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C'était hier - Page 491

  • C'était hier : Le projet éolien à Sonnac et Corbières inquiète

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mardi 22 septembre 2009.

    Eolien ter.jpgLe cortège des manifestants était ouvert par les élus du Val d'Ambronne (photos archives, septembre 2009).

    «  Préservez nos paysages », « Ce n’est pas de l’écologie mais du business », « Oui à l’énergie solaire individuelle », « Vive le Kercorb libre, les promoteurs éoliens dehors », « L’éolien tourne au saccage de la nature », « Un pays sage respecte ses paysages ». Tels étaient quelques uns des slogans que l’on pouvait lire samedi 19 septembre sur la petite place de Sonnac-sur-l’Hers où l'association le Cri du Vent avait donné rendez-vous à ses membres, pour une manifestation visant à dénoncer la création d’un parc éolien sur les hauteurs du Val d’Ambronne. Un rassemblement qui n’avait pas été programmé par hasard devant la mairie de Sonnac puisque Daniel Lefebvre, maire de la commune, s’est positionné en faveur du projet, soutenu par l’ensemble de son conseil municipal, avec leurs homologues de Corbières.

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    Les opposants au projet ont rivalisé d’imagination.

    Près de deux cent opposants étaient ainsi réunis, motivés par un seul et unique objectif, « mettre en avant les vices cachés d’une énergie à l’image vertueuse mais dont les impacts sur l’environnement ne sont pas négligeables ». A la faveur d’une prise de parole sur le perron de la mairie, Jean-Louis Patisson président du « Cri du Vent » dressait l’inventaire des conséquences économiques et écologiques d’un plan qui prévoit l’installation de 38 aérogénérateurs de 120 m de haut, ancrés sur des socles de 1500 tonnes de béton et 60 tonnes de ferraille. Il dénonçait également la position de certains élus, « qui hier encore accompagnaient avec enthousiasme les projets de tourisme rural, et qui sont aujourd’hui prêts à transformer le territoire en zone industrielle éolienne ».

    Cri du Vent Sept 2009 Manif 008.jpg

    Daniel Lefebvre soutenu par les conseillers municipaux élus, était présent parmi les manifestants armés de panneaux aux messages explicites. Une présence symbolique et sans prise de parole, pour un premier magistrat déterminé à ne pas faire l’impasse sur l’apport financier généré par la mise en service de cette « Zone de Développement Eolien ». Projet que la majorité des délégués de la communauté de Communes du Chalabrais n'a pas accepté, à l’issue d'un vote en assemblée générale. La demande de compétence pour la gestion des énergies renouvelables a ainsi été mise en minorité, car elle sous-entendait la création de cette ZDE à l'échelon cantonal. Pour l’heure donc, seules les communes de Sonnac et Corbières restent favorables à l’installation de ce parc éolien.  

    Au terme de son intervention, Jean-Louis Patisson rappelait que l’action du « Cri du Vent » ne se résume pas une opposition aux énergies renouvelables mais est essentiellement une réaction face aux initiatives d’industriels issus du domaine privé, ERDF n’étant en aucun cas maîtresse d’ouvrage. Il invitait ensuite les manifestants à rejoindre le chef-lieu de canton, en cortège, encadré par la gendarmerie nationale et ouvert par les élus du Val d’Ambronne, Yvette Canet (Gueytes et Labastide), Monique le Minez (Peyrefitte du Razès) et Gérard Joulia (Courtauly) en tête. Dans un climat bon enfant, près de 180 personnes ont investi la départementale 16 afin de rallier Chalabre et son marché, avant une halte finale sur le Cours d’Aguesseau, face à l’Office de Tourisme du Quercorb.

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    Jean-Louis Patisson et Jean-Luc Bénet ont invité les membres du Cri du Vent à redoubler de vigilance.

    Une dernière intervention de Jean-Louis Patisson et Jean-Luc Bénet clôturait cette journée de contestation, qui met plus que jamais en lumière la complexité de la situation : quelles sources d’énergie pour le futur ? Faudra-t-il prendre le risque d’industrialiser les campagnes et leur faire perdre du même coup toute leur authenticité ? Samedi en Val d’Ambronne et Kercorb, le front du refus a forci, et l’éolien n’a pas échappé au vent des critiques.   

  • C’était hier : Bilan positif pour la maison intercommunale du tourisme

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 4 septembre 2004.

    La saison estivale s’achève et un mois et demi après son ouverture, voici le temps d’un premier bilan pour la Maison intercommunale du tourisme (MIT). Portée par la communauté de communes du Chalabrais qui en assure l’aménagement et la gestion avec plus de 1 500 visiteurs depuis le 15 juillet, elle s’affirme déjà comme le lieu incontournable du tourisme local. Les touristes reçus sont pour plus des un quart de nationalité française tandis que les Anglais représentent la moitié de la population étrangère. Ils trouvent au-delà d’une information générale sur le Quercorb et les territoires voisins, une réponse rapide et personnalisée pour organiser au mieux leur séjour. La MIT met en relation ses visiteurs avec le réseau de prestataires touristiques fédérés autour du Pays d’Accueil touristique du Quercorb pour l’hébergement, la restauration et les activités de loisirs : « On nous demande parfois de proposer un programme de vacances » explique Sébastien Erpelding employé à la Maison intercommunale du tourisme.

