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C'était hier - Page 487

  • C’était hier : Rugby : Un de chute pour l’USCK à l’Isle-en-Dodon

    Article publié dans l'Indépendant, édition du mercredi 16 janvusc kercorb,us l'isle-en-dodonier 2008.

    Fabrice Calvène et Benjamin Jammet, auteur de l’unique essai chalabrois (photos archives, Décembre 2007).

    Le premier déplacement de l’année au programme du quinze chalabrois s’est soldé par une défaite sur les rives de la Save, face à l’Isle-en-Dodon, score final 15 à 8 (mi-temps 3-0). Un long déplacement que les troupes du nouveau président Jacques Cunillera n’auront pas fait pour rien, puisqu’ils auront eu tout loisir de bénéficier des bienfaits du rugby à seize. Loin de revivre le schisme de 1947 qui vit l’Union Sportive Chalabroise passer du XV au XIII, les « bleu et blanc » de l’USCK auront en fait goûté aux délices d’un arbitrage pour lequel le terme « malhonnête » convient sûrement.

    Attendus de pied ferme aux portes du Gers, les partenaires du capitaine Jeff Toustou auront réalisé, en dépit du score, leur meilleure prestation depuis le début de la saison. Prenant d’entrée le match à leur compte, les Chalabrois ne parviendront pas à concrétiser au tableau d’affichage, tandis que les locaux vont attendre la 24e mn pour réussir leur première incursion dans le camp visiteur. Il s’avérait alors que le directeur de jeu avait choisi son équipe, en sifflant aussitôt une première pénalité en faveur de l’US Isloise (3-0). Le reste allait être du même tonneau, et, devant un arbitrage aussi médiocre, il devenait évident que Chalabre ne pouvait pas gagner. En-avant imaginaire sanctionné, de même qu’un passage en touche à un mètre au-deçà de la ligne, une transformation réussie mais non validée, l’homme au sifflet passait au révélateur pour asseoir un arbitrage maison des plus brillants. Pour l’anecdote, l’USCK inscrira ses points grâce à une pénalité de Jean-Paul Tellez (42’) et un essai de Benjamin Jammet (67’), l’Isle-en-Dodon inscrivant deux essais (47’ et 75’) et une transformation (47’). Une confrontation dans les règles aurait permis à l’USC Kercorb, animée d’un bon état d’esprit, de décrocher au moins un petit nul.

    Dimanche prochain sera une journée de repos, après le forfait général de Sainte-Croix-Volvestre (31), et quinze jours ne seront pas de trop pour préparer le périlleux déplacement à La Tour-du-Crieu (09), où il s’agira de récupérer le fauteuil de leader.

    Dans le même temps, les petits rugbymen du Chalabrais poursuivent leur apprentissage au sein de la structure du RPO. Ci-dessous, de gauche à droite, debout : Dorian Canilhac, Dylan Zabouraeff, Julien Limouzy, Aurélien Authier, Vincent Mesado. Accroupis : Alan Baby, Tony Bousquet, Aymeric Ferrier, Sara Iglesias, Léo Bigou, Kévin Delpech.

    usc kercorb,us l'isle-en-dodon

  • C’était hier : Diane est revenue

    L’article mis en ligne, avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 16 janvier 1998.

    diane49 jours après, Diane a retrouvé son maître (photo archives, janvier 1998).

    Dans la triste litanie des chiens qui disparaissent sans que jamais l’on ne retrouve leur trace, l’histoire de Diane viendra mettre un peu de baume au cœur de tous ceux qui déplorent l’absence de leur compagnon à quatre pattes. Disparue au cours d’une partie de chasse, le jour anniversaire de l’Armistice de 1918, Diane est finalement rentrée au bercail au soir du 29 décembre. Un véritable cadeau de Noël pour son maître qui avait fini par perdre l’espoir en même temps que l’envie de courir après le lièvre ou le lapin. Nul ne sait par quel heureux hasard Diane a pu réapparaître en ce dernier lundi de 1997, soit 49 jours après son étrange disparition sur les hauteurs de Corbières.

