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C'était hier - Page 483

  • C’était hier : Betty a quitté le zinc du café de la Paix

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 9 janvier 2000.

    café de la paix,betty sibra,josé sanchezC’était le 1er juillet 1996, et Betty succédait à José. De gauche à droite : Betty Sibra, Marc Boulbès, Véronique Sibra, José Sanchez, Sébastien Pierron (photo archives 1er juillet 1996).

    Dimanche, quelques heures avant que 1999 ne tire sa révérence, le cours Colbert connaissait l’affluence des grands jours. Musiques et chants venaient bien du café de la Paix où Betty avait convié tous ses amis pour une soirée exceptionnelle en guise d’au-revoir. En effet, après plus de quatre années passées derrière le zinc du vieil établissement chalabrois, Betty Sibra a pris la décision de passer définitivement la main au seuil de l’an 2000.

    De nombreux invités s’étaient fait un plaisir de répondre présents, et l’on remarquait notamment la présence des sociétaires du Cyclo-club et du Pétanque club chalabrois, ainsi que les footballeurs du FCC, une nouvelle fois réunis en leur siège Café de la Paix. Egalement à la fête, une belle équipe d’inconditionnels parmi lesquels les solistes virtuoses de l’OPVC, venus saluer en musique leur sympathique hôtesse. A l’orée d’un nouvel an, une page s’est à nouveau tournée au cœur de ce lieu particulièrement convivial de la cité du Kercorb. Betty a pris dimanche les dernières commandes, l’occasion de lui adresser tous nos meilleurs vœux de réussite dans les nouvelles activités qui seront les siennes.

  • Un jour, une image

    Une fois n'est pas coutume, le périmètre habituel de nos balades nostalgiques se trouve aujourd'hui élargi. Si l'on se réfère au cachet de la poste, il apparaît que cette vue générale de la commune voisine d'Ajac, date du tout début des années 1920. La semeuse en est toute retournée, et il est permis de penser que le photographe était aussi le conducteur d'une automobile sinon garée, tout du moins à l'arrêt.

    L'image inspire la sérénité, image du siècle dernier, d'avant que le temps vienne à s'emballer, à s'accélérer. De ce tourbillon allait surgir la bande rugueuse.

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    Photo Collection Michel Brembilla

  • Noëls d’hier

    A l’heure où Père Noël, lutins et rennes s’apprêtent à célébrer une tournée mondiale qu’il faut imaginer réussie, la magie de Noël opère encore, les grands enfants gardant le privilège de faire appel à leurs souvenirs. Pour répondre au commentaire de Cine, la photo publiée ci-dessous vient rappeler les rendez-vous inoubliables d’une enfance passée, quand le comité d’entreprise des Ets Canat bénéficiait encore de l’adresse personnelle du vieux bonhomme à barbe blanche.

    C’était au milieu des années 1960, au Grenier ou au théâtre municipal, au pied d’une scène sur laquelle le Père Noël se produisait, après que les jeunes artistes du cru aient fait montre de leurs talents. Pêle-mêle reviennent en mémoire les accords d’accordéon de Gérard interprétant la Paloma, ou la voix de Roland, invitant sur scène les sept cent millions de Chinois de Jacques Dutronc. Et puis le Père Noël arrivait, avec sa hotte extraordinaire.   

    Noël Canat.JPG

  • C'était hier : Les platanes du collège ne bourgeonneront plus

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 1er janvier 2010.

    collège antoine-ponsQuatre grands témoins ont disparu du paysage (photo archives Novembre 2009).

    Témoins discrets et majestueux depuis des décennies, ils avaient participé au 30e anniversaire de la création du collège Antoine Pons, célébré le 17 mai 2008. Les quatre grands platanes qui ornaient l'entrée de l'établissement côté église Saint-Pierre, ont été définitivement mis à terre quelques jours avant que l'année 2009 ne se termine. Une décision motivée par un premier incident sans gravité, qui avait vu en novembre dernier un de ces grands arbres dévisser sur sa base et venir s'affaisser au pied de la toute nouvelle cantine scolaire. Là même où les enfants se rassemblent avant d'aller prendre leur déjeuner. En cause, les fortes pluies tombées sur le Kercorb qui avaient rendu un sol très meuble dans lequel le végétal était de plus faiblement enraciné.

    collège antoine-pons

    Afin d'éviter une nouvelle mésaventure aux conséquences plus graves, la décision était rapidement prise de supprimer les trois autres platanes, pourvoyeurs d'une ombre bienfaitrice certes, mais devenus trop dangereux. Une matinée aura suffi aux spécialistes, pour faire disparaître du paysage quatre représentants du symbole de la régénération, selon la mythologie grecque.