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C'était hier - Page 486

  • C’était hier : Fête locale à Puivert

    fête à puivert

    Tout aussi connues et courues que les fêtes de l’Ascension à Chalabre, les fêtes de Puivert avaient elles aussi une belle renommée, avec notamment le rendez-vous incontournable programmé aux dates de célébrations des fêtes de Toussaint. Les bals traditionnels sous la halle, les animations de la fête foraine et le match de rugby assuraient l’essentiel des festivités, sans oublier la traditionnelle visite des musiciens de l‘Avenir du Kercorb, chargés d’assurer un défilé en musique dans les rues du Puy Verd.

    C'était au tout début des années 1960 et cette formation comptait alors près de 80 exécutants, tambours, clairons et harmonie confondus. René Berland et Marcel Bastard étaient responsables de la formation des clairons, Pierre Sancho supervisait les tambours. Pour les partitions, Henri Sabatier et Augustin Sibra assuraient l'harmonie à l'arrière. René Benoît puis Louis Taillefer et enfin Gaston Coste, avaient tour à tour assuré la présidence d’un ensemble musical dont la réputation s’étendait sur un périmètre appelé aujourd’hui Région Occitanie.

    Après avoir posé leurs instruments dans l’autobus, nos musiciens s’accordaient une pause au café Ruffat, où une boisson leur était servie, à la conclusion d’un tour de ville exécuté dans le tempo et sans fausse note.

    fête à puivert

    Daniel Calbo, Henri Cazas, Jean Bigou

    fête à puivert

    Jean-Pierre Huillet, Michel Sancho

    fête à puivert

    Vincent Mesado, Jean-Paul Subreville, Raymond Fournès, Jean-Pierre Huillet, Daniel Lopez

    Les jeunes Chalabrois étaient eux aussi à la fête.

    fête à puivert

    Jean-Paul Maugard, Marie-Thérèse Mességué, Annie Subreville, Christian Conte

    fête à puivert

    Raymond Subreville, Hubert Rodriguez, Yves Gracia (au 2e plan)

    fête à puivert

    Yves Gracia

    fête à puivert

    Les éléments du quinze local se rendaient au stade de l'aérodrome à pied

    fête à puivert

    Le ciné-resto n'était pas encore d'actualité

  • Quand Poupou passait faire un tour au France

    Ce siècle avait un an, et la société du Tour de France avait eu la bonne idée de mettre le Kercorb sur la feuille de route des forçats du même nom. Le vendredi 20 juillet 2001, le Tour ou plutôt la caravane faisait escale en Kercorb à l’occasion de l’étape Perpignan-Ax Bonascre.

    Un petit retour dans le temps, en guise d’hommage envers celui qui a rejoint le panthéon des champions, ce mercredi 13 novembre 2019.

    2001 Poupou et Gem hôtel de France 002.jpg« Poupou » et « Le Grand Fusil » accueillis à l’hôtel de France, aux côtés des Festejaïres del Cazal (Photo archives 20 juillet 2001).

    Vendredi 20 juillet 2001, les salons de l’hôtel de France retrouvaient l’ambiance des grands jours, avec l’entrée de Raymond Poulidor et Raphaël Geminiani. D’autant que par le plus pur des hasards, les Festejaïres del Cazal se trouvaient là, avec leurs instruments de musique. Invités à se joindre à la fête, Poupou et le Grand Fusil s’étaient très gentiment prêtés au jeu, s’accordant un petit intermède musical offert par les solistes de l’OPVC trop heureux de soigner leurs partitions pour deux sympathiques champions. A la nuit tombée, les Festejaïres quittaient l’hôtel pour le Cazal, au petit jour, « Poupou », « Gem » et l’équipe partenaire du maillot jaune regagnaient les Hautes-Pyrénées et le peloton.

