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C'était hier - Page 492

  • C’était hier : Naissance de l’association « Kercorb Patrimoine »

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 25 octobre 2007.

    kercorb patrimoineFrédéric Paillard et sa petite Molly dans le parc de la Bâtisse (Photo archives Juin 2007).

    Elle est inscrite au journal officiel sous le numéro 0112003249 et il s’agit de la dernière née des associations, créé à l’initiative de Frédéric Paillard résidant à la Bâtisse. Les multiples objectifs que l’association « Kercorb Patrimoine » se fixe, portent sur la découverte et la valorisation des paysages, par photos aériennes notamment.

    Une manière originale de redécouvrir un pays du Chalabrais dont la connaissance sera renforcée par collectage de l’artisanat paysan du Kercorb, mais aussi de la Haute-Vallée de l’Aude. L’association fera des recherches sur l’origine et le développement des activités artisanales et industrielles au fil du temps. Elle s’attachera également à faire resurgir les contes et légendes du Kercorb d’hier et d’aujourd’hui.

    Connaissance et historique des fêtes locales, randonnées de découverte de la faune et de la flore sauvage, conférence sur des thèmes choisis, reconstitution des techniques de « plessis et fascines » du jardin médiéval, telles sont pêle-mêle les activités que Frédéric Paillard et son équipe souhaitent développer à l’avenir. L’association envisage également l’organisation de stages de vannerie paysanne avec les matériaux locaux tels que l’osier, le saule, le noisetier, le cornouiller ou encore la clématite.

    Pour tout renseignement, contacter l’association au 06 33 55 14 80 ou 04 68 69 33 16.

    kercorb patrimoine

    Fenaison, Juin 2009

    kercorb patrimoine

    Fabrication d'un four à pain, Octobre 2010

    kercorb patrimoine

    Panier en osier, Novembre 2010

    kercorb patrimoine

     Fabrication d'un four à poterie, Juin 2011

  • C'était hier : Trois siècles de charivari

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 22 octobre 1997.

    flurisLe comité du Tricentenaire s‘est penché sur la vie de Fluris (Photo archives, octobre 1997).

    « Le Sr Jacques Fleury de Montpellier, contrôleur au grenier à sel de Chalabre est mort le treizième et a été enseveli le quinzième décembre 1697 dans le cimetière de cette paroisse avec les prières et les cérémonies prescrites ». Cet acte de décès extrait des archives communales de Chalabre représente l’unique certitude historique permettant d’identifier le personnage « Fluris ». Tout le reste demeure : qui l’a tué ? Pourquoi ? Trois cent ans ont passé et nul n’a réussi à ce jour à éclaircir les circonstances de cette disparition.

    flurisComme le démontre Patrick Lasseube à travers ses recherches menées en 1987 sur le Charivari traditionnel de Chalabre, la vérité se trouve enfouie dans la mémoire collective chalabroise. Mais de contradictions en hypothèses originales, la légende n’a jamais cessé de croître, si bien que Fluris aujourd’hui identifié n’est toujours pas démystifié. Huit semaines nous séparent à présent de la Sainte-Luce, date à laquelle les Chalabrois vont réveiller la mémoire de leur héros légendaire, mort il y aura exactement 300 ans, le samedi 13 décembre prochain (Ci-contre, l'œuvre de Camille Amat († Avril 2010), créée pour l'événement).

    Réuni jeudi dernier à la mairie, cours Sully, un comité impromptu s’est penché sur le passé mouvementé de ce cher Fluris, afin d’évoquer ce que sera la célébration du charivari millésime 1997. Abandonnée depuis des lustres, l’idée d’une marche symbolique et pacifique a longuement été évoquée, qui emmènera « l’étrange et tonitruant cortège », jusqu’au pied des murailles grises du château des Mauléon. D’ores et déjà, dans l’intimité des caves et des greniers, petits et grands s’affairent car il faudra être prêt, à l’heure où le premier coup de fusil va déchirer la nuit du Kercorb, la nuit du Tricentenaire : « Vei fans les ans que tueron Fluris ! ».                 

  • C’était hier : La demeure des Sires de Bruyères est-elle à vendre ?

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 19 octobre 1997.

    château de mauléonLa vision imposante de la demeure des Mauléon s’offre aux Chalabrois depuis plusieurs siècles (Photo archives, Septembre 1997).

    Lentement mais sûrement, les violentes bourrasques de l’automne dépouillent de leurs feuilles, les platanes centenaires longeant l’allée du château, offrant du même coup aux Chalabrois, une vision parfaite de l’imposante demeure des Mauléon. Bâti au Xe siècle, occupé plus tard par le Baron Pons de Bruyères le Châtel, contemporain et protégé de Simon de Montfort, le château ne reflète aujourd’hui que l’image triste d’un passé révolu. Un passé cependant auquel les Chalabrois ne manquent pas de faire référence chaque année à l’entrée de l’hiver, levant les yeux vers le donjon, comme s’ils espéraient apercevoir au détour d’un créneau, la silhouette furtive du Sieur Jacques Fleury (Fluris), assassiné le 13 décembre 1697.

    Etroitement liés par la force d’une tradition séculaire, Fluris et la demeure ancestrale des Mauléon, n’ont jamais cessé d’entretenir le mystère, ainsi les souterrains de la cité du Kercorb colportent-ils aujourd’hui la nouvelle, le château est à vendre, le château est vendu ! Ou plutôt les éléments intérieurs, qui en faisait sa richesse : dispersée la chambre réservée autrefois aux visites de l’évêque du diocèse, dispersées les tapisseries des Gobelins, dispersées les archives auparavant inaccessibles et à présent envolées…

    Evénement ou péripétie dans la riche histoire de la Terre Privilégiée et de la Maison Bruyères, qui va peut-être perdre son identité l’année même où les Chalabrois s’apprêtent à célébrer le 300e anniversaire de la mort violente de Fluris ?

    château de mauléon

    Archives, 28 mars 2017

  • L'avènement des circuits courts

    001 Bassin Amouroux OPVC.jpgDu producteur au consommateur, avec une image d’hier : Grillade  devant la Charcuterie Amouroux, quand l’OPVC animait les cours chalabrois, à l’initiative de René, Gérard, André,…

    De gauche à droite, Josèphe Amouroux, épouse de Louis, Jean Roncalli, Pedro Sancho, Antoine Escande, Gérard Roncalli, Jean de Toulouse, René Berland.