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C'était hier - Page 492

  • C'était hier : Ils ont échangé leurs partitions à Bompas, pour une cargolade

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 7 août 2009.

    bompas,fête de l'escargotRichard, Jean Abeilhou, Francis et Marie-Pierre ont soufflé sur la braise (photo archives, juillet 2009).

    Les musiciens de l’OPVC qui perdent rarement une occasion d’aligner les notes, étaient tout dernièrement dans le Roussillon et plus précisément à Bompas, cadre d’un rituel annuel auquel participe tout Catalan qui se respecte. La fameuse fête de l’escargot qui se déroule tous les derniers week-ends de juillet, permet ainsi aux gastronomes de déguster près de 160 000 gastéropodes, grillés au cep de vigne, sous le contrôle de la LPC (ligue de protection des Cargols).

    La 20e édition de cette méga « cargolade » à l’ailloli était animée entre autre par la banda frontonnaise « Grapp’s del Negret », ainsi baptisée en hommage au cépage particulier de Fronton, la « négrette ». Ce groupe dans lequel évolue Jean Abeilhou, journaliste bien connu des amateurs de rugby, n’a pas son pareil pour faire grimper l’ambiance, et était renforcé par deux trombones et une trompette chalabroises, réquisitionnées pour l’événement. C’est ainsi que Marie-Pierre, Richard et Francis ont joint leurs partitions à celles de leurs amis frontonnais, avec lesquels ils ont brillamment fêté le vingtième anniversaire d’une fête incontournable célébrée chaque été aux portes de Perpignan.

  • C'était hier : Une journée sur les quais

    Cet article avait été publié dans l’édition de l’Indépendant du vendredi 6 août 1999. Depuis, le quai de transfert s’est déplacé de quelques hectomètres, muni d’un règlement en bonne et due forme. Lequel ne laisse aucune chance à l’étourdi bricoleur, qui n’a pas actualisé les bons horaires d’ouverture. Les temps changent, mais ce petit retour en arrière offre surtout l’occasion d’adresser un salut amical à Denis, devenu aujourd’hui le messager de la première heure, et à Dominique, insatiable collecteur d'archives.

    quai de transfert chalabreDenis et Dominique se relaient au service de la communauté (Photo archives août 1999). 

    Ils s’appellent Denis, Dominique, Jacques, Alain ou Pedro et ont un signe distinctif qui ne saute pas forcément aux yeux, ces jeunes gens travaillent chacun à leur tour pour la préservation de notre patrimoine naturel. Ils sont ou ont été les agents d’entretien chargés de la surveillance du quai de transfert route de Mirepoix, aménagé et mis en service en 1991. Ce centre de collecte et d’élimination des déchets qui jouxte l’ancienne gare de Chalabre a ainsi permis de supprimer l’ensemble des décharges sauvages sur les communes de Rivel, Ste Colombe sur l’Hers, Puivert et Sonnac.

    Comme ses compagnons ont pu le faire auparavant, Denis Mamet assure à son tour une permanence des plus assidue du lundi au samedi, afin de faciliter les opérations de tri sélectif que nos concitoyens sont invités à réaliser, et ce dans le but de faciliter le recyclage de nos déchets. De temps à autre, Denis reçoit un coup de main très apprécié de la part de son copain Dominique, un ancien dans la maison. Qu’il nous soit permis d’adresser un clin d’œil amical à ces deux compères, qui s’emploient avec ardeur et dévouement tout au long d’une journée sur les quais. 

  • C'était hier : Un rendez-vous « Chaman » à l'office de tourisme

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 24 juillet 2009.

    office de tourisme du quercorb,christian wallon,eliane ventenat
    Jean-Marc Bérard, Christian Wallon et Eliane Ventenat, unis par une belle complicité
    (Photos archives, Juillet 2009).

    Mercredi 15 juillet se tenait un vernissage pas comme les autres à l’Office de Tourisme Intercommunal du Quercorb. Trois artistes rassemblés autour d’un thème commun ont proposé à leurs invités une incursion dans l’univers des forces sacrées.

    Le premier contact est sculptural et totémique. Jean-Marc Bérard récupère du bois flotté et crée ses masques, puis leur donne vie sur des parcours artistiques dans la nature. La vidéo réalisée par Christian Wallon a été présentée pour l’occasion, révélant des visages fort expressifs qui jouent en rythme et fanfaronnent dans le jardin extraordinaire de Lieurac en Ariège. Ses photos toutes en textures mêlent personnages et projections lumineuses, le visiteur transite ainsi entre réalisme et imaginaire. Eliane Ventenat a choisi des ocres naturelles et ses tableaux de peinture et collages témoignent de son intérêt pour l’art rupestre ou aborigène.

    L’intérêt partagé pour le chamanisme s’exprime donc avec vivacité et humour sur le cours d’Aguesseau, tel un bol d’air et d’espace à déguster jusqu’au 2 août.

  • C'était hier : Un vautour fauve se pose dans le quartier du Moulin

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du samedi 25 juillet 2009.

    vautour fauve,santiago martinezLes pieds dans l’Hers, Santiago Martinez est parvenu à calmer et à maîtriser le grand rapace (Photos archives, Juillet 2009).

    Le calme qui règne en juillet sur les cours était perturbé tout récemment par l’irruption d’un vautour fauve, contraint à un atterrissage forcé entre les platanes du cours Colbert. Tel l’albatros de Baudelaire, que des ailes de géant empêchent de marcher, le voyageur ailé aura toutes les peines du monde à repartir, ce qu’il réussira pourtant, avant de s’échouer quelques centaines de mètres plus loin, dans le vieux quartier du Moulin. Aussitôt alerté, le centre de secours Jean Cabanier dépêchait sur place Santiago Martinez, chargé de récupérer le volatile.

    vautour fauve,santiago martinez

    Malgré un état de faiblesse apparent, le rapace parvenait à se frayer en petites foulées un chemin vers les jardins potager de la Bâtisse, avant de plonger dans l’Hers où une insolite confrontation tournera à l’avantage de « Santi ». A la demande du Codis, l’animal non bagué était alors acheminé vers la caserne des pompiers de Lézignan-Corbières. C’est là que Santiago Martinez prenait congé d’une prise encombrante, qu’il remettait à un responsable de la Ligue de Protection des Oiseaux basée Ecluse de Mandirac à Narbonne.    

    vautour fauve,santiago martinezAprès informations collectées auprès des responsables audois de la LPO, l’animal qui semblait saigner du bec lors de sa capture venait en fait de participer à une curée et était donc rassasié. Autre explication avancée par la LPO, ce genre de rapace incapable de battre longtemps des ailes aura ensuite été surpris par un orage, puis incapable d’évoluer normalement en raison d’un plumage abondamment mouillé. Voilà qui expliquerait son arrivée sur les boulevards chalabrois, plutôt habitués à héberger rouges-gorges et autres moineaux.

    Perturbé par le stress de la capture, le grand oiseau dont la présence est fréquente dans les montagnes audoises a pu tranquillement reprendre ses esprits, puis son envol, afin de retrouver ses congénères et son milieu. L’occasion de saluer la polyvalence de nos sapeurs-pompiers et de remercier Santiago Martinez pour son esprit d’initiative, tant il est vrai qu’un tête-à-tête avec un vautour fauve est loin d’être ordinaire.