  • La glace et le feu au sommet du col

    hôtel du col

    9 novembre 2019, Photo Anthony Cirera  Sdis 66

    Le mythique Hôtel du Col, situé au sommet du col du Puymorens, sur la commune de Porté-Puymorens, s'est embrasé ce samedi 9 novembre 2019 en milieu d'après-midi. L'immeuble de trois étages plus les combles, d'une surface totale de 1200 mètres carrés, a entièrement pris feu et est détruit à 70 % selon des informations données par le journal l’Indépendant.

    Dans les années 1950, cet hôtel mythique situé dans les derniers lacets du col en bordure de la RN 20, avait reçu la visite de Chalabrois embarqués dans un autobus de la société Bergada. « Les Cars verts de la vallée de l’Hers » faisant la ligne Fougax-Lavelanet-Chalabre-Mirepoix, emmenaient aussi à la saison, les colles de vendangeurs vers les vignobles du Narbonnais, et proposaient des excursions en direction des sommets pyrénéens.

    Le malheureux événement survenu en fin de semaine dernière, donne l’occasion de remettre en mémoire, des visages que les plus anciens des Chalabrois n’ont pas oubliés. Grâce à des clichés signés Maurice Mazon.

    hôtel du col

    Roger Boutellier, devant l’Hôtel du Col

    hôtel du col

    Yves Fournès et Roger Boutellier, en bonne compagnie

    hôtel du col

    Simone Cayrol, devant un moteur d’autobus au repos

  • C'était hier : La passion selon Sophie

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 12 novembre 1999.

    sophie jacques-de-dixmude,sophie jacques-serano,la sofiaEissalabra chante devant la caméra de FR3 (photos archives, octobre 1999).

    A deux lieues du majestueux donjon de Puivert, quelques accords de cornemuse restituent comme par enchantement, l’atmosphère envoûtante que les troubadours créèrent pendant près d’un siècle dans les cours seigneuriales du Midi. Moteur !

    Les caméras de FR3 Languedoc Roussillon ont pointé leur objectif sur la ferme de Philippou où Sophie Jacques de Dixmude cultive un amour profond pour la musique. Avec cette énergie qu’elle met toujours en œuvre afin de mener à bien sa passion, la plus occitane des citoyennes belges était tout dernièrement au cœur d’un sujet tourné par Pierre Brun et l’équipe de « Viure al païs ». Partie voilà près de vingt ans du plat pays qui est le sien, Sophie vit aujourd’hui dans ce pays occitan qu’elle ne cesse d’explorer et de découvrir. Experte en musique médiévale, Sophie Jacques de Dixmude a contribué à la reconstitution du remarquable instrumentarium qui orne le musée du Quercorb à Puivert.  

    Après avoir proposé ses compétences au titre d’intervenante scolaire en apprentissage de la musique, elle passera du statut de musicienne amateur à celui de musicienne professionnelle, au terme d’une formation au conservatoire national de la région de Toulouse (musique ancienne).

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    Sophie avec les copains de l’OPVC.

    Entre deux concerts en France ou à l’étranger, Sophie joint ses partitions à celles des musiciens autodidactes de l’OPVC, avec lesquels elle anime carnavals et autres fêtes du Cazal. Fortement attachée aux traditions, elle va découvrir la richesse du pays de Kercorb, et « l’esprit à la fois ouvert et particulier de l’OPVC » sera pour Sophie « un formidable facteur d’intégration ». Tout comme la langue occitane qu’elle apprend très vite, avant de succomber au charme de la cornemuse de la Montagne Noire, la fameuse « boudègue ». Cet instrument que seule la langue d’Oc parvient à définir, lui a d’ailleurs inspiré un spectacle sous forme de conte musical français-occitan qu’elle présentera le 1er décembre prochain à Pennautier.

    Et c’est dans ce pays au cœur duquel elle semble posséder des racines que les successeurs du néo retraité Maurice Andrieu et leurs caméras ont choisi de suivre Sophie. Pour un reportage qui retrace le riche itinéraire d’une enfant passionnée, que nous retrouverons très bientôt dans la petite lucarne à la faveur d’une nouvelle séquence du magazine « Viure al Païs ».

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