    La réalisation d’un petit fascicule « Bienvenue en Quercorb » présentant pour les mois d’été, les animations et fêtes de villages, a contribué à faire de ce lieu un passage obligé pour informer et s’informer des manifestations organisées dans et autour du canton. Seul espace public ouvert en été, le samedi et dimanche, la Maison intercommunale du tourisme a dû faire face à des demandes parfois étrangères à sa vocation première.

    Du groupe de scouts qui arrive à 19 h à la recherche d’un endroit où dormir, à l’Allemand qui n’ose pas appeler le garagiste par crainte de ne pas s’expliquer, les missions sociales et humaines dévolues aux employés ne sont pas pour leur déplaire : « A nous de répondre au mieux et de faire de cette maison un lieu où les gens se sentent bien » conclut Alexandre Madrènes qui travaille en équipe avec Sébastien à la MIT.

    Les premiers retours semblent montrer que le pari est réussi et que la présence d’un tel espace de rencontres et d’échanges, répond à une demande des touristes et de la population plus généralement. La MIT met à disposition des associations sa salle, lorsque celles-ci souhaitent se réunir et débattre de projets d’animation locale. Alexandre et Sébastien vont maintenant préparer la prochaine saison touristique : en octobre, la participation au salon VTT du Roc d’Azur à Fréjus, puis au salon international du tourisme de Toulouse début 2005.

    La demande de classement de la MIT en office de tourisme une étoile, l’inscrira définitivement dans le réseau départemental et national des offices de tourisme et concrétisera les efforts de la communauté de communes en matière de développement touristique.

    Inauguration de la maison du Tourisme Juillet 2004

    maison intercommunale du tourisme

    Intervention de Lucien Clergue, président de la Communauté de Communes du Chalabrais

    (photos archives juillet 2004).

    maison intercommunale du tourisme

    Le ruban inaugural est coupé. De gauche à droite : Maurice Aragou, Pierre Bardiès, Marcel Martinez (conseillers généraux), Sébastien Erpelding, Raymond Courrière (sénateur), Lucien Clergue (président CCC), Roger Rosich (conseiller général), Jean-Paul Dupré (député-maire), Alexandre Madrènes, Jacques Laffont (maire de Montjardin).

    maison intercommunale du tourisme

  • Un jour, une image : Jour de moto-cross au Bourgat

    Dans les années 1950, les abords de la ferme du Bourgat, situés au-dessus de la ferme de Saint-Antoine, servaient souvent de cadre à des compétitions de moto-cross très suivies. Comme en attestent les photos ci-dessous, signées Maurice Mazon.  

    bourgat,moto-cross

    Photo Maurice Mazon

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    Photo Maurice Mazon

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    Photo Maurice Mazon

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    Rue du Pont-de-l'Hers, Gérard Martinez, Roger Laffont et Clément Martinez sont en route vers le parcours de moto-cross, avec un grand choix de glaces à l'attention des spectateurs

    Photo Collection Christian Laffont

  • C’était hier : Chute générale à l’arrivée du 1er Critérium cycliste du Cazal

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 9 août 1999.

    cazal 1999Le sprint final a été émaillé de nombreuses irrégularités (Photos Henriette Brembilla, archives, Juillet 1999).

    Les avis sont unanimes, Sainte-Marie-Madeleine a cette année encore favorisé le parfait déroulement des Fêtes du Cazal, qui ont connu l’ambiance et l’affluence espérées par les organisateurs. Animateurs chevronnés, ces derniers ne sont que très rarement dépassés par les événements, et pourtant…

    Samedi vers minuit, à l’heure où M. le maire du Cazal donnait le départ du 1er Critérium cycliste, les centaines de spectateurs ceinturant le vélodrome ne soupçonnaient pas le final mouvementé qu’ils allaient vivre.

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    Perché dans sa cabine, commentant tour après tour avec brio et avec cette précision du détail qui lui est propre, le fameux speaker Olivieiro de la Bordo d’En Serrus annonçait l’arrivée dans un mouchoir, d’une douzaine d’échappés ayant faussé compagnie au peloton, à la faveur du rond-point de la Croix-des-Missions. Auparavant, Jean Horner et son accordéon avaient régalé l’assistance, « transbordé » par Richard, un de Saint-Antonin, pilote de rallye à ses heures, et à la retraite (photo ci-dessus). Le piano à bretelles à peine rangé, tous les favoris étaient là pour une palpitante fin de course annoncée. Mais le sprint pour la gagne lancé à hauteur de l’hôtel de ville, tournait court et se terminait dans un enchevêtrement de roues voilées et de rayons pliés, le tout à un petit mètre de la ligne.

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    Grâce aux images « replay » filmées par Denis, un caméraman loué pour la nuit par les Festejaïres, les fautifs étaient vite confondus : Yvon de l’Ors, Jack du Moulin Ory et Pat Racket étaient disqualifiés séance tenante, Gianluca le Bisontin déclaré vainqueur pouvait monter sur le podium sous les vivats de la foule. Vivats de courte durée puisqu’un nouveau coup de théâtre intervenait avec l’arrivée inopinée du docteur John-Pol Potatoes, qui parvenait à confondre le vainqueur, positif à la saucisse de Morteau. Aussi consternant qu’il soit, ce regrettable épilogue ne devrait pas remettre en cause l’organisation du 2e critérium du Cazal en l’an 2000.

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    Bonus

    Deux images inédites de la course

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    Les commissaires de course assaillis par les réclamations

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    Images volées, dans l'intimité des bus, avant la bagarre pour les primes

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    Le labo d'As Tataoubas ne s'est pas laissé gruger

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