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C'était hier - Page 481

  • C’était hier : Le grand chantier de l’hôtel de France a commencé

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 1er février 2000.

    hôtel de francePropriété de la Communauté de Communes, l’hôtel devrait bientôt rouvrir (Photos archives, janvier 2000).

    Pour toutes générations de Chalabrois confondues, la seule évocation de l’hôtel de France restitue en mémoire les riches heures d’un lieu public au passé prestigieux. Situé sur le Cours National, cet hôtel appartenait à la famille Tournier-Courrent depuis près de 150 ans, les archives familiales en fournissent la preuve.

    hôtel de france

    Acheté à M. Guillaume Bouichou, un important devis daté du 16 janvier 1787 mentionne rue du Barry-Neuf, les travaux exécutés par le maçon Durou de Chalabre, pour M. Michel Tournier (1741-1822). Ces travaux ont été terminés en 1788, pour le prix de 750 livres.

    L’auberge appartiendra ensuite à son fils, Jean-Baptiste Tournier, puis à son épouse Justine devenue veuve, puis à leur fille Rosa Tournier épouse de Jean-Charles Courrent, directeur d’école. De leurs deux fils, l’aîné Joseph-Paul deviendra docteur en médecine, Joseph chef-cuisinier reprendra la direction de l’hôtel.

    hôtel de france

    Au mois de mai 1908, l’hôtel sera complètement détruit après un incendie causé par la foudre tombée sur les écuries remplies de foin. Parfaitement assuré depuis 1857 auprès de la compagnie française du Phénix, l’hôtel de France sera reconstruit de façon plus moderne et confortable dans sa forme actuelle.

    Maire de Chalabre de 1905 à 1919, M. Henri Rascol prononça un chaleureux discours lors de la journée inaugurale du « Modern Hôtel de France », saluant les qualités du « directeur de cet hôtel dont nous avons pu apprécier le bon goût et le savoir-faire, toutes ces qualités qui lui ont valu le titre honorifique de Vatel chalabrois ». Acheté par M. Barthélémy Guilhem, puis vendu à M.Théron, de Limoux, plusieurs chefs se succédèrent qui par leur génie culinaire permirent à l’hôtel de France de conserver sa renommée, le dernier en date étant le très regretté Raymond Fort.  

    L’hôtel est aujourd’hui devenu propriété de la communauté de communes qui a décidé d’entreprendre les travaux nécessaires à sa mise aux normes européennes. Le coût d’achat plus travaux s’élève à 4 100 000 F, et l’opération sera financée comme suit : conseil général 500 000 F, conseil régional 80 000 F, Etat (FNADT) 1 400 000 F, Etat (DDR) 700 000 F, Europe 300 000 F, emprunt 1 120 000 F. Les annuités d’emprunt seront couvertes par la gérance et quinze chambres pourront accueillir les futurs clients dans un futur très proche, puisque le France devrait ouvrir ses portes en mai 2000.

    hôtel de france

    Années 1960, une Sainte-Barbe à l'hôtel de France

    De gauche à droite, René Boyer, Augustin Maugard, Jean Cabanier, Rachel Delpech, Alban Fauré

    hôtel de france

    L'hôtel de France avant l'incendie de 1908

  • C'était hier : Villefort : Les chasseurs ont remisé leurs fusils

    L'article mis en ligne, avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 19 janvier 1995.

    villefort audeDans l'attente de l'ouverture ...

    villefort aude... les fines gâchettes ont fêté la fermeture (Photos archives, Janvier 1995).

    Pour vivre heureux, vivons cachés, c'est assurément ce que devaient penser sangliers, chevreuils et autres congénères sur le qui-vive depuis septembre dernier, et soulagés de voir les chasseurs organiser enfin leur traditionnel banquet de fin de saison. Samedi dernier, les fines gâchettes de l'Entente Montjardin-Villefort ont officiellement clôturé une longue période de chasse, dont le bilan est jugé plutôt positif, 44 sangliers ayant fait la culbute au cours de la phase automne-hiver 94.

    Villefort offrait le cadre pour cette fête à laquelle ont participé bien malgré eux, une paire de sangliers et deux chevreuils. Ces derniers auront tout de même eu la satisfaction d'être accommodés de la meilleure façon qui soit, civet et rôtis auront ainsi régalé plus d'une centaine de convives, réunis dans une ambiance chaleureuse, propre à faire oublier les longues heures d'attente au poste et sous les intempéries.