    Il est 19 h 30, une nouvelle lune veille sur le Kercorb et une petite chienne basset fauve de Bretagne erre sur le pont de l’Hers. Son comportement sera aussitôt remarqué par un riverain, chasseur de son état, lequel identifiera sans peine ce chien perdu avec collier, domicilié Cours Colbert à Chalabre. Ramenée auprès de son maître, on ne sait des deux lequel aura été le plus heureux de retrouver l’autre, toujours est-il que Roger, le chasseur solitaire, adressera de chaleureux remerciements et la récompense promise à Roger, le chasseur de solitaires. Entente cordiale entre deux chasseurs qui ne tirent pas dans la même catégorie, une différence de catégorie qui est peut-être à l’origine des déboires de notre jeune traqueuse de lièvres.

    Diane est revenue à la maison, en pleine forme et c’est bien là l’essentiel. Quant à Sophie et Yannick, ils ont fêté cet heureux dénouement en préparant aussitôt une divine gamelle pour leur amie fin limier, laquelle se double à l’occasion d’une formidable partenaire de jeu.

  • C’était hier : La vierge miraculée de l’Hôtel de France

    L’article mis en ligne avait été publié dans l‘Indépendant, édition du lundi 20 janvier 2003.

    hôtel de france

    L'hôtel de France avant l'incendie

    Au mois de mai 1908, un violent orage provoquait l’incendie qui allait entièrement détruire l’hôtel de France sur le Cours National. La foudre tombée sur les écuries remplies de foin, réduisait à l’état de ruines fumantes, un édifice appartenant alors à Joseph Courrent, chef cuisinier renommé (photo en fin d'article).

    hôtel de france

    S’il n’y eut par bonheur que des dégâts matériels, un fait troublant allait susciter bien des interrogations. Au beau milieu des décombres retirées après le sinistre, la statue d’une vierge à l’enfant en bois polychrome fut retrouvée intacte, épargnée par un brasier qui avait eu raison d’une construction contemporaine de la Révolution de 1789.

    hôtel de francehôtel de franceCet événement dans l’événement ne manqua pas d’être diversement interprété, tandis que l’hôtel assuré depuis 1857 à la Compagnie du Phénix, était reconstruit de façon plus moderne et confortable dans sa forme actuelle. Un contrat fut signé avec l'Union Prévoyante, « Société d'épargne et de construction de maisons à bon marché», dont le siège social était 44 rue Lafayette à Paris (IXe). Lors de la journée inaugurale du « Modern Hôtel de France », Henri Rascol maire de Chalabre de 1905 à 1919, devait prononcer un discours chaleureux qu’il concluait en s’adressant aux jeunes filles de l’assemblée : « Quant à vous, Mesdemoiselles, qui par votre gracieuse présence, augmentez la vision du printemps que la nature inclémente nous refuse, je bois à vos plus douces espérances ».

     

  • C’était hier : L’Epiphanie fêtée dans la joie

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 9 janvier 2003.

    calvaire chalabre,frédéric paillard,sophie jacques de dixmude,sergi panCélébration en musique avec Sophie à la boudègue et Sergi à la flûte (Photo archives, Janvier 2003).

    Les portes de la chapelle du Calvaire se sont ouvertes en ce dimanche de l’Epiphanie, sur une colonne de hardis pèlerins venus partager une tradition familiale avec Frédéric Paillard, nouvel ermite des lieux. Après avoir gravi une à une les stations qui jalonnent le chemin de croix menant jusqu’à l’ermitage de Notre-Dame des Sept Douleurs, chacun a pu apprécier le calme et la sérénité qui règnent sur le Mont Calvaire. Ce site très prisé par les nombreux serviteurs du culte mais aussi par les randonneurs de passage, a servi de cadre à une belle fête, célébration de la présentation de Jésus enfant aux Rois Mages.

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    Sergi Pan à l'église Notre-Dame (photo archives, Juillet 2001)

    Comme le veut la tradition en cette journée qui célèbre aussi le premier miracle des noces de Cana (l’eau changée en vin), la galette a été partagée en autant de parts que de convives, plus une. Un intermède gourmand et convivial qui s’est poursuivi en musique grâce aux talents de Sophie Jacques de Dixmude et de Sergi Pan, très heureux d’apporter la touche musicale à ce premier dimanche de l’année 2003. Avant de se quitter, nos pèlerins et leur hôte ont pris rendez-vous pour le dimanche 2 février prochain, jour de la Présentation au Seigneur.

    Ebeniste et ancien compagnon du tour de France, Frédéric Paillard propose en effet une visite guidée des lieux le premier dimanche de chaque mois, de 14 h à 18 h, il veille également aux destinées de l’association « Les amis du Calvaire ».