de plus l’ensemble vocal Eissalabra dirigé par Sophie Jacques de Dixmude et Edouard Garcia, a littéralement enchanté le public nombreux venu fêter l’imminente arrivée de l’été. C’était samedi, à l’occasion d’une fête de la musique célébrée avant l’heure et qui aura permis à chacun de mesurer la qualité du travail accompli dans l’intimité des salles de répétition. Grâce à un programme aussi éclectique qu’international, la chorale du Kercorb a emmené aux quatre coins de l’univers un auditoire conquis par des chants chargés pour certains de symboles forts. Après le brillant hommage dédié à Charles Trenet et la reprise en chœur de refrains inoubliables, Eissalabra interprétait un vibrant « Paso del Ebro », une tarentelle ou encore un texte de Joan Manuel Serrat. Thèmes gais ou mélancoliques, alternant avec les remarquables prestations de Geneviève, Maurice et Robert, comédiens aux talents confirmés et très inspirés comme d’habitude.

    La partie de pêche à Venerque narrée par « le cantaïre del pount del Blau » valait son pesant de goujons, et Maurice, maître conférencier intarissable sur les bienfaits du portable était loin d’être en reste. L’expérience vécue par Geneviève aura, quant à elle, laissé plus d’une spectatrice dans l’expectative. Au gré de rappels, le beau rideau rouge du théâtre municipal a bien malgré lui, mis un terme à une soirée de qualité pour laquelle les élèves de Sophie et Edouard méritent de chaleureuses félicitations.

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    « le cantaïre del Pount del Blau »

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    Le portable fait déjà l'objet d'une conférence

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    Des fleurs pour Sophie, de la part des choeurs d'Eissalabra

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  • Des travaux, rue de la mairie

    C'est un litige qui alimente les discussions depuis octobre 1891, lequel semble mettre aux prises cléricaux et anticléricaux, par voie de presse interposée (voir blog 29 mars 2021). Le différend repose sur une initiative municipale, visant à réaliser des travaux dans « le passage de l'hôtel de ville » (voie qui relie aujourd'hui la rue Notre-Dame et le cours Docteur Joseph-Raynaud). Les avis restent très partagés, l'occasion pour le journal Le Rappel de l'Aude, le bien nommé, de revenir sur le sujet dans son édition du 16 juin 1893.

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  • Les dix ans du stade Roger-Raynaud

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 17 juin 2011.

    Les rugbymen inaugurent le stade Roger-Raynaud

    Le souvenir de Roger Raynaud, décédé en septembre dernier, restera en mémoire des sportifs fréquentant le stade du village.

    us chalabroise xvSimone Raynaud a été invitée à accomplir le geste symbolique (Photos archives, Juin 2011).

    Le samedi 4 juin dernier était jour de fête pour les amis du rugby, invités à honorer la mémoire de Roger Raynaud, décédé le 16 septembre dernier à l’âge de 86 ans.

    Serviteur du sport     A l’initiative des « Badalucs », confrérie de quinzistes ayant renoncé à raccrocher les crampons, le stade mis en service en 2006 sur le « Champ Legrand » possède désormais une identité. Il portera le nom de Roger Raynaud, rugbyman émérite et grand serviteur du sport.

    En présence d’une nombreuse assistance réunie autour de Simone Raynaud et de sa famille, Jean-Pierre Salvat président de la Communauté de communes du Chalabrais évoquait le contexte dans lequel la décision de créer un complexe « stade et piste d’athlétisme » avait été prise. Il revenait également sur la particularité d’une structure de qualité, utilisée depuis quatre ans déjà par les scolaires de l’école primaire Louis-Pergaud et du collège Antoine-Pons, mais toujours privée à ce jour, de son ruban inaugural.

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    Emotions     Christian Guilhamat maire de Chalabre intervenait pour apporter son entier soutien au projet porté par les « Badalucs », avant que Thierry Cnocquart co-président de l’association de vétérans n’invite Mme Simone Raynaud à dévoiler la plaque commémorative à l’effigie de Roger. Un moment fort en émotions, suivi de l’intervention de Michel Raynaud qui exprimait au nom de toute la famille et avec ses talents de conteur, gratitude et sympathie à l’égard des amis venus raviver le souvenir du « Ravageur ».

    Cet événement allait se prolonger logiquement sur la pelouse, grâce à un mini mais très enlevé tournoi de jeu au flag, disputé sous les yeux des « Anciens », Jacques, Pierrot, Raymond, René, Jean, Jo, associés à cette fête. Qui voyait enfants et petits-enfants de Roger, rassemblés sous un maillot panachant le rouge, le noir et l’or, s’appliquer à mettre en pratique les préceptes de leur mentor préféré. « Quand tu fais une passe, il faut que ce soit un cadeau ».

    De passes en crochets, de cadrages en accélérations, le tout avec la candide complicité de Pierre et Thomas, futurs Badalucs, le spectacle était sur le terrain et nulle part ailleurs. Ce dont profitait un beau soleil arrivé en retard, pour se poser discrètement sur la colline de Roquefère et se joindre à l’hommage rendu à Roger.

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