    Gibier, chiens et chasseurs vont à présent observer une longue trêve, que nous leur souhaitons de mettre à profit, en attendant l'automne.

    villefort aude

    villefort aude

  • C’était hier : Le président du conseil général à la rencontre des citoyens

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 21 janvier 2000.

    conseil général de l'aude,marcel rainaud,jacques montagnéLes citoyens du Chalabrais sont venus dialoguer avec les élus (photos archives, Janvier 2000).

    Le canton de Chalabre recevait vendredi 14 janvier dernier, la visite de Marcel Rainaud, président du conseil général de l’Aude. Dans le cadre de la tournée des cantons audois entamée au mois de septembre 1999, ce dernier venait en pays chalabrais à la rencontre des élus locaux et des citoyens. Une visite destinée à établir un dialogue constructif afin que chacun puisse être informé des actions menées par l’assemblée départementale, ses réalisations quotidiennes et les perspectives qu’elle nourrit pour l’avenir. Accueilli par Jacques Montagné, maire et conseiller général, et par les élus des communes du canton de Chalabre, Marcel Rainaud a pu rencontrer nombre de socio-professionnels et apprécier sur le terrain, la politique mise en œuvre à l’échelle de tout un canton. Au terme d’un parcours qui lui aura permis de visiter entre autre le camping à la ferme de La Besse et le collège Antoine-Pons de Chalabre, plus petit établissement du département (photo ci-dessous), le président Marcel Rainaud est revenu sur l’aspect instructif d’une démarche consistant à multiplier les contacts sur le terrain.

    conseil général de l'aude,marcel rainaud,jacques montagné

    Roger Rosich, Claude Ruiz (principal du collège), Marcel Rainaud et Jacques Montagné

    Lors de la réunion publique organisée en fin d’après-midi au théâtre municipal, le président s’est attaché à définir les grandes orientations du programme d’action appelé « Objectifs pour l’Aude 1999-2004 ». Avant d’effectuer un large tour d’horizon relatif aux domaines d’interventions, l’accent fut mis sur une priorité, l’effort de reconstruction des zones sinistrées après la terrible catastrophe du mois de novembre 1999. En souhaitant que la période charnière 1999-2000 soit placée sous le signe de la solidarité et de l’espoir, le président Rainaud a développé avec précision différents thèmes concernant le réseau routier, les transports scolaires, l’agriculture, l’éducation, le tourisme, le programme Pays cathare, la politique de Pays (Haute-Vallée et Ariège), et l’élimination des déchets.

    conseil général de l'aude,marcel rainaud,jacques montagné

    Ce dernier sujet a d’ailleurs donné lieu à un échange plutôt aigre-doux entre les élus et une forte délégation d’opposants à la décharge de Lignairolles, parmi lesquels les représentants du Val d’Ambronne. Les nombreux échanges d’arguments, assez violents parfois, n’ont pas semblé servir un dialogue en toute transparence proposé par le président du conseil général. Bien avant cela, Marcel Rainaud avait évoqué les journées difficiles d’une année 1999 interminable, pour reconnaître qu’il y avait aussi des jours heureux, tel ce vendredi 14 janvier et sa visite en pays de Kercorb. 

  • C’était hier : Le milieu associatif reçoit les vœux de la municipalité

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 16 janvier 2000.

    2000 janvier Voeux 001.jpgLes représentants du tissu associatif s’étaient retrouvés pour la cérémonie des vœux municipaux (photos archives janvier 2000) .

    C’est vendredi 7 janvier à la mairie, cours Sully, que Jacques Montagné, maire et conseiller général accompagné par l’équipe municipale, a présenté ses vœux à l’ensemble des forces vives de la cité. S’adressant aux nombreux représentants du monde associatif chalabrois, Jacques Montagné a tenu à souligner l’importance de l’engagement consenti par les bénévoles qui oeuvrent au quotidien dans la vie culturelle, sportive ou économique de la ville.

    En exprimant un sentiment partagé par l’ensemble de l’équipe municipale, le premier magistrat a souhaité aux présidents d’associations, « une totale réussite dans leurs projets, parce qu’ils ne ménagent pas leur temps, et parce qu’ils préparent le terrain pour les générations futures ». L’hommage a été apprécié à sa juste valeur, par une assistance recevant cinq sur cinq le message selon lequel « il ne peut y avoir de société locale sans milieu associatif ».

    Avant de conclure, Jacques Montagné invitait les Chalabrois « à coordonner leurs efforts, malgré la diversité de leurs sensibilités, afin que le pays chalabrais réussisse à concrétiser ses espérances en l’avenir ».

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    Jacques Montagné et son équipe ont salué le travail des bénévoles.

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