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C'était hier - Page 484

  • C’était hier : Ils ont couru la « Ronde du Feu »

    L’article qui suit avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 28 décembre 2009

    ronde du feuUne fin d'année sportive pour Hervé Taurin et Guillaume Pons (photo archives, Décembre 2009).

    Le trio voulait à tout prix boucler l'année 2009 en compagnie des aiguilles du chrono, bien que les rendez-vous soient plutôt rares en décembre pour les fondus de l'asphalte. En cherchant bien pourtant, les « Macadam Kerc Boys » ont fini par se procurer un dossard sur les berges du Canal du Midi, dans les brumes de la périphérie toulousaine. Dernière sortie avant la saison 2010 et septième édition de la Ronde du Feu organisée par les sapeurs-pompiers de la caserne Buchens, ce 10 km qualificatif sur route empruntait un parcours urbain tracé dans le centre de Ramonville, avec un petit crochet vers le port du canal.     

    Précédant 825 concurrents, c'est le Tarbais Nicolas Fernandez qui enlève la course, tandis que les représentants du Kercorb en terminaient sur la piste du stade ramonvillois en 42'06'' pour Guillaume Pons (211e), 43'33' pour Hervé Taurin (271e) et 44'11'' pour leur compagnon serre-file (308e). Un trait définitif était ainsi tiré sur 2009, prochain rendez-vous à Castres le 31 janvier prochain pour une nouvelle Ronde Givrée, course par équipe sur les reliefs du Sidobre. 

     

  • C’était hier : Une fin d’année timide pour les donneurs de sang

    Sous ce titre, l’article qui suit avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 31 décembre 2004.

    établissement français du sangJanine et Victor ont pris congé des donneurs du Kercorb (Photo archives décembre 2004).

    C’était la collecte du bout de l’an, l’établissement français du sang Pyrénées-Méditerranée faisait escale en Kercorb le lundi 27 décembre, dans les locaux de la mairie, cours Sully. L’excellent accueil réservé par l’équipe médicale présente, a permis aux donneurs d’accomplir un geste généreux en toute sérénité, la seule petite fausse note résultant de la faible participation. Choix de la date ou bien manque d’information, contre une moyenne de vingt-cinq dons effectués habituellement, seuls dix bénévoles auront pu cette fois se soumettre au test de la petite aiguille.

    Une expérience relevant de la routine pour la majorité des donneurs présents, qui ont eu le privilège d’être bichonnés par l’ami Victor, lequel effectuait sa dernière visite en Kercorb, avant de faire valoir des droits à une retraite annoncée pour la fin de l’année. L’occasion d’évoquer les quelques bons moments partagés dans cette atmosphère feutrée, où l’humour trouvait toujours une petite place entre deux poches. Egalement atteinte par le devoir de retraite et au titre d’infirmière, Janine officiait également pour la dernière fois dans la cité chalabroise, avec une ultime recherche de veine programmée pour fin 2004. Il était l’heure de reprendre la route du col de Saint-Benoît, et d’adresser de chaleureuses félicitations à Janine et Victor, dont le professionnalisme, la gentillesse et l’humour auront été appréciés à chacune des haltes réalisées en Kercorb. Bienvenue à leurs successeurs, avant un prochain rendez-vous pour un geste simple et essentiel que chacun d’entre nous devrait se résoudre à accomplir un jour ou l’autre.

  • Décembre 1974, Hutchinson lâche les Chalabrois et le Kercorb

    usine canat

    C’était il y a exactement 45 ans, Chalabre l’industrielle s’apprêtait à perdre l’un de ses derniers atouts, prélude à un inexorable déclin. Au milieu du siècle dernier pourtant, « le rayonnement des chaussures Canat s'étendait sur tout le territoire de l'Union française et des pays voisins » (Marie-Louise Saddier, Tome VI « Il était une fois Chalabre »). Avec un potentiel industriel de pointe, une production et un savoir-faire d'un haut niveau de qualité, les Ets Antoine Canat avaient incontestablement favorisé l'essor industriel du pays chalabrais (voir l'historique détaillé de la société dans ce même Tome VI, rédigé sous la plume de Robert Roncalli).

    Mais le 19 décembre 1974, MM. René Boyer maire de Chalabre et Jean Tisseyre conseiller général du canton, se trouvent à Paris pour y rencontrer M. Varocco, chef de mission auprès du ministre de l'industrie (Michel d’Ornano), accompagnés du député de l’Aude Robert Capdeville et du préfet de l’Aude Charles Gosselin. La délégation doit alerter les pouvoirs publics sur la situation des ouvriers de la chaussure à Chalabre. La suite hélas, n’aura échappée à aucun des Chalabroises et des Chalabrois. Le texte qui suit retrace très brièvement les événements qui ont précédé la fin de la longue et florissante histoire entre les Chalabrois et la Famille Canat.

    usine canat

    Après un premier dégraissage des effectifs en 1972, un pallier sera franchi avec l'arrivée d'un nouveau paramètre, le personnel est invité à appréhender la notion de rendement. En 1973, le groupe Mapa-Hutchinson devenu propriétaire de l'usine Canat après avoir fusionné avec la CFP (Compagnie Française des Pétroles, future société Total), informe le comité d'entreprise qu'il envisage de liquider l'usine de Chalabre. Les raisons motivant cette décision restent floues, mais l’élément de langage « délocalisation » semble déjà promis à un bel avenir. 335 emplois sont en jeu à Chalabre, mais le monde est vaste et la CFP prospecte depuis 1967 en Asie du sud-est.

    Au cours de l'année 1974, l'ombre du couperet va obscurcir le ciel chalabrois et le sursis accordé au site audois vit ses derniers mois. Le 12 décembre, une première manifestation pour l'emploi est organisée à Limoux. Le 16 décembre, René Boyer maire et Jean Tisseyre conseiller général, demandent audience à M. le sous-préfet de Limoux pour lui faire part des inquiétudes au sujet des licenciements à l'usine Canat-Hutchinson. Le 19 décembre ils sont à Paris, mais le 7 janvier 1975, les premières décisions de licenciement sont annoncées. Le 9 janvier l'usine est occupée, le 11 un comité de défense est créé, tout cela sera vain.

    Le 1er juillet 1975, la page Hutchinson est tournée, une nouvelle raison sociale naît au pied du Calvaire et le pays chalabrais va se familiariser avec l'entité Canat S.A. En 1979 cette dernière devient la meilleure exportatrice du Languedoc-Roussillon. En juillet 1983, la Sté Canat S.A passe en SCP (société civile professionnelle) et le 2 janvier 1985, Christian Canat cède les rênes à son fils Jean-Pierre. En mars 1986, l'industriel Bernard Durand, fils d'Albert, le marchand de cycles de la Rue Terre-Blanche, chef d'entreprise à Saint-Palais (64), prend le relais en conservant quarante employés. Le 21 janvier 1988, un incendie nocturne d'origine indéterminée signe l'arrêt définitif de la production de chaussures à Chalabre.

    usine canat

  • C’était hier : Les jeunes handballeurs au Palais des sports de Toulouse

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 18 décembre 1999.

    collège antoine-ponsLes jeunes de l’association sportive du collège ont investi le Palais des sports (photos archives, décembre 1999).

    L’association sportive du collège Antoine-Pons organisait vendredi dernier, une sortie au Palais des sports de Toulouse, afin d’assister à une rencontre de handball comptant pour le championnat de France de 1ère division. Les Spacer’s toulousains opposés aux Parisiens de l’U.S. Créteil ont offert un superbe spectacle à nos handballeurs locaux, littéralement emballés par le jeu des partenaires de Lartigue et Plantin. Score final 27 à 21 pour les protégés du duo Alain Raynal-Claude Onesta, qui se sont livrés en fin de rencontre à une très appréciée séance de dédicaces.

    collège antoine-pons

    Au coup de sirène annonçant la fin de la rencontre, les jeunes Chalabrois ont bondi sur le parquet du Palais des sports en quête d’autographes, finissant ainsi la soirée aux côtés de Gonzalez, Marcos, Prisacaru ou Feshchenko, internationaux cubains, roumain et biélorusse. Grâce à l’initiative de leurs professeurs d’EPS Monique et Patrick Rault, les pensionnaires de l’association sportive chalabroise, sont une nouvelle fois revenus enchantés de leur voyage sur les bords de la Garonne. Ce qui vient confirmer, si besoin était, que le handball reste une discipline solidement ancrée dans la tradition sportive du collège Antoine-Pons.

    collège antoine-pons

    Sarah, Manuela, Muriel et Delphine, inconditionnelles des Spacer's

    collège antoine-pons

    Aux côtés de nos collégiens, Sébastien Lartigue...

    collège antoine-pons

    ... et François Woum